- Au Canada, 40 000 animaux à l'heure meurent dans les abattoirs. Le Québec est le deuxième producteur de dindes en importance au Canada, derrière l'Ontario, avec 26,5 millions d'oiseaux.- Aux États-Unis, 80% du "boeuf haché" provient de vaches laitières. En Amérique du Nord, chaque année, plus de 3 billions de poulets sont tués.
- En Corée, 2 millions de chiens et de chats morts pour la consommation humaine; dans plusieurs pays d'Asie - Philippines, Cambodge, Vietnam - La chair de ces animaux est considérée comme particulièrement bonne au goût si l'animal meurt lentement, en étant battu, brûlé, ou étranglé et même écorchés vivants, ; les chats sont bouillis vivants; la Corée exporte annuellement à l'étranger plus d'un million de peaux de fourrure de chien.
- En Amazonie, en 1988, une quantité d'arbre représentant une surface de 34 000Km sur 7 millions de Km de forêt tropicale, ont été abattus et brûlés pour créer des pâturages pour le bétail.- Le Costa Rica, le Salvador, le Guatemala, le Nicaragua, le Honduras et le Panama exportent pour plus de 200 000 livres de viande aux États-Unis. Sur toute la planète il existe plus de 15 000 restaurants McDonald dont 643 au Japon.
L'élevage intensif des animaux signifie fournir : une quantité maximum de viande, au plus bas prix, dans un minimum de temps, pour le profit et la rentabilité des multinationales agro-alimentaires.
Les animaux sont l'objet de manipulations, de mutilations et de tortures. Les maladies font partie de leur lot. Souvent, immobilisés dans des enclos, à la noirceur ou à la lumière artificielle, ils n'ont pas accès à l'exercice. On leur refuse tout contact avec leurs pairs. On en fait des "machines" à fournir de la viande, pas plus. Jamais dans toute l'histoire de l'humanité a-t-on vu une exploitation des animaux semblable à celle qui s'exerce maintenant dans l'industrie de l'agriculture.
Il n'y a pas si longtemps, les oeufs provenaient la plupart du temps d'un poulailler familial. Aujourd'hui les poules pondeuses s'entassent dans des cages trop petites (cinq à six oiseaux par cage), où elles ne peuvent ni se retourner, ni s'accroupir dans leurs diarrhées... Elles ne voient jamais la lumière du jour. Par contre, elles sont exposées à un éclairage artificiel tamisé qui provoque des pontes anormalement élevées.
Une ferme avicole moyenne peut contenir plus de 14 000 poulets. Cette surpopulation amène stress et agressivité. Pour parer à ces «désagréments» et éviter le cannibalisme on leur coupe la pointe du bec. Leur courte vie de «travaux forcés» ( environ un an ) s'écoule dans un environnement mécanisé et robotisé, pour se terminer à l'abattoir. Leurs oeufs, qu'elles ne couveront jamais, tombent sur un tapis roulant qui les achemine vers le triage.
Les dindes ou les poulets, destinés à la consommation pour des chaînes de restaurants tels que les ( Colonel Fried Chicken, les rôtisseries Saint-Hubert ou Coq BBQ), pour ne nommer que celles-là, n'ont guère une existence plus enviable... Parqués dans des bâtiments insalubres, peu éclairés et nauséabonds, les oiseaux s'agitent désespérément dans une atmosphère de duvet et de plumes en suspension. Les oiseaux mâles devront subir le même sort que les poules pondeuses durant environ neuf semaines avant d'être abattus.
Les lignes montrent l'espace balayé par les battements d'ailes d'une poule. La boîte du milieu
indique grosso modo la taille d'une cage qui peut en renfermer quatre.
Le veau de lait un des sous-produits de l'industrie laitière, est séparé de sa mère dès la naissance. On l'enchaîne par le cou, à la noirceur, et dans un enclos tellement étroit, qu'il ne peut ni faire un pas, ni se lécher, ou se coucher. deux fois par jour, pendant environ quatre mois, on allume les lumières pour le nourrir d'une bouillie chimique qui les rend anémique, afin que sa viande ait cette belle couleur rose pâle tant prisée des gourmets!!!! ( ce n'est qu'une question de couleur car, le goût reste le même.
Quant à la vache, son rôle se limite à se reproduire et à fournir son quota annuel de lait, car pas de veau, pas de lait!!!!! Et cela grâce aux nouvelles techniques de fécondation : insémination artificielle, congélation et transfert d'embryons, fécondation in vitro, etc. En somme, elle doit se trouver enceinte le plus souvent possible.
On considère aussi la vache comme « cobaye » idéal pour des expériences qui pourront ensuite être appliquées aux femmes!Le boeuf lui, est recyclé en taureau reproducteur ou fournisseur de semence à congeler, et finalement transformé en hamburger...
Au Québec, le porc n'échappe pas aux règles de la surproduction, avec ses 5 500 000 bêtes abattues annuellement.
L'inactivité et l'entassement des bêtes dans des étables où elles sont constamment agressées par les vapeurs fortes d'ammoniaque qui flottent dans l'air, occasionnent chez le porc des comportements dérangés tels que le «croquequeue». Rendus fous par la frustration de tous leurs besoins naturels, les porcs se mangent la queue les uns les autres, quand ce n'est pas le derrière ou la bête en entier. Pour «palier» à ce cannibalisme on leur ampute la queue! Sans parler des dents taillées ou des oreilles cochées....
Les méthodes d'élevage intensif ont des répercussions à court et à long terme sur les animaux et les humains. De la forte concentration du bétail résulte un manque d'exercice au grand air et un stress permanent, qui entraînent fatalement des problèmes de santé chez les animaux:
Affections courantes:
On manipule le poids du veau grâce à des stéroïdes anabolisants (Clenbuterol) qui agissent à la répartition des graisses, afin de le vendre à un meilleur prix;
Il semble que 85% de notre exposition aux produits chimiques soit due à la nourriture que nous mangeons. Ces produits peuvent causer chez certaines personnes, cancers, malformations congénitales, mutations génétiques, etc...
L'industrie de la viande détruit peu à peu l'écosystème de notre planète: déboisement, gaspillage des ressources naturelles et pollution de l'air et de l'eau. En Amérique du Nord 90 % de l'avoine ainsi que 80 % du maïs vont au bétail.
Quand on songe qu'un enfant meurt de faim à toutes deux secondes ! Ne vaudrait-il pas mieux utiliser ces céréales pour mettre fin à la famine dans le monde plutôt que d'en nourrir le bétail destiné à être consommé par les nations riches ?
Mais avant, les bêtes auront supporté les ventes aux enchères, les chocs, les blessures, les intempéries et l'étouffement dans les wagons ou les camions de transports. Expulsées avec violence des camions ( à coup de pieds, ) elles arrivent à l'abattoir, où elles sont à nouveau harcelées et brutalisées.
Dans un climat de terreur emplifié par les cris de peur, les animaux sont sommairement assommés ou électrocutés. Suspendus à des crochets par une patte, la tête en bas, on leur coupe la gorge. Parfois la saignée doit être pratiquée sans insensibilisation, comme c'est le cas pour rituel kasher ( juifs et musulmans intégristes ) : l'animal doit mourir avec toute sa conscience, au bout de son sang.
Ils sont maintenant prêts à être transformés en côtelettes, steaks, rôtis, etc.Ceux qui travaillent dans les abattoirs, de l'abattage à l'éviscération, doivent accomplir toutes les opérations rapidement et machinalement pour en tuer le plus grand nombre à l'heure. Il n'y a ni temps ni place pour le respect et la compassion !
Le rendement de l'abattoir «moyen» s'élève à 6500 poulets ou 180 porcs à l'heure; 3000 lapins ou 40 000 cailles par semaine et à 2,6 millions de canards par année. Le plus grand abattoir de chevaux du Québec, se trouve à Yamachiche où chaque semaine 700 bêtes y sont tuées, à destination de l'Europe. Ces chevaux proviennent des États-Unis, de Terre-Neuve ou de l'Ontario.
Tous les déchets non comestibles des animaux sont conservés : plus de la moitié de la carcasse d'une bête moyenne de 1000 livres est classée «sous-produits» et sert à la fabrication de cosmétiques, de produits ménagers, de cuirs, etc.
S'IL Y AVAIT DES FENÊTRES AUX ABATTOIRS ET S'IL ÉTAIT PERMIS DE LES VISITER, PEUT-ÊTRE N'Y AURAIT-IL PLUS PERSONNE POUR MANGER DES ANIMAUX?QUE PRÉFÉRONS-NOUS : QUE LA TERRE SOIT UN GRAND JARDIN OU UN ABATTOIR SANGLANT ?
IL N'EXISTE PAS DE TECHNIQUES «HUMANITAIRES» D'ÉGORGER UN ANIMAL. TOUT ANIMAL MÊME CONSIDÉRÉ «INCONSCIENT» SUBIT LA SOUFFRANCE ET LA PEUR.
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