Sébastien, Laly et Michael arrivčrent avec leurs parents dans leur nouvelle maison. C'était un grand bâtiment, derričre lequel se trouvait un grand verger avec les pommiers, les poiriers, les rosiers. Tout de suite les enfants montčrent au premier étage pour choisir leurs chambres . Et les parents restčrent au rez-de-chaussée pour préparer le repas.
- Quelle est belle cette chambre! Elle sera a moi, d'accord? - dit Laly, en entrant dans la pičce angulaire.
- D'accord, et les suivants sont a nous, - répondit Michael et Sébastien.
Laly posa ses valises et elle inspecta la pičce.
Des fenętres on pouvait admirer un magnifique paysage. La maison était entourée d'une foret, au loin on apercevait les montagnes .... Tout a coup elle vit un château et elle appela:
- Sébastien, Michael venez ici! Ce château, la bas, est trčs intéressant!
- Il est trčs vieux. Qu'en pensez-vous, a qui il appartient? - demanda Michael.
- Je pense qu'il est abandonné. On peut aller le visiter aprčs le déjeuner. Vous ętes d'accord? - proposa Sébastien.
- Bah, oui! Je crois ce sera une trčs belle promenade!
La maman les appela déjeuner, ils descendirent précipitamment. Ils mangčrent trčs vite. Sébastien dit aux parents qu'ils allaient jouer dans la foret. Laly proposa de faire un petit pique-nique et elle prit du jus et des biscuits. Ils partirent tout de suite.
Il fallait courir pour ne pas perdre trop de temps. Enfin ils arrivčrent.
- Comme il est sombre, ce château. J'ai un peu peur d'y entrer, - dit Michael.
- Moi aussi, - répondit Sébastien.
- Il est mystérieux. Je sens qu'ici se cache un mystčre. Entrons! N'ayez pas peur! - dit Laly.
La porte n'était pas fermée, ils entrčrent et regardčrent tout autour: tout était abandonné, les meubles, les tapis, les peintures - tous étaient couverts d'une toile d'araignée. Personne n'avait ici marché longtemps.
- Je pense que personne n'était ici déjŕ depuis longtemps, regardez cette toile d'araignée, - dit Laly.
- Oui, tu as raison. Il faut l'inspecter, je pense que ce sera trčs intéressant, - proposa Sébastien.
- Et aprčs on pourra jouer ici a cache-cache. J'adore ça! - répliqua Michael.
- D'accord. Alors, on y va! - s'exclama Laly et ils partirent.
C'était un trčs grand château avec plusieurs chambres, couloirs, escaliers. Ils virent peut-ętre une moitié, mais ils furent déjŕ fatigués. Ils décidčrent que c'est assez de l'inspecter pour aujourd'hui et que maintenant il valait mieux jouer a cache-cache.
- Tu vas nous chercher, quand tu compteras jusqu'ŕ trente, - dit Michael au Sébastien.
- Mais pourquoi moi? Je préfčre aussi de me cacher, - demanda Sébastien.
- Parce que tu es le plus aîné, - répondit Michael.
- D'accord, mais vous ne devez pas vous cacher plus haut qu'au rez-de-chaussée.
- Bon, on y va, - dirent Laly et Michael.
Michael pensa que le sous-sol n'était pas plus haut que le rez-de-chaussée et il décida de se cacher la. Dans la cave il faisait assez sombre. Au coin il distingua des tonneaux et il voulait se cacher derričre ces tonneaux. Mais quand il se trouva la, il ressentit que le sol craquait et Michael, soudain, tomba dans un trou. Il poussa un cri et aprčs il resta quelques secondes immobile. Ensuite il regarda en haut, le trou était assez profond, seul il ne pourra pas sortir. Il appela les autres.
- Sébastien, Laly aidez-moi!.
- Mais ou? es-tu? - entendit Michael en réponse.
- Dans la cave, derričre les tonneaux.
- Mais qu'est ce que tu as?- demanda Sébastien en arrivant vers les tonneaux.
- Je suis tombé dans un trou et je ne peux pas sortir.
- Il faut une corde, attendes un peu, je vais la chercher, - dit Sébastien.
Tout a coup Michael aperçut une porte au fond de sa prison. Il cria a Laly:
- Il y a une porte ici.
- Essaye de l'ouvrir, - répondit Laly.
Michael a essayé mais elle était fermée.
- Écoute, elle est fermée, mais je crois qu'il y a quelque chose d'intéressant derričre. Peut-ętre vous descendez et nous essayons ensemble de l'ouvrir.
- Oui, tu as raison, nous descendons aussi, - dirent Laly et Sébastien, qui était déjŕ revenu avec une corde.
- Mais n'oubliez pas d'attacher la corde, car il faudra sortir aprčs quand męme.
Quand ils descendirent ils examinčrent la porte attentivement, mais elle n'avait aucune serrure.
- Et comment elle s'ouvre, donc? Il devait y ętre un mécanisme secret pour ça, - réfléchissait Laly en s'accoudant au mur.
Et tout a coup la porte commença a s'ouvrir avec un cri.
- Voilŕ le mécanisme! Il se cache dans le mur, - s'exclama Laly.
- Bon, on peut y entrer, je crois, - dit Michael en entrant le premier.
C'était un couloir trčs étroit et trčs sombre. Il était trčs long, et il zigzaguait, montait, descendait. Les gosses marchaient déjŕ dix minutes et tout a coup ils aperçurent une lumičre. Ils se précipitčrent vers la lumičre et ils sortirent dans une ville. Elle semblait abandonnée, personne ne passait dans les rues. Un vent froid soufflait et tout semblait mort. Bientôt ils entendirent quelqu'un les appeler. Ils se tournčrent et ils virent un vieillard. Il leur proposa d'entrer dans sa maison. Des qu'ils entrčrent, le vieillard les inspecta quelques minutes et aprčs il dit:
- Vous n'ętes pas autochtones, vous n'ętes męme pas de ce monde.
- Oui, nous ne sommes pas d'ici. Et comment vous avez deviné ça?
- Parce que tout le monde sait qu'il est interdit de sortir dans les rues dans la journée, et parce que vous avez des vętements extraordinaires, - répondit le vieillard.
- Mais que ce qu'est-ce que ce monde? Pourquoi il est interdit de sortir dans la journée? - demanda Michael.
- Vous voulez que je vous raconte l'histoire de ce monde. Alors, asseyez-vous et écoutez , - dit vieillard.
- Autrefois c'était un trčs beau monde. Tout fleurissait ici. Il avait beaucoup de fętes, tous les gens chantaient dans les rues. Toute l'année ici habitaient le bonheur, la gentillesse, la gaieté. Mais un beau jour dans notre monde est pénétrée la sorcičre Grabouilla. Elle a ensorcelé tout le monde. Elle a tué le bonheur, la gentillesse, la gaieté. Elle a endormi notre roi David et la reine Angéla. Et seulement trois enfants issus d'un autre monde peuvent libérer notre pays,--et il regarda avec attention les enfants.
- Et vous croyez que ce sont nous? - demanda Laly.
- Oui, je le crois. Et pour savoir il faut essayer si vous pouvez prendre ces armes. Ce sont les armes du prince Nicolas. Elles sont magiques, elles l'ont aidé dans tous les combats. Et des que le prince était mort, personne ne peut prendre ces armes - elles brűlent tous. Et le prince a prédit que seulement les enfants qui viendraient pour libérer notre monde pourraient utiliser ses armes. Alors, vous devez les essayer, - dit le vieillard, en montrant les armes au mur.
Les enfants, charmés de telle histoire, se levčrent et ayant un peu peur ils s'approchčrent des armes. C'était une épée, un arc et une petite fiole avec une liquide. Ils prirent ces choses et rien n'était passé. Et, voilŕ, ce sont eux qui doivent libérer ce monde et ces armes vont les aider.
- Donc, ce sont vous! - s'écria le vieillard, - Je vous donne la carte qui vous aidera a trouver le château de la sorcičre. Vous devez pénétrer dans le château et trouver le livre magique. Dans ce livre il y a la formule que vous devez apprendre et qui peux libérer notre monde. Aprčs il faut brűler ce livre. Et la sorcičre perdra toute sa forces magiques. Il existe encore une chose qui puisse vous aider mais je ne la connais pas, car ce truc se trouve dans un labyrinthe, lequel il faut passer pour arriver dans notre monde.
- Ah, oui! Moi, je suis passée la derničre, - dit Laly. - Et j'ai trouvé au sol une feuille mais je n'ai pas compris ce qui y était écrit. Voilŕ cette feuille, - elle donna la feuille au vieillard.
- C'est notre langue ancienne. Je la comprends un peu. Ici on écrit qu'on ne peut pas regarder dans les yeux de la sorcičre. C'est trčs importante. Et encore, dépęchez-vous, parce qu'on ne peut désensorceler le monde qu'a la derničre pleine lune du mai. Vous avez trois jours, donc, et il faut partir tout de suite. Voilŕ les provisions. Les armes vous aideront et dans la fiole c'est une baume pour quérir les blessures. Bonne chance!
Les enfants prirent les provisions, les armes, ils firent leurs adieux au vieillard et ils partirent.
C'était déjŕ la nuit, quand ils quittčrent la ville et ils arrivčrent vers la foret. Il faisait froid, et ils se mirent les vętements, que le vieillard leur avaient donnés.
- C'est dangereux d'entrer dans la foret de la nuit, - dit Sébastien.
- Mais nous n'avons pas le temps pour attendre le matin, - répondit Laly.
- Oui, c'est vrai, mais quel chemin il faut prendre? Ici il y en a deux, - dit Michael.
- Je pense qu'il faut prendre celui qui va tout droite, - proposa Sébastien.
- Moi aussi, - dit Laly.
- Et moi, je ne suis pas d'accord. Regardez l'autre, il est plus petit et il semble abandonné. Je crois que personne ne se décide pas d'aller vers le château de la sorcičre. C'est pour ça il est abandonné - dit Michael.
Mais Sébastien et Laly ne l'écoutaient pas, ils étaient déjŕ loin. Et Michael courut pour les rattraper. Aprčs quelques heures de marcher ils comprirent, qu'ils avaient pris une route fausse.
- Nous devions déjŕ atteindre un ruisseau, mais je ne le vois pas, - dit Laly, - et il me semble que la route se tourne vers le nord, et sur la carte on voit qu'elle se tourne vers le sud.
- Oui, tu as raison. Nous avons pris une route fausse, - approuva Sébastien. - Il fallait écouter Michael.
- Et oui, je crois qu'il faut revenir, - proposa Michael. - Mais je pense, que maintenant il faut nous reposer un peu. Vous voyez, qu'on n'a pas réussi a traverser la foret nocturne.
Le jour commencera a poindre dans quelques heures et nous reprendrons la route.
Le matin ils partirent et ils revinrent vers l'enfourcher. Ils prirent le chemin proposé par Michael. Le soir ils firent une halte sous un arbre. Sébastien fit un feu de bois et Laly grilla du pain. Tous pensaient au jour suivant.
- Et comment on va faire? - demanda Michael.
- J'ai un plan, - dit Sébastien. - Moi, je vais battre avec la sorcičre en attirant son attention. Toi, Laly, quand tu verras, qu'elle commence de me vaincre, tu dois engager le combat. Et pendant que nous attirons l'attention de la sorcičre, tu dois, Michael, pénétrer dans le château, de trouver un livre, d'écrire la formule nécessaire et brűler le livre.
A midi du lendemain ils atteignirent le château. Ils virent la sorcičre qui se promenait devant le château.
- Il faut commencer a agir, - dit Sébastien.
Il prit l'épée magique, Laly prit aussi l'épée et pour Michael il resta l'arc et le couteau. Laly se cacha derričre un arbre. Sébastien poussa un cri, la sorcičre aperçut l'enfant et essaya de l'attraper. Afin que la sorcičre était plus fâchée, Sébastien lui dit qu'il était venu de l'autre monde pour la tuer. A ce temps, Michael essaya de pénétrer dans le château. Mais la sorcičre l'aperçut et elle se précipita vers lui. Michael n'avait qu'un arc et le couteau, et ces armes ne pouvaient pas trop l'aider. Sébastien jeta a Michael son épée et il cria en anglais pour que la sorcičre ne comprenne pas:
- Michael, il faut changer le plan. C'est toi, qui va te battre et moi, je viens t'aider. Et Laly pénétrera dans le château. Michael tout comprit et il commença a lutter. Épée magique l'aidait mais la sorcičre commença a charmer Michael. Il ne s'abstint pas et il regarda dans les yeux de la sorcičre et tout de suite il s'endormit. Sébastien vit, que dans quelques secondes la sorcičre étranglerait Michael, et il sortit d'arbrisseau avec un cri belliqueux. La sorcičre se retourna et commença a combattre avec Sébastien.
Ce temps-la, Laly pénétra dans le château. Elle examina attentivement toutes les pičces en cherchant la bibliothčque, ou on pouvait trouver un livre magique. Enfin elle la trouva et elle aperçut dans un coin un grand livre. Elle se précipita vers ce livre, mais tout a coup une bęte noire furieuse l'attaqua. Elle poussa un cri, elle n'avait aucune arme. En face elle aperçut une épée, elle grimpa au rayon et jeta les livres au loup. Pendant qu'il reprenait ses sens elle sauta aux rayons suivants et elle prit l'épée. Le loup se lança pour l'attraper et il la blessa mais Laly réussit a enfoncer le couteau dans le cśur du loup. Elle descendit et elle se précipita vers le livre. Son pied blessé lui faisait mal. Elle trouva une formule pour désensorceler le monde, et elle l'écrit sur un feuille. Aprčs elle brűla ce livre. Et tout de suite la sorcičre, qui avait déjŕ endormi Sébastien perdit toute sa force magique, et Michael avec Sébastien se réveillčrent.
- Nous sommes vivants? Mais ou est Laly? - demanda Sébastien.
Ils entendirent un cri:
-Michael, Sébastien aidez-moi! Je suis blessée.
Michael prit la fiole avec un baume et ils vinrent dans la bibliothčque. Laly était assise sur le sol et pres d'elle se trouvait un loup mort.
- C'est le loup-garde. Il m'a blessé - prononça Laly.
- Voilŕ le baume. Il doit t'aider, - dit Michael.
Il frotta le pied blessé et tout de suite la blessure se cicatrisa.
C'était déjŕ la nuit, il ne leur restait qu'un jour. Il fallait se dépęcher. Ils ne firent aucun halte et vers le soir du jour suivant ils revinrent. Le vieillard les attendait déjŕ.
- Vous l'avez fait! Comment vous avez réussi?
- C'est une longue histoire, nous ne pouvons pas la raconter toute de suite - dit Sébastien.
- Bon, vous mangez un peu et nous irons au Palais-Royal.
Vers 11 heures 50 ils arrivčrent au château. Ils entrčrent dans la salle du trône. La dormait le roi et la reine. Laly lut la formule et toute de suite le roi et la reine se réveillčrent. Le château, qui était sombre et gris devint clair et brillant. Le soleil sortit des nuages, les oiseaux commencčrent a chanter, tout commença a fleurir. Les gens sortirent dans les rues et ils ne croyaient pas leurs yeux.
- Et ce sont vous qui avez libéré notre monde? - demanda le roi aux enfants.
- Oui, ce sont eux - dit vieillard.
- Je vous accorde les titres des princes et princesse - déclara le roi. - Vous pouvez venir ici quand vous voulez.
- Dans un mois c'est mon anniversaire- dit la reine.- Et je vous invite.
- Oh, ce serait formidable - dirent Michael et Laly.
- Mais nous avons oublié nos parents. Ils nous cherchent partout! - dit Sébastien.
- Non, n'avez pas peur. Tout le temps, que vous avez passé ici ce ne sont que quelques secondes dans votre monde, parce que le temps ici passe beaucoup plus vite que chez vous - répondit le roi.
- Oh, c'est trčs bon. Nous pouvons venir ici pour long temps, et les parents ne nous chercherons pas - dit Michael Bon, je crois qu'il faut revenir quand męme, - dit Sébastien.
- Au revoir et a bientôt, - dirent le roi et la reine.
- Au revoir, - répondirent les enfants.
En revenant, ils pensaient aux leurs aventures et au futur anniversaire de la reine...