La haine vouée à l'encontre de Bill Gates, ne cesse de croître de jour en jour, jusqu'à prendre des proportions démesurées. Un anti-culte devenu l'opiaçé d'une population enfévrée. Le pauvre milliardaire est devenu le symbole d'un certain capitalisme, et la cible de toute une marmaille de pseudo-communistes, de pseudo-anarchistes, ou de pseudo-révolutionnaires. Une chose est sûre: c'est que la réussite agaçe. Et plus elle est importante, plus elle est "louche" et décriée. Le sportif qui gagne tout est forcément dopé. Le business man qui cummule les succès, enfreind forcément les lois... La réussite personnelle, quand elle devient exhubérante, énerve; il faut alors , que tout prenne une forme quasi-démoniaque, comme si le jeune premier avait lié un pacte avec le diable.

Je ne dis pas qu'il ne faille effectuer aucun contrôle, car l'abus existe bel et bien. Mais quand la justice américaine ordonne à Microsoft de rendre publique le code source de son Windows, lors de son proçès; je ris bien. C'est quand même si peu démocratique de violer ainsi l'intégrité d'une licence. Et c'est bien paradoxal pour des autorités visant à respecter la démocratie entre les concurrences. Dès lors, l'affaire Microsoft devient intéressante, en cela qu'elle montre encore toute l'ambiguïté et la délicatesse du système démocratique.