Ma vieille Irlandaise
Belle Irlandaise qu'un demi-siècle n'a pas démodée
Le soleil a rouillé ton cou, rousselé ton dos,
Ce qui accentue la blancheur de ta peau
Mais ne te rend pas moins jolie pour autant
Je te désire et j'éprouve grand plaisir
À laisser sur toi errer le feu de mes yeux
Quand ma tête se pose sur ton ventre blanc
Je délire et je laisse chavirer mes pensées
Je veux te le dire ou bien te l'écrire
Avec les mots les plus doux, mais je n'en trouve pas
Qui soient assez beaux pour toi et qui puissent décrire
À quel point mon petit moi t'admire
L'éclat de tes yeux, la douceur de ta peau
M'ont fait oublier les rigueurs de l'hiver passé
Ta complicité, ta spontanéité, ton rire moqueur
Font de toi la plus belle de toutes les fleurs
Merci d'être ici et de m'avoir choisi
Pour devenir ton amant, ton ami
Et encore aussi merci de vouloir partager avec moi
Les jours, les nuits, les peines, les joies
La vie et... la mort aussi.
Chèvre Feuille
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