Qu'est-ce donc que ce nouveau ouèbe débile où ya même pas de gonzesses à oualpe en train de se faire tâter la Raison Pure à coup d'aubergines bien farcies ?



Et bien pour votre mécontentement général, une bande de vieux cons nostalgiques de la première heure des dernières années pré-SIDA (Sauvagement Introduit Dans l'Anus d'après certains), une bande de joyeux débiles sénilisant leur jeunesse enfouie, l'ont défouie. Au fond de leurs armoires, voici ce qu'ils en ont sorti, scotché entre une pile de vieilles canettes et de penthouzes délavés, mais aseptisé par voix Ouèbe et tout frais scannérisé.



Ce torchon, fanzine débilisant si l'on ne craint point de se répéter, mais il est bon parfois d'asséner des vérités dures bien que concises, ce monceau de raclure de fond de bidet abandonné au tréfond de quelque décharge publique et impudique, ce fanzine, donc, puisqu'il faut adopter la terminologie ringarde de ces années révolues, ils l'éructaient dans la années 87-89, encore dans les jupes de leur prof de philo et de D.S.s de math à rendre impérativement dans l'heure même, bordel, merde !



Ah ! Les années lycée ! Que de nostalgie, me direz-vous ? Et bien lorsque vous aurez lu DEBANDADE, le plus beau, le plus chaud, le plus désopilant des journaux étudiants des années Jack Lang, vous n'y reviendrez plus.



Et comme disait un ami à moi,



"Dieu envoie la viande,
et le diable les cuisiniers..."




bonsoâr,


Trijou des Bois

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