| 1963 | ||
ARECIBO: Le plus grand radiotélescope |
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| Avec ses 38778 panneaux d'aluminium, cette gigantesque cuvette de 305m de diamètre installée à | |||||||||
| Puerto Rico est désormais le plus grand instrument de radioastronomie au monde. Il a été construit | |||||||||
| proche de l'équateur dans le but d'étudier l'ionosphère et, sans doute, quelque planètes proches. | |||||||||
| Il permettra probablement l'étude des galaxies, des nuages de gaz ou des pulsars, grâce aux signaux | |||||||||
| radio qu'ils émettent naturellement. Arecibo est une cuvette fixe et balaie donc le ciel en fonction des | |||||||||
| déplacements de la terre. | |||||||||
| Aujourd'hui, Arecibo sert entre autre, au programme SETI (Search for Extra Terrestrial Intelligence). | |||||||||
| Ce programme recherche des signaux radios non naturels pouvant provenir de civilisations | |||||||||
| extraterrestres. | |||||||||
Résolution de l'énigme des radiosources ultralumineuses |
Février 1963 |
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| Ces radiosources sont observées depuis 1961 en optique par ALLAN SANDAGE de la Carnegie | |||||||||
| Institution. Mais personne n'arrive à comprendre leur spectre, jusqu'à ce jour de février 1963 ou, | |||||||||
| MARTEEN SCHMIDT, examine l'intrigant spectre de 3C273 obtenu du mont Palomar. Il se rend compte | |||||||||
| qu'il s'agit des raies de l'hydrogène, mais décalées de 16% vers le rouge. Il en parle aussitôt à JESSE | |||||||||
| GREENSTEIN qui travaille sur le spectre de 3C48, mais dans ce dernier, pas d'hydrogène. les deux | |||||||||
| savants ne tardent pas à découvrir en fait, que les raies correspondent à du magnésium, de l'oxygène | |||||||||
| et du néon, mais le décalage est de 37% vers le rouge. Ces décalages semblent donc être des | |||||||||
| vitesses de récession dues à l'expension de l'Univers. | |||||||||
| En conclusion, plus un objet est lointain, plus il paraît nous fuir rapidement et sa lumière semble | |||||||||
| décalée vers la partie rouge du spectre. 3C273 et 3C48 sont des objets d'une grande luminosité | |||||||||
| situés aux limites de l'univers connu. On pense alors, que l'on pourra répondre à la question: | |||||||||
Quel sera le destin de l'Univers |
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| Aujourd'hui, nous savons que ces objets désormais nommés QUASARs ( QUAsi Stellar Astronomical | |||||||||
| Radiosources), fort disparates, ne peuvent pas nous renseigner sur l'expansion de l'Univers. Il | |||||||||
| semblerait qu'ils doivent leur luminosité à des trous noirs auxquels ils seraient associés au centre | |||||||||
| des galaxies. | |||||||||
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