| Dimanche, 6 août: Kingston
Température : Nuageux et pluvieux 21 - 22 o C Lever à 6h25. Vers 8h, on est allé au kiosque demander si on pouvait avoir une place au quai avec services. On était les premiers sur la liste d’attente car Mario avait fait une demande par radio VHF. Il y avait des activités sportives "Triathlon"; les rues étaitent fermées et pleines de monde. On a marché de 8 h jusqu’à 12h15. Entre temps, on a pris une pause chez Boka’s, ils ont de très bons bagels. En revenant à la marina, on a une place qui nous attend dans le vieux bassin. Ce sont les anciennes installations portuaires de l’époque, le bassin a été réamenagé depuis quelques années seulement. Alors on déménage, nous sommes restés sur le bateau quelque temps pendant que la pluie passe et sommes repartis se promener dans la ville. On s’arrête pour manger une poutine vers 14h, pas du genre qu’on connait, celles-la sont du genre maison avec du cheddar râpé. Nous avons commandé de la pizza pour souper. Soirée tranquille. Lundi, 7 août: Kingston —
Prescott
Lever : 6h30. Il pleut ce matin. On est allé faire des provisions pour 2 jours, car on prévoyait ancrer avant d’arriver à Prescott. Ça ne s’est passé comme on prévoyait. On est parti à 11h pour arriver à 13h à Brakey Bay où on voulait ancrer. On a tenté de mettre l’ancre à 3-4 reprises, elle ne tenait pas. On a alors continué avec l’idée d’ancrer entre 2 îles de Brockville, mais il y avait des avis aux petites embarcations d’orage violent. On s’est rendu à Prescott qui donnait une très bonne protection. On est fier de notre journée, 9 heures ou presque de voile, c’était formidable. Les Milles-Îles étaient désertes. Il n’y avait personne sur l’eau, si on a croisé 15 embarcations, c’est beau. Rien de comparable avec l’aller où ça passait continuellement. On a pu enfin voir et prendre des photos, c’était beaucoup plus stable; pas de vagues et vent arrière. Boomerang filait à toute allure. On atteignait 6.2 noeuds et en surfant , 7 noeuds et + très régulièrement. Après avoir tenté d’ancrer au Nord-Est de l’île Wolfe, on a laissé seulement la grand-voile et c’est avec elle qu’on a fait les 40 quelques milles restants jusqu’à Prescott. Très belle journée de voile et le moteur est en repos depuis une semaine et j’adore ça! P.S. On a entendu un Pan-Pan au VHF concernant un plongeur manquant
parmi un groupe en excursion.. On a appris que le plongeur de 37
ans avait été retrouvé mais n’a pas survécu.
Mardi, 8 août: Prescott —
Cornwall
Lever à 6h40. Ça doit faire environ 1 semaine qu’on n’avait pas eu de journée humide. Le trajet à la voile se fait bien car le courant ajoute en moyenne 1 noeud à notre vitesse sur l’eau. Donc, même si le vent nous pousse à 4 noeuds, on fait un bon bout de chemin. Après le pont International de Cornwall (Centrale Moses Sanders), le courant atteignait tout près de 2.5 noeuds, la centrale devait fonctionner à plein régime ( près de 17h). Notre vitesse sur le fond atteignait 8.2 noeuds par moment. La majorité du trajet s’est fait à la voile sauf rendu au couloir étroit menant aux écluses américaines. Le vent était un peu plus variable que d’habitude, me fesant sacrer par moment, chose très rare. On a été chanceux, on n’a pas attendu aux écluses américaines; juste le temps de s’amarrer et avertir les éclusiers de notre présence, sans arrêter le moteur. À l’écluse Iroquois, à laquelle on pensait passer rapidement vu qu’on ne s’amarre pas et qu’on n’a pas a mettre de défenses, on a dû attendre une trentaine de minutes. En arrivant à la marina, on a fait le plein d’essence, soupé
et ensuite pris une bonne douche. Coucher : 21h50.
   Mercredi, 9 août: Cornwall
— Marina Campi, Valleyfield
Lever : 7h40. Il a eu des orages cette nuit. Ce matin, on avait une innondation dans le bateau, car j’avais mal fermé le hatch ( Line). Mario a tout essuyé, on s’est rendu compte qu’il y en avait pas mal d’eau sous le plancher de teck.. Environnement Canada prévoyait des vents de 10 à 15 noeuds aujourd’hui, en partant, ce matin, ça ressemblait déjà à 15 noeuds. Un peu plus tard, des embruns arrachés étaient visibles sur le bout des vagues, donc 20 noeuds ou plus. Avant Valleyfield, la barre était dure à manoeuvrer tellement les vagues et le vent forçaient. Quand est venu le temps de descendre la grand-voile, on a réellement pris conscience que le vent était très fort et que les vagues étaient très rapprochées et creuses. L’étrave y plongeait et Line se fesait mouiller le derrière au mât à descendre la voile qui demeurait en l’air par la force du vent. Quelle courte randonnée! mais épuisante physiquement. Le vent a été présent toute la journée. 21h15, il vente encore et il a pleut. On est allé souper chez Mike’s. Pendant le souper, il a
commencé à pleuvoir. On a attendu une quinzaine de minutes.
Quand la pluie a diminué, on est parti. Ça nous a permis
de faire une marche rapide de 20 minutes, on ne s’est pas fait trop tremper
et ça va sûrement aider à digérer le souper.
Quelques statistiques avec grand-voile seulement:
Jeudi, 10 août: Marina Campi, Valleyfield
— Club nautique Deux-Montagnes
On s’était levé à 6h15, il fait beau. La nuit passée, pour faire changement, il a pleut. On a été chanceux pour passer sous les ponts levants, il n’y a eu aucune attente; ils les levaient pour faire passer une barge juste devant nous. 12h40: On attend encore à l’écluse, au soleil et il fait chaud. On est 5 bateaux qui attendent, dont un voilier, Mirage 25, qui vient d’Oka. Quant à attendre, on en profite pour dîner. 13h10: L’éclusieur vient de dire se se préparer: " Préparez vous petites embarcations, on va vous prendre en descendant". On a dû attendre encore ½ heure dans l’écluse avant de descendre. On est à l’épaule avec l’autre Mirage. Son propriétaire roule à deux moteurs, un inboard et un outboard. Il avait un bateau moteur auparavant, retournera-t-il à ses premiers amours? Après être sortis de la dernière écluse, on a fait de la voile jusqu’au CNDM, excepté dans la passe de l’île Dowker, Mario est très content et termine ce voyage en beauté en faisant une moyenne de 5.3 noeuds. FANTASTIQUE! Le retour s’est fait plus vite qu’on croyait; courant et vent, et le fait d’avoir de la difficulté ou l’impossibilité de mouiller à cause de notre ancre. On a dû changer nos plans souvent, parfois même à la dernière minute. Leçon qu’on a tiré de ce voyage: si vous allez sur le lac Ontario, ayez une ancre qui tient dans les algues. Millage total : 404
 |
