Collectionner les timbres
de Haute Volta et du Burkina est un parcours historique plein
de rebondissement. De 1906 à 1917 la region de Haute Volta
utilisa les timbres du Haut-Senegal et Niger dont elle relevait.
En 1919, elle prit le nom de Haute Volta et eut ses timbres propres
de 1920 à 1931. En 1932, la Haute Volta fut partagée
entre la Cote d'Ivoire, le Niger et le Soudan (actuel Mali) dont
les differents timbres fut utilises. De 1944 à 1958 la
Haute Volta demantelée puis reconstituée (1947)
utilisa les timbres de l'AOF jusqu'en 1958 dernière année
d'emission (l'AOF atteindra 1959). Les timbres voltaiques portant
l'inscription Republique de Haute Volta furent emis en 1959, puis
de 1960 année de son indépendance à 1984,
date à laquelle la Haute Volta pris le nom de Burkina Faso,
les timbres suivirent le mouvement. De 1932 à 1959 il n'y
eut pas d'emission de timbres pour la Haute Volta. Les conséquences
de cette houleuse periode se manifeste par l'existence de timbres
de Cote d'Ivoire montrant la Mosquée de Bobo Dioulasso
figure1a,figure
1b, capitale economique
et deuxième ville de Haute Volta et, de timbres de Haute
Volta recyclés pour la Cote d'Ivoirefigure 2.
La première serie de
42 timbres repertoriés 1 à 42 dans les catalogues
de Scoot (USA) et d'Yvert et Tellier (france) va de 1920 à
1928 et ces timbres ont en commun la figuration en position centrale
d'un homme enturbané (vraisemblablement un Touareg) armée
d'un fusil assis sur un dromadaire voir figure 3.