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Dernière révision : Janvier 2004
Le quartier des affaires se trouvait autrefois le long de la rue Saint-Jacques, dans le Vieux-Montréal. L'actuel centre-ville fut construit à partir de la fin des années cinquante. Il est aujourd'hui le plus important centre commercial au Canada avec plus de 3 000 commerces. Les gratte-ciels de Montréal abritent aussi les sièges sociaux et les succursales de grandes sociétés canadiennes et étrangères. Montréal possède la plus grande ville souterraine au monde. Carrefour culturel cosmopolite, c'est au centre-ville que se déroulent, chaque année, de grands festivals d'envergure internationale.
Les informations sont présentées sous les cinq pôles d'attractions que voici:
Le Mille Carré
Doré
Maison James Ross, Maison John Kenneth L. Ross, Maison
Angus, Maison Davies, Ravenscrag, Hôpital Royal
Victoria, Réservoir McTavish, Maisons Laydy Meredith
et Meredith, Maison Clarence de Sola, Maison Cormier, Rue du
Musée, Rue Sherbrooke, Église
presbytérienne St.Andrew & St.Paul, Musée
des beaux-arts, Église Erskine & American,
Appartments Le Château, Magasin Holt Renfrew,
Hôtel Ritz Carlton, Maison Stephen.
Les environs du Square
Dorchester
Cours Mont-Royal, Square Dorchester, Place du Canada,
Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, Église
anglicane St.George, 1000 de la Gauchetière,
Église anglicane St.George, Centre Molson.
Les environs de la Place
Ville-Marie
Place Ville-Marie, Hôtel Reine-Élizabeth,
Ville souterraine, Avenue McGill College, Musée
McCord, Université McGill, Place Montréal
Trust, Centre Eaton, Station de métro McGill,
Métro de Montréal, Promenades de la
Cathédrale, Cathédrale Christ-Church, Square
Phillips, Rue Sainte-Catherine, Église St.James
United, Quartier de la fourrure.
Les environs de la Place des
Arts
Place des Arts, Musée d'art conttemporain,
Complexe Desjardins, Complexe Guy-Favreau, Quartier chinois,
Palais des Congrès, Boulevard Saint-Laurent, Monument
National.
Les environs de la Place
Émilie-Gamelin
Place Émilie-Gamelin, Station centrale, Rue
Saint-Denis,Terrasse Saint-Denis, Bibliothèque
nationale, Théâtre Saint-Denis, Cinéma
ONF, Cinémathèque québécoise,
UQAM, Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, Le Village, Square
Viger, Ancienne école des HEC, Union
française.
(MÉTRO PEEL)
Cet ancien quartier résidentiel, d'une superfie d'un mille carré, abritait au tournant du siècle 70% de toutes les richesses canadiennes. C'était l'Âge d'Or de Montréal à l'époque victorienne! Les barons montréalais firent fortune dans le commerce de la fourrure, du transport maritime, ferroviaire et dans le secteur manufacturier. Beaucoup d'entre eux, les McGill, McTavish, Stephen, Ross et Allan, étaient d'origine britannique, surtout écossaise. Leurs grandes résidences de styles éclectiques sont caractéristiques de l'époque victorienne. Aujourd'hui, les tours du centre-ville occupent la majeure partie du centre-ville mais il reste encore, sur les flancs du mont Royal, plusieurs belles maisons dont plusieurs appartiennent aujourd'hui à l'Université McGill.
Au 3490, rue Peel:
Maison Angus:
Construite dans un style rustique en 1894 (architecte: Edward Maxwell). Maison jumelée (deux logements) en grès du Nouveau-Brunswick avec une toiture en cuivre oxydé. Elle fut la résidence de William Forest Angus, propriétaire des usines Angus de la compagnie du Canadien Pacifique. Elle abrite aujourd'hui des salles de cours de l'Université McGill.
Au 3644, rue Peel:
Maison James Ross:
Construite en 1890 (architecte: Bruce Price) pour l'ingénieur principal de la compagnie du Canadien Pacifique. Mélange de grès chamois, de granite rose et d'ardoise. Elle abrite depuis 1948 la Faculté de droit de l'Université McGill.
Au 3647, rue Peel:
Maison John Kenneth L. Ross:
Fils de James Ross, John Kenneth L. Ross dépensa toute la fortune de son père dans les courses de chevaux, les yachts et les voyages. La maison est de style Beaux-Arts et date de 1909 (architectes: Edward et William Sutherland Maxwell). Elle abrite aujourd'hui un annexe de la Faculté de droit de l'Université McGill.
Au 1020, avenue des Pins Ouest:
Maison Davies:
Maison de calcaire gris, construite dans un style néo-classique en 1906. Mortimer Barnett Davies fut le fondateur de l'Imperial Tobacco et président honorifique de l'Université McGill.
Sur l'avenue des Pins Ouest:, au bout de la rue Peel:
Ravenscrag:
Plus grande maison du Mille carré doré (70 pièces), la résidence de Sir Hugh Allan, propriétaire d'une importante flotte de bateaux à vapeur, fut construite de 1861 à 1864 en s'inspirant des villas toscanes. La maison fut surnommée "Ravenscrag" (nid de corbeau). L'homme le plus riche du Canada au tournant du siècle pouvait observer ses bateaux dans le port, du haut de sa tour carrée. Le bâtiment abrite aujourd'hui une institution psychiatrique appartenant à l'hôpital Royal-Victoria.
Sur l'avenue des Pins Ouest:, à l'est de Ravenscrag:
Hôpital Royal Victoria:
Donald Smith et George Stephen, de la compagnie du Canadien Pacifique, offrirent chacun 500 000$ à la Ville de Montréal pour construire cet hôpital anglophone, de style château, qui ouvrit en 1894. Reconnu pour ses services de neurologie.
Usine de pompage McTavish:
Bâtiment de style château construit de 1928 à 1932 (architecte: Charles J. Desbaillets). Autrefois à ciel ouvert, le réservoir d'eau potable fut recouvert pour des raisons hygiéniques (proximité de l'hôpital Royal-Victoria).
Au 1110, avenue des Pins Ouest:
Maison de Lady Meredith:
Maison construite en 1894 dans un style éclectique, en brique, en grès et en terre cuite rouge du Nouveau-Brunswick (architecte: Edward et William Maxwell). Henry Vincent Meredith, président de la Banque de Montréal, épousa la nièce de Hugh Allan, Isabella Brenda Allan Meredith (Lady Meredith). La maison fut surnommée "Ardvana", mot amérindien signifiant "paradis". Le bâtiment abrite aujourd'hui la faculté de Médecine de l'Université McGill.
Au 1130, avenue des Pins Ouest:
Maison Meredith:
Maison construite en 1904-05 en brique rouge et en grès chamois (architectes: Frères Maxwell). Porche surmonté d'un fronton, cheminées et tourelle circulaire.
Au 1374, avenue des Pins Ouest:
Maison Clarence de Sola:
Maison de style hispano-mauresque en terre cuite, construite en 1913-14, rappelant les origines de Clarence De Sola, fils du premier rabbin de la synaguogue Spanish & Portugese. Il fut Consul de Belgique et un grand sioniste. La maison a 8 étages du côté de la pente.
Au 1418, avenue des Pins Ouest:
Maison Cormier:
Construite dans un style Art-Déco, en 1930, pour l'architecte montréalais Ernest Cormier. Pierre Elliott Trudeau, ancien premier ministre du Canada, fut le dernier propriétaire de cette maison.
Sur la rue du Musée:
Au 3685, rue du Musée:
Maison de Rodolphe Forget:
Villa en grès chamois d'inspiration italienne construite en 1912 (architecte: J.-Omer Marchand) pour le père de Thérèse Casgrain, Sir Rodolphe Forget, qui fut député conservateur dans Charlevoix, président de la Bourse de Montréal et un des fondateurs des compagnies Montreal Street Railway et Montreal Light, Heat & Power. La maison fut aussi habitée par le sénateur Donat Raymond, ancien propriétaire du club de hockey Les Canadiens de Montréal.
Au 3655, rue du Musée:
Maison Lafleur:
Cette maison fut la résidence du docteur Henri Lafleur et abrite aujourd'hui le Consulat de la Russie.
Au 3636, rue du Musée:
Club De Sola:
Maison de stuc et de calcaire gris construite en 1923. Elle abrite aujourd'hui le seul club privé du Canada offrant des viandes kasher.
Au 3617, rue du Musée:
Maison Molson:
Construite en 1911-12 en brique rouge et en grès chamois pour Herbert Molson (famille des brasseurs). Le Consulat de la Russie loge aujourd'hui dans cette maison.
Au 3501, rue du Musée:
Maison Wilson:
Maison construite en 1919 en calcaire et en brique chamois pour le sénateur Joseph Marcellin Wilson. Elle fut rénovée par la Déléguation commerciale de la Pologne.
Rue Sherbrooke Ouest:
Artère principale du Mille carré doré créée en 1840. Elle est bordée de vieilles résidences victoriennes, de grands hôtels, d'églises, de galeries d'art et de boutiques haut-de-gamme. Située en bordure d'un plateau, elle fut longtemps la limite nord de la ville. C'est aujourd'hui l'une des plus longues rues de Montréal. Sir John Coape Sherbrooke (1764-1830) fut Gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique.
Angle nord-est de la rue Redpath:
Église presbytérienne St.Andrew & St.Paul:
Église néo-gothique, construite en 1930, avec un intérieur en pierre grise et un portique latéral . Il faut voir le vitrail au-dessus du maître-autel.
Au 1379, rue Sherbrooke Ouest:
Musée des beaux-arts de Montréal:
Fondé en 1860, c'est le plus ancien musée d'art au Canada. Cet édifice de style beaux-arts (architectes: Frères Maxwell) fut inauguré en 1912. Le pavillon Jean-Noël Desmarais (aile sud), conçu par le célèbre architecte Moshe Safdie, a ouvert ses portes en 1991. Collection permanente et expositions temporaires dans 65 salles; boutique spécialisée, librairie, restaurant et cafétéria.
Au 1339, rue Sherbrooke Ouest:
Église Erskine & American:
Église de style néo-roman construite en 1894 (architecte: Alexander C. Hutchison), en pierre grise bossée et en grès. Son architecture est représentative du courant richardsonien à Montréal. La tour carrée et ses quatre pignons, la rosace et les vitraux "Tiffany" proviennent de la première église du square Dominion (aujourd'hui Square Dorchester).
Au 1321, rue Sherbrooke Ouest:
Appartements Le Château:
Premier édifice à appartements de luxe à Montréal, construit en 1925 pour Pamphile DuTremblay, président du journal La Presse. Belle cour intérieure avec fontaine.
Au 1300, rue Sherbrooke Ouest:
Magasin Holt Renfrew:
Édifice de style moderne construit en 1937 avec un parement en calcaire de l'Indiana (architectes: Ross et MacDonald). Holt Renfrew fut fondé à Québec en 1837 par William Samuel Henderson qui devint plus tard le "fourreur officiel de la Couronne".
Au 1228, rue Sherbrooke Ouest:
Hôtel Ritz Carlton:
Hôtel construit en 1912 dans un style néo-renaissance. Elizabeth Taylor et Richard Burton s'y mariaient pour la première fois en 1964. L'hôtel fait maintenant partie de la prestigieuse chaîne Kenpinski.
Au 1440, rue Drummond:
Maison George Stephen:
George Stephen fut le premier président du Canadien Pacifique et fut fait baron Lord Mount Stephen pour avoir contribué à la construction du chemin de fer transcontinental canadien. Construite dans un style néo-renaissance de 1880 à 1883, cette maison abrite, depuis 1925, un club privé de gens d'affaires. L'intérieur est richement décoré de bois d'essence rare (acajou, ébène, bois de satin du Ceylan), de marbre, d'or et d'onyx.
LES ENVIRONS DU SQUARE DORCHESTER:
(MÉTRO PEEL)
Sur la rue Peel:
Les Cours Mont-Royal:
Ancien hôtel de luxe transformé, en 1988, en complexe multi-fonctionnel (boutiques haut-de-gamme, cinémas, bureaux et appartements de luxe). L'hôtel Mont-Royal fut, en 1922, le plus grand établissement hôtelier de l'Empire britannique abritant 1 046 chambres. À partir des Cours Mont-Royal, vous pouvez accéder, par le souterrain, à la station de métro Peel et au Carrefour L'Industrielle-Alliance (ancien magasin Simpsons).
Le long de la rue Peel, entre Sainte-Catherine et René-Lévesque:
Appelé Square Dominion jusqu'en 1988, il fut rebaptisé Square Dorchester en l'honneur de Lord Dorchester, ancien gouverneur de l'Amérique du Nord britannique. Trois statues ornent la place: Le monument aux combattants de la Guerre des Boers (Afrique du Sud, 1899-1902), Sir Wilfrid Laurier, premier Premier ministre francophone du Canada et le poète écossais Robert Burns (1759-1796). Au nord du square, l'édifice Dominion Square abrite le Centre Infotouriste. On trouve plusieurs bureaux de change dans les environs. Point de départ de plusieurs tours de ville en autocar et en calèche. La tour de la CIBC (construite en 1962), au sud-ouest du square, fait 45 étages de hauteur.
Sur la rue Metcalfe:
Édifice Sun Life:
Édifice de granite de style Beaux-Arts, construit en plusieurs étapes, de 1913 à 1933. Ce fut jadis le plus grand édifice de l'Empire britannique pouvant accueillir 2 500 employés (1 800 fenêtres). Lors de la Deuxième Guerre mondiale, l'Angleterre y entreposa, au 3e sous-sol, ses réserves d'or et ses bons du Trésor. L'intérieur est en marbre et en bronze.
Au sud du boulevard René-Lévesque:
Place du Canada:
Sur la place, face au boulevard René-Lévesque, on voit la statue de Sir John A. MacDonald, premier Premier ministre du Canada. Il regarde l'ancien Premier ministre francophone, Sir Wilfrid Laurier, de l'autre côté du boulevard. Plus au sud, un autre monument commémoratif honore les soldats canadiens tombés à la bataille de Vimy, durant la Première Guerre mondiale. L'hôtel Marriott (Château Champlain) loge dans un gratte-ciel surnommé la "râpe à fromage" par les Montréalais et conçu par l'architecte Roger D'Astous (Pyramides olympiques).
À l'est de la Place du Canada:
Cathédrale Marie-Reine-du-Monde:
Construite dans un style néo-renaissance entre 1870 et 1878, puis achevée entre 1885 et 1894 par Monseigneur Ignace Bourget sur des plans de Victor Bourgeau. Après l'incendie de la Cathédrale Saint-Jacques plus à l'est, Monseigneur Bourget décida d'ériger un symbole du catholicisme triomphant en plein coeur d'un quartier anglophone et protestant. La Cathédrale est une "presque-réplique" de la Basilique Saint-Pierre-de-Rome, au quart des dimensions originales. Les statues de la façade représentent les saints patrons des paroisses du diocèse montréalais en 1895. À l'intérieur, on peut voir un superbe baldaquin en cuivre, recouvert de feuilles d'or, datant de 1900. L'archevêque de Montréal est le cardinal Jean-Claude Turcotte.
Rue de la Gauchetière, derrière la Cathédrale:
Le 1000 de la Gauchetière:
Le plus haut gratte-ciel de Montréal fait 204 mètres de hauteur. L'édifice de 51 étages abrite le siège social de SNC/Lavallin et est relié à un réseau piétonnier souterrain: boutiques, restaurants, amphithéâtre Bell (patinoire intérieure et location de patins) qui donne accès à la Place Bonaventure, au terminus de la STRSM, à la gare Windsor et au Centre Molson.
Sur le boulevard René-Lévesque, à l'ouest de la Place du Canada:
Tour IBM-Marathon:
Gratte-ciel en verre de 47 étages construit en 1991 par les architectes new-yorkais, Kohn, Pedersen et Fox. La verrière, au niveau de la rue, abrite un jardin de bambous.
Sur la rue de la Gauchetière, derrière la tour IBM-Marathon:
Église anglicane St.Georges:
Construite en 1869-70, cette église anglicane de style néo-gothique est en grès chamois importé du Nouveau-Brunswick. Le plafond de bois, à l'intérieur, est à voir. La tapisserie et la chaire dans la chapelle furent données par l'abbaye de Westminster et furent utilisées lors du couronnement de la reine Élizabeth II en 1952.
Rue de la Gauchetière, en face de l'église St.George:
Gare Windsor:
Construite en 1887-89 selon les plans de l'architecte new-yorkais Bruce Price, cette gare de style néo-roman reflète l'influence du grand architecte américain Henry Hobson Richardson. Elle abrita le siège social et le terminus ferroviaire de la compagnie du Canadien Pacifique. Elle sert aujourd'hui de terminus aux trains de banlieues.
Rue de la Gauchetière, voisin de la gare Windsor:
Centre Bell:
Nouveau foyer du Club de hockey Les Canadiens de Montréal depuis 1996, ce nouvel amphithéâtre peut accueillir jusqu'à 21 000 spectateurs (138 loges vitrées) pour une joute de hockey de la Ligue nationale. On y présente aussi divers spectacles. Depuis la fondation du Club Les Canadiens de Montréal, l'équipe montréalaise a remporté 24 fois la coupe Stanley (la dernière fois en 1993). Le complexe abrite aussi la boutique de souvenirs "Les Canadiens" et un restaurant.
Quatre (4) quadrilatères à l'ouest de la Place du Canada et du Square Dorchester, entre Sainte-Catherine et Maisonneuve:
Rue Crescent:
Il semble que lors de sa création en 1860, cette rue fut ouverte en demi-cercle ("crescent") en face d'une terrasse appelée Belle-Vue, au nord du boulevard Dorchester (aujourd'hui boul. René-Lévesque). C'est aujourd'hui une des rues les plus animées du centre-ville, bordée de bars, de restaurants et bistros, de pubs et de cafés-terrasses. La rue Crescent est fréquentée par une clientèle majoritairement anglophone.
LES ENVIRONS DE LA PLACE VILLE-MARIE
(MÉTRO McGILL)
Entre Cathcart et René-Lévesque, à l'extrémité sud de l'avenue McGill College:
Complexe multi-fonctionnel de 42 étages au revêtement d'aluminium, inauguré en 1962 (architecte: Ioch Ming Pei). Le complexe fut construit sur une tranchée de voie ferrées menant au tunnel sous le mont Royal. La Place Ville-Marie est de style cruciforme et évoque les origines religieuses de Montréal. Elle englobe 330 000 pieds carrés d'espace locatif (loyer de 20$ à 24$ le pied carré en 1998). La Banque Royale est un des principaux occupants de la tour à bureaux. Près de 15 000 personnes travaillent dans ce complexe relié à la ville souterraine (un tunnel mène au Centre Eaton, au nord, et au sud, à l'hôtel Reine-Élizabeth, à la Gare centrale et à la Place Bonaventure). C'est sous la Place Ville-Marie qu'on a aménagé les premières galeries de la ville souterraine. Sur l'esplanade (belle vue sur l'avenue McGill College et le mont Royal), on voit une sculpture de bronze dans une fontaine, intitulée "Présence féminine" ("Female Landscape") de l'artiste Gerald Gladstone.
Au sud de la Place Ville-Marie, sur le boulevard René-Lévesque:
Hôtel Reine-Élizabeth:
Hôtel d'environ 1 000 chambres construit par le Canadien National à la fin des années 1950, aujourd'hui propriété de la compagnie du Canadien Pacifique. John Lennon et sa compagne, Yoko Ono, y firent un "Bed In" pour protester contre la guerre du Vietnam, en 1969. Son chic restaurant Beaver Club perpétue l'habitude montréalaise du "bien manger, bien boire".
Beaver Club:
Club privé très sélect, fondé en 1785 (aujourd'hui disparu) par 19 marchands de fourrures écossais, anglais et canadiens-français. Tous les membres admis pouvaient se vanter d'avoir passé au moins un hiver dans le Nord-Ouest. La devise du Club était "Courage dans l'adversité". Chaque hiver, les membres du Club tenaient de fastes banquets inaugurés par des cérémonies de calumet de paix et plusieurs toasts officiels. On s'y racontait de grands voyages et on fêtait jusqu'aux petites heures du matin. Les banquets avaient lieu tous les quinze jours, à des endroits différents, puisque le Club n'avait par de siège social permanent.
Elle fit son apparition vers 1962 avec l'ouverture de la Place Ville-Marie. Selon les dernières données de Tourisme Montréal (2003), le réseau piétonnier souterrain couvre aujourd'hui plus de 3 millions de mètres-carrés en superficie et s'étend sur plus de 30 kilomètres de galeries et de passages donnant accès à 89 immeubles à bureaux,, 17 immeubles à appartements et 8 hôtels (4 137 chambres). Cette véritable ville intérieure abrite 2 727 logements, 929 commerces-détaillants, 300 comptoirs-restos, 50 restaurants, 19 salles de cinéma, 10 salles de spectacles, 3 salles d'expositions, 3 centres de conférences, 9 centres sportifs, 30 cliniques médicales et dentaires, 5 universités (incluant l'Université de Sherbrooke au métro Longueuil), 10 stations de métro, 6 terminus d'autobus et gares ferrroviaires.
Avenue McGill College:
Les tours post-modernes sont en retrait de l'avenue pour dégager la vue sur le mont Royal, sur l'Université McGill et l'hôpital Royal-Victoria. Au centre de l'avenue, des pommetiers décoratifs, arbres-emblêmes de la ville de Montréal. On a une très belle vue sur l'avenue McGill College, surnommée les petits Champs-Élysés de Montréal, du haut de l'esplanade de la Place Ville-Marie.
Oeuvre de l'artiste franco-britannique, Raymond Mason, en résine de polyester stratifiée avec traitement de polyuréthane. Mesurant 3,14 mètres de haut, 8,6 mètres de long et 3,2 mètres de large et présente 65 personnages sur quatre paliers décroissant. Cette foule évoque la dégradation de la race humaine. Au fur et à mesure que la lumière se perd dans la foule, l'atmosphère se dégrade pour symboliser la fragilité de notre espèce.
Cette version montréalaise de l'oeuvre est la deuxième grande foule sculptée par Raymond Mason. La première "Foule illuminée" fut créée 20 ans plus tôt, en bronze, selon des dessins éxécutés sur le boulevard Saint-Michel à Paris. Elle fut exposée, en 1968, à la galerie Pierre Matisse de New York. Elle fut achetée par l'État français et installée, en janvier 1986, dans le Jardins des Tuileries, à Paris, à environ 150 mètres de la Place de la Concorde.
"Le banc du secret":
Oeuvre en bronze de Léa Vivot, Canadienne d'origine tchèque. Le jeune garçon chuchote un secret à l'oreille de la jeune fille. Il tient une pomme à la main. On peut voir les secrets de citoyens du monde entier gravés dans le bronze du banc. L'oeuvre (1988) se trouve près du trottoir ouest de l'avenue McGill College.
Au 690, Sherbrooke ouest, à l'est de l'avenue McGill College:
Musée McCord d'histoire canadienne:
Édifice construit en 1906, rénové et agrandi en 1992. Le musée présente des objets datant du XVIIIe siècle à nos jours, héritages de Montréal, du Québec et du Canada. Belle exposition sur les Amérindiens. À l'extérieur du bâtiment, près de l'entrée principale, une oeuvre de Jusipi Nalukturuk inaugurée en 1992: "L'inukshuk" fut érigé sur une île du nord québécois et transporté, pierre par pierre, au musée. L'oeuvre mesure 3 mètres, pèse 9 tonnes et est composée de 200 pierres. le long du mur ouest du musée, sur la rue Victoria, on peut admirer une oeuvre de Pierre Granche intitulée "Totem urbain / histoire en dentelle".
Sur la rue Sherbrooke, à l'extrémité nord de l'avenue McGill College:
Université McGill:
Plus ancienne université de la ville, fondée en 1821. Elle fut construite sur des terrains concédés par James McGill, marchand de fourrures et philanthrope d'origine écossaise. Le campus du centre-ville s'étend sur 32 hectares et comprend 70 bâtiments. Il accueille chaque année près de 30 000 étudiants. Considérée comme l'une des meilleures universités du pays, McGill est composée de 12 facultés et 9 écoles. Elle est reconnue pours ses facultés de Médecine et de Droit. Elle est une des deux universités anglophones de la ville, avec l'Université Concordia. On peut y apprendre jusqu'à 30 langues étrangères différentes. Au centre du campus, à l'extrémité nord de l'avenue McGill College, le plus vieux bâtiment (c. 1839), de style néo-classique, abrite le pavillon des Arts. À l'ouest du pavillon des Arts, le Musée Redpath (1880-82) est le premier bâtiment canadien construit expressément pour abriter un musée (archéologie, botanique, géologie, paléonthologie).
James McGill (1774-1813):
Marchand de fourrures né à Glasgow, en Écosse, philanthrope, député de Montréal-Ouest et commissaire. Il légua le domaine Burnside, aujourd'hui l'université McGill, et la somme de 10 000 livres pour promouvoir l'instruction dans la province.
Sur l'avenue McGill College, côté ouest:
Place Montréal Trust:
Construite en 1988 au coût de 150 millions de dollars, cette galerie marchande (100 boutiques sur 5 niveaux) est éclairée par une superbe verrière à 45 mètres de hauteur. La tour de granit poli a une trentaine d'étages. Au niveau 1 de la galerie marchande, la fontaine de bronze souffle trois jets d'eau à chaque cinq minutes. Stationnement souterrain de 370 places.
Sur l'avenue McGill College, côté est:
Centre Eaton:
Galerie marchande (130 magasins sur 5 niveaux, 40 comptoirs-restos, 6 cinémas) reliée à la Place Montréal Trust (à l'ouest) et à la station de métro McGill (au nord). Au sud de la galerie, un tunnel mène à la Place Ville-Marie. La galerie est fréquentée par près de 400 000 personnes chaque semaine. Le taux d'occupation des locaux commerciaux y est de 90%. Voir la galerie de photos.
Station de métro McGill:
Construite en tranchée en 1966, cette station de métro est reliée à 10 édifices du centre-ville, environ 400 boutiques et 13 cinémas. Près d'un demi-million d'usagers empruntent le métro chaque semaine. Tout comme les deux-tiers des stations du réseau, la station McGill abrite quelques oeuvres d'art:
"C'est sur le sol qu'on prend appui pour s'envoler":
Maquette réalisée par Alain Cadieux, Richard Pergy et François Hébert (1991). Vue aérienne de l'île de Montréal derrière une paroi de verre. Un petit avion est incrusté dans le verre. La murale est située dans le couloir de la station de métro, entre le Centre Eaton et l'ancien magasin Eaton.
"Végétaux":
Bas-relief en terre cuite de Maurice Savoie situé à l'entrée de l'ancien magasin Eaton donnant sur la station de métro.
"La vie à Montréal au XIXe siècle":
Le long du quai du métro : Cinq panneaux de verre peint (Nicolas Sollogoub) furent installés en décembre 1974. Hommage aux Montréalais, de David M. Stewart, président de la compagnie MacDonald Tobacco. Chaque panneau évoque une scène montréalaise du XIXe siècle : La Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, le Séminaire des Sulpiciens, Jacques Viger et Peter McGill, un bateau à vapeur et l'activité économique de la ville.
Le métro de Montréal:
Le métro de Montréal fut inauguré en 1966. Le réseau de 4 lignes totalise 64 km et comprend aujourd'hui 65 stations, chacune d'elles conçue par des architectes différents. Entièrement souterrain, le réseau est constitué à 30% de tranchées et à 70% de tunnels creusés dans le roc. La technique française de "pneus sur rail" fut choisie pour un meilleur confort des passagers et pour réduire au minimum le bruit et les vibrations. Les rames de métro, conçues par Bombardier, comprennent 9 wagons (6 les fins de semaine) et roulent à 45 km/h. Les tunnels du métro de Montréal furent creusés à des profondeur allant jusqu'à 55 mètres, comme pour la ligne jaune qui passe sous le fleuve Saint-Laurent pour relier l'île de Montréal à l'île Sainte-Hélène et la rive sud.
Promenades de la Cathédrale:
Galerie marchande construite en 1987 sous la cathédrale anglicane. Elle est reliée aux magasins Eaton et La Baie ainsi qu'à la station de métro McGill. Pour financer les travaux de restauration de l'église, la paroisse loua son espace souterrain à un promoteur immobilier qui fit construire cette galerie souterraine. Durant le chantier de 16 mois, on creusa jusqu'à une profondeur de 20 mètres dans l'argile, sous l'église. 80 000 mètres-cubes de terre furent retirés. On enfonca ensuite 21 piliers à une profondeur de 20 mètres dans le calcaire afin de soutenir la cathédrale au-dessus de la galerie. La galerie a été rénovée en 1999.
Place de la Cathédrale:
Gratte-ciel en verre-miroir rose de 34 étages qui réflète l'image de la cathédrale anglicane. Les fenêtres des premiers étages en forme d'ogives et son toit en forme de clocher nous rappelle le style néo-gothique. Lors du chantier de construction en 1987, on a démoli le presbytère sur le site pour le reconstruire juste à côté de la tour et le réaménager en restaurant. L'actuel presbytère de la cathédrale est logé dans la tour.
Sur la rue Sainte-Catherine, angle Union:
Cathédrale Christ-Church:
Église de style néo-gothique construite en 1857 sur un terrain marécageux. Il s'agit de la cathédrale du diocèse anglican de Montréal. En 1927, on remplaca l'ancien clocher de pierre (3 millions de kg) par un clocher d'aluminium, plus léger, pour éviter que le bâtiment ne continue de s'enfoncer dans le sol argileux. Derrière l'église, dans les Jardins du Cloître, on peut voir un buste de Raoul Wallenberg, un diplomate suédois qui fit émettre des visas à 1 000 Juifs-Hongrois durant la Deuxième Guerre mondiale.
En face de la Cathédrale Christ-Church:
Square Phillips:
Au centre du square, on voit une oeuvre de Phillipe Hébert, la statue d'Édouard VII, mieux connu sous le nom du prince de Galles. Le square est entouré des premiers magasins de la rue Sainte-Catherine: Le magasin La Baie loge aujourd'hui dans l'édifice de l'ancien magasin Morgan qui s'était installé à cet endroit en 1886, à la suite des innondations dans le Vieux-Montréal. La célèbre bijouterie du joaillier anglais Henry Birks s'est installée à la même époque, à l'ouest du square Phillips, dans un beau bâtiment en grès beige.
Rue Sainte-Catherine:
Principale artère commerciale de la ville, la rue Sainte-Catherine étale ses magasins sur près de 15 km. Chaque année, elle est l'hôte du célèbre défilé du Père Noël, du défilé de la Saint-Patrick, du Festival des films du monde, du Festival international de Jazz et des FrancoFolies de Montréal.
Sur la rue Sainte-Catherine, entre City Councillors et Saint-Alexandre:
Église St.James United:
Ancienne église méthodiste aménagée en forme d'auditorium. Pour régler des difficultés financières, la communauté décida de faire construire, en 1926, des commerces et des bureaux sur sa façade de la rue Sainte-Catherine. L'intérieur en bois est surprenant.
Sur la rue Mayor, derrière l'église St.James, entre City Councillors et Bleury:
Quartier de la fourrure:
Il est sûr que la prospérité de Montréal est dû, à l'origine, au commerce de fourrure. L'importance de cette industrie a beaucoup diminué avec l'avènement des fourrures synthétiques et les mouvements écologistes de protection des animaux. Quelques manufacturiers, grossistes et détaillants logent toujours dans de vieux édifices industriels, sur la rue Mayor.
LES ENVIRONS DE LA PLACE DES ARTS
(MÉTRO PLACE DES ARTS)
Place des Arts:
Complexe artitistique et culturel abritant 5 salles dont la plus grande, la salle Wilfrid-Pelletier, peut accueillir jusqu'à 3 000 spectateurs. Chef-lieu de l'Orchestre symphonique de Montréal, des Grands Ballets canadiens et de l'Opéra de Montréal. L'esplanade donnant sur la rue Sainte-Catherine est le site du Festival international de Jazz, des FrancoFolies de Montréal et du cinéma à la belle étoile du Festival des films du monde. Depuis l'hiver 2001, on y célèbre aussi le festival Montréal en lumières. En février 2001, on parle du projet de construction d'une salle de concerts pour l'OSM et d'une tour à bureaux pour le Gouvernement du Québec dans l'ïlot Balmoral.
"Comme si le temps... de la rue"
Installation de Pierre Granche évoquant la forme des théâtres de l'Antiquité. Les carrelages et les structures d'aluminium dans un bassin-fontaine symbolisent les rues et les bâtiments de Montréal.
"L'artiste est celui qui fait voir l'autre côté des choses"
Oeuvre de verre et de miroir de Claude Bettinger évoquant une énorme vrille qui transperce le sol. L'oeuvre est visible de la galerie souterraine ainsi que de l'extérieur, sur l'esplanade, devant la salle Wilfrid-Pelletier.
À l'ouest de la Place des Arts:
Musée d'art contemporain:
Il s'agit du seul musée d'art contemporain au Canada, construit en 1992. Il abrite 4 600 oeuvres, datant de 1939 à nos jours et exécutées par des artistes québécois, canadiens et étrangers. Il abrite 8 salles d'exposition, une salle vidéo, une médiathèque, un restaurant et une boutique. Jardin de sculptures à l'extérieur. Le musée est reliée à la Place des Arts, à la station de métro et au Complexe Desjardins.
Au sud de la Place des Arts:
Complexe Desjardins:
Ce complexe multi-fonctionnel comprend 4 tours de béton de 12 à 40 étages et fut inauguré en 1976. Il abrite le siège social du Mouvement des caisses populaires Desjardins, des bureaux du gouvernement du Québec, un hôtel, 4 cinémas, 115 boutiques et 1 150 places de stationnement dans le souterrain. Près de 15 000 personnes y travaillent. Il est relié à la Place des Arts au nord et au Complexe Guy-Favreau au sud. Le Mouvement coopératif Desjardins est la plus grande institution financière du Québec (Chiffre d'affaires de 80 milliards,
Au sud du Complexe Desjardins:
Édifice fédéral inauguré en 1984 sur le site d'un ancien cimetière protestant (1799-1847), devenu plus tard le square Dufferin. Le complexe abrite des bureaux du gouvernement du Canada, un YMCA, 316 logements, une place intérieure et des commerces. La cour intérieure s,avère l'élément le mieux réussi de l'ensemble. Le Complexe Guy-Favreau est relié au Complexe Desjardins, au nord, ainsi qu'au Quartier chinois, au Palais des congrès et à la station de métro Place d'Armes, au sud.
Guy Favreau (1917-1967) fut ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration (1963) et ministre de la Justice (1964) au gouvernement fédéral.
Entre le Complexe Guy-Favreau et le Palais des Congrès:
Quartier chinois:
Montréal compte environ 34 000 citoyens d'origine chinoise. C'est vers la fin du XIXe siècle qu'arrivèrent les premiers immigrants chinois dans l'Ouest du Canada, attirés par la Ruée vers l'or. La plupart se retrouvèrent plutôt à travailler dans les mines de charbon et à la construction du chemin de fer transcontinental. Les Chinois de Montréal opéraient des blanchisseries et transigeaient avec la clientèle d'affaires de la rue St.James (actuelle rue St-Jacques). Aujourd'hui, les rues de La Gauchetière et Saint-Laurent sont animées de nombreux restaurants chinois et vietnamiens, d'épiceries, d'herboristes et de boutiques de souvenirs.
Rue de La Gauchetière:
Deux arches et des lampadaires, conçus par des artistes et architectes de la communauté, y furent installés en 1982. On y voit la Mission catholique Saint-Esprit (c. 1835), l'édifice Wing, le plus vieux bâtiment du quartier (c. 1826; architecte: James O'Donnell) où l'on fabrique toujours des biscuits de bonne fortune et des nouilles chinoises ainsi que les locaux des clans Lee, Tam, Chan et Wong. Une section de la rue, entre Saint-Laurent et Clark, est piétonnière.
Murales de la rue Saint-Urbain:
Au sud de la rue de La Gauchetière: Une plaque en l'honneur du Roi-Singe qui, selon une légende boudhiste, devint le roi des animaux grâce à son astuce. Au nord de la rue de La Gauchetière, un bas-relief d'Andrew Lui (1987) représente des musiciens en marche vers le paradis.
Parc Sun Yat-Sen:
Petite place publique au coin de la rue Clark, baptisée en l'honneur du Père de la Chine moderne, le Dr Sun Yat-Sen qui fut le premier président de la République.
Grandes arches:
Deux nouvelles arches, donmt la construction fut financée par les villes de Montréal et Shanghai, ont été installées en 1998 sur la rue Saint-Laurent, aux intersections de la rue Viger et du boulevard René-Lévesque. Elles sont faites de béton, de tuiles et de pièces de bois sculptées. Les idéogrammes disent qu'il faut prendre ce que nos prédécesseurs nous ont donné pour bâtir l'avenir. Les lions de marbre blanc, installés en 1999, ont été offerts à la Ville de Montréal par le gouvernement chinois.
Au sud du Complexe Guy-Favreau:
Construit en 1983 et agrandi en 2002-2003, il peut maintenant accueillir jusqu'à 20 000 congressistes. Montréal est une des plus importantes villes à congrès du Canada et d'Amérique du Nord. Le nouveau complexe s'intégre aux autres aménagements de la Cité internationale dont la nouvelle Place Jean-Paul-Riopellle et le Centre CDP.
Trois (3) quadrilatères à l'est du Complexe Guy-Favreau:
À l'origine appelé rue Saint-Lambert, en l'honneur du sergent-major français Lambert Closse, mort en 1662 après avoir défendu Ville-Marie d'une attaque iroquoise. L'artère devint, en 1720, le chemin Saint-Laurent reliant la porte Saint-Laurent, percée dans la face nord des fortifications de Montréal, au village de Saint-Laurent. En 1905, un règlement du Conseil municipal officialise cette voie comme divisant la ville en deux sections, l'est et l'ouest. Le boulevard traverse toute l'île de Montréal, du sud au nord, et présente les nombreuses facettes du Montréal multiethnique. La section reliant la rue Viger au boulevard René-Lévesque fut d'abord occupée par des immigrants juifs de l'Europe du Centre, remplacés graduellement par des immigrants d'origine chinoise pour devenir le coeur de l'actuel quartier chinois de Montréal. L'angle de la rue Sainte-Catherine constitue le coeur du "Red Light" montréalais. Au nord de la rue Sherbrooke, le boulevard Saint-Laurent s'imprègne d'une ambiance plus européenne (restos, bars, bistros, épiceries et galeries d'art).
Sur le boulevard Saint-Laurent, au nord de René-Lévesque:
Monument national:
D'abord construit en 1893 (architectes: Perreault, Mesnard et Venne) pour la Société Saint-Jean-Baptiste, ce centre culturel canadien-français offrait des cours commerciaux, des discours politiques et des spectacles religieux. C'est dans les années quarante qu'on commenca à y présenter des spectacles de cabaret et des pièces de théâtre. L'édifice restauré abrite, depuis 1971, l'École nationale de théâtre et les salles DuMaurier et Ludger-Duvernay, cette dernière étant la plus ancienne salle de spectacle au Canada. À l'origine, la façade de l'édifice devait être surmontée de deux lanternes qui ne furent jamais ajoutées faute d'argent.
En face du Monument National:
La Société Saint-Jean-Baptiste y construit un nouvel édifice qui s'intégrera à une nouvelle place publique.
LES ENVIRONS DE LA PLACE ÉMILIE-GAMELIN
(MÉTRO BERRI-UQAM)
Place Émilie-Gamelin:
Cette place, aménagée lors du 350e anniversaire de Montréal en 1992, fut rebaptisée ainsi en mémoire de la fondatrice des Soeurs de la Providence. Un asile appartenant à cette congrégation religieuse occupait le site jusqu'en 1960. Les trois pilônes, au nord de la place, sont une allégorie sur les gratte-ciel éxécutée par l'architecte et artiste Melvin Charney, concepteur du Centre canadien d'architecture à Montréal. À l'est, les Galeries Dupuis et les Atriums abritent une centaine de commerces à l'emplacement de l'ancien magasin Dupuis & Frères. Au sud, un nouvel édicule de métro donne accès à la station Berri-UQAM à la Station centrale et à l'UQAM. La place publique sera dotée, éventuellement, d'une patinoire extérieure durant l'hiver. Sur la rue Sainte-Catherine à l'angle de Berri, le magasin Arhambault Musique. À l'ouest, le Palais du Commerce a été démoli pour faire place au chantier de la Grande Bibliothèque du Québec.
Au nord de la Place Émilie-Gamelin:
Station centrale:
Terminus des lignes d'autobus reliant Montréal à de nombreuses villes québécoises, canadiennes et américaines. Cette gare routière fut aménagée par-dessus la station de métro Berri-UQAM où convergent trois des quatres lignes du métro.
Un quadrilatère à l'ouest de la rue Berri:
Rue Saint-Denis:
Autrefois bordée des résidences de l'élite canadienne-française, la rue Saint-Denis prit, au début du XXe siècle, une vocation intellectuelle avec l'arrivée de l'Université Laval à Montréal (sur le site de l'actuel pavillon Hubert-Aquin de l'UQAM), l'École polytechnique, la bibliothèque Saint-Sulpice (actuelle Bibliothèque nationale), le théâtre Saint-Denis et de nombreuses librairies. Elle est toujours le coeur du quartier latin et est fréquentée par une clientèle d'étudiants et de jeunes. Cafés-terrasses, bars, bistros et cinémas. Chaque été, en juillet, la rue Saint-Denis est fermée à la circulation automobile pour accueillir les humoristes et les foules de spectateurs du Festival Juste pour rire. Voir la galerie de photos.
Terrasse Saint-Denis:
Autrefois appelée Montée des Zouaves, la Terrasse Saint-Denis occupe aujourd'hui le site de l'ancienne demeure du zouave pontifical, le sieur de Montigny. L'endroit fut le rendez-vous favori des poètes et des écrivains canadiens-français du tournant du siècle.
Bibliothèque Saint-Sulpice:
Construite dans le style Beaux-Arts en 1914 (architecte: Eugène Payette) pour les Messieurs de Saint-Sulpice qui voyaient d'un mauvais oeil l'ouverture de la Bibliothèque centrale de la Ville de Montréal (rue Sherbrooke), à l'époque où de nombreux ouvrages étaient encore à l'Index. Il faut voir les verrières à l'intérieur, éxécutées par Henri Perdriau en 1915.
L'ONF:
L'édifice abrite une cinérobothèque permettant à une centaine d'usagers de visionner les films et les documentaires de l'Office national du film du Canada. On y trouve aussi une salle de cinéma.
Sur le boul. Maisonneuve, à l'ouest de la rue Saint-Denis:
Cinémathèque québécoise:
Rendez-vous des cinéphiles, la Cinémathèque offre une salle de projection, une collection de plus de 25 000 films québécois, canadiens et étrangers et une exposition d'appareils rappelant les début de l'histoire du cinéma.
À l'angle des rue Emery et Saint-Denis:
Théâtre Saint-Denis:
Construit en 1914 et rénové à plusieurs reprises, les deux salles de spectacles virent défiler les plus grands artistes français et québécois. La façade en granite rose fut ajoutée lors de la dernière rénovation de 1989. Le théâtre présente, chaque année, les plus grands spectacles du Festival Juste pour rire.
Complexe du Quartier latin:
Nouveau complexe cinémathographique ouvert en 1998 abritant 17 salles de projection, des jeux interactifs et des comptoirs d'alimentation.
UQAM:
L'ancienne église Saint-Jacques, inaugurée en 1825, fut la première cathédrale catholique du diocèse de Montréal. Elle fut incendiée et reconstruite à trois reprises, en 1852, 1858 et 1933. Il ne reste aujourd'hui de cette église que le transept et le clocher néo-gothique (dessiné par Victor Bourgeau) qui furent intégrés à l'Université du Québec à Montréal. L'Université du Québec fut créée en 1969 pour remplacer l'Université de Montréal, déménagée sur les flancs du mont Royal. L'actuel campus de l'UQAM fut ouvert en 1979 et accueille chaque année près de 35 000 étudiants.
Sur la rue Sainte-Catherine Est:
Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes:
Chapelle construite en 1874 pour les Messieurs de Saint-Sulpice qui voulaient assurer leur présence dans le secteur, après la construction de la cathédrale Saint-Jacques. Son style romano-byzantin est l'oeuvre de l'artiste Napoléon Bourassa, grand voyageur, dont la résidence se trouvait sur la rue saint-Denis. Il faut voir, à l'intérieur, les fresques très colorées de Bourassa.
Le Village:
Autrefois appelé Faubourg à M'lasse, à cause des tonneaux de mélasses qu'on déchargeait chaque jour sur les quais du port à proximité, cet ancien quartier ouvrier est aujourd'hui appelé "le Village". Depuis les années 80, la communauté gaie de Montréal y fréquente une multitude de bars, de discothèques, d'hôtels, de saunas et de boutiques de vêtements le long de la rue Sainte-Catherine. Le Ouimetoscope fut la première salle conçue exclusivement pour le cinéma dans tout le Canada, en 1907. Elle fut ouverte par Ernest Ouimet (1877-1973). L'ancien Théâtre national, de style néo-renaissance, fut inauguré en 1900 pour des spectacles de burlesque et de vaudeville. Il fut longtemps dirigé par la défunte artiste populaire Rose Ouellette, surnommée "La Poune".
Sur la rue Viger Est:
Square Viger:
Ce fut le premier square autour duquel se regroupait la bourgeoisie canadienne-française vers 1850. Celle-ci s'est relocalisée, vers 1880, autour du square Saint-Louis. À la suite de la construction de l'autoroute Ville-Marie, de 1974 à 1977, cet espace public a été réaménagé pour camouffler, tant bien que mal, la tranchée de l'autoroute. Sur la rue Saint-Antoine, la gare-hôtel Viger fut construite en 1895 dans le style Château pour le compte de la compagnie du Canadien Pacifique, par l'architecte Bruce Price. La gare abritait de grandes verrières et un hôtel de luxe et desservait l'est du pays. Elle fut fermée en 1935 et l'édifice abrite aujourd'hui des bureaux de la Ville de Montréal. La Commission scolaire de Montréal projette d'y aménager une école professionnelle d'hôtellerie. Derrière la gare-hôtel, la gare Dalhousie a vu partir le premier train transcontinental à destination de Vancouver, le 28 juin 1886. Le bâtiment rénové abrite aujourdù'hui l'École nationale du cirque.
Ancienne École des HEC:
Bâtiment de style Beaux-Arts datant de 1908, l'école des HEC permit l'ascension sociale d'une nouvelle classe d'hommes d'affaires francophones au début du XXe siècle. L'édifice historique, ses annexes et la vieille maison Beaudoin ont été rénovés et abritent aujourd'hui les Archives nationales du Québec.
Union française:
Ancienne demeure de l'armateur Jacques-Félix Sincennes, fondateur de la Richelieu & Ontario Navigation Company. Édifice de style Second Empire construit en 1867 et conçu par l'architecte Henri-Maurice Perreault. Depuis 1909, l'Union française y organise des conférences et des salons sur les différentes régions de la France. Le 14 juillet est célébré chaque année dans le square Viger, juste en face.
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