Tu as les yeux pâles
Comme un vieux vitrail
Comme un ange en fuite
de l'Au-delà
Je vois dans tes yeux
nuit
La terreur du Monde
Si blanches et glacées
Les mains de mon aimée
Si blanches et si glacées
Les mains de mon aimée...
Fortes dures et fermes
Les eaux du Lac
Les oiseaux se taisent
au lieu de chanter
Au milieu de la Plaine,
Je l'ai rencontrée
Et comme d'un amour
Vrai elle me fit cadeau
Et comme d'un amour
Vrai elle me fit cadeau
Je vois que l'angoisse
Te consumme les lèvres
Comme un Ange en fuite
de l'Au-delà
Au milieu de la Plaine,
je l'ai rencontrée
Si blanches et glacées
les mains de mon aimée
Si blanches et si glacées
les mains de mon aimée
Quand sur mon épaule
Elle vint s'appuyer
Je vis le temps s'enfuir
Tout entre ses doigts
Quand sur mon épaule
Elle vint s'appuyer
Si blanches et glacées
les mains de mon aimée
Aux cimes des mondes
je m'endormirai
Sur le dernier des
rêves
Que pour elle je ferai
Elles peuvent être
mille et mille de plus
Si blanches et glacées
les mains de mon aimée
Si blanches et si glacées
les mains de mon aimée
Elles peuvent être
mille
Et mille de plus
Les lèvres très
pâles
Et me dire ainsi :
Celle qui t'a volé
L'Amour et la Vie
C'est elle la Belle
Dame sans merci
C'est elle la Belle
Dame la Dame sans merci
(Trouvé sur un 33T d'Angelo Branduardi - Texte d'Etienne Roda-Gil)