1. Les agences de presse

Les agences de presse recueillent des informations, les mettent en forme et les diffusent à leurs abonnés. Il y a quatre agences de presse mondiales (Agence France Presse, Associated Press, Agence Reuter et United Press International). La plupart des pays ont une ou plusieurs agences nationales. Il existe en outre de nombreuses agences de presse spécialisées.

Parmi les agences nationales, on peut citer l'Agence Chine nouvelle, la Deutsche Presse Agentur et Kyodo News.

Certainens agences occupent une place intermédiaires. Ainsi, Efe offrent des services en espagnol, en anglais et en arabe.

A titre d'exemple, on examinera ci-après l'Agence France-Presse.

Fondée en 1835 par Charles Havas, l'Agence France-Presse s'appelait initialement l'Agence Havas. Dissoute pendant la Seconde guerre mondiale, l'Agence Havas est renée de ses cendres en 1944 sous sa dénomination actuelle.

Il s'agit d'une agence mondiale, qui diffuse des informations écrites en six langues (allemand, anglais, arabe, espagnol, français et portugais), des photos et des informations audio.

L'AFP diffuse chaque jour des informations générales, sportives et économiques (150 000 mots). En outre, elle met quotidiennement 250 photos à la disposition de ses abonnés, sans compter 7 000 000 millions de photos d'archives.

L'AFP offre différents services: le “fil” général français, le fil général étranger, les fil Europe, le fil Amérique, le fil Proche-Orient et le fil Afrique.

L'AFP offre aussi des services spécialisés: APF Economie, AFP Finances et, en collaboration avec le groupe Financial Times, un service mondial d'informations économiques en anglais.

L'AFP emploie 2 000 travailleurs permanents, dont 900 journalistes et 200 photographes. En outre, elle utilise les services de 2 000 pigistes.

Pour ses transmissions, l'AFP a recours a 6 satellites géostationnaires et à un réseau de 1 500 antennes paraboliques. Les produits de l'AFP sont acheminées vers quatre centre de traitements: Paris, Washington, Hongkong et Nicosie.

Les recettes de l'AFP proviennent des redevances de ses abonnés: 650 journaux et périodiques, 400 stations de radio et de télévision, 1 500 entreprises et administrations et une centaine d'agences de presse nationales. L'Agence France Presse affirme qu'elle touche ainsi deux milliards de personnes dans le monde.

Traduire la dépêche suivante d'Associated Press

Researchers: Shroud of Turin May Date to First Century

By Associated Press, 05/22/96

NEW ORLEANS (AP) - The Shroud of Turin, the 14-foot linen revered by some as the burial cloth of Jesus, may have indeed been woven around the time of his death, rather than during the Middle Ages, researchers say.

A microscopic layer of bacteria and fungi may have thrown off carbon dating of the shroud and all other ancient fabrics by hundreds, even thousands, of years, a team from the University of Texas Health Science Center in San Antonio reported Tuesday.

``This means that at present time, the radiocarbon dating of ancient textiles is not a reliable test,'' said one of the researchers, Dr. Leoncio Garza-Valdes, a pediatrician and archaeologist. ``This is going to produce a big, big revolution.''

The findings were presented Tuesday at a meeting of the American Society of Microbiology.

A geochemist whose tests concluded that the shroud was woven between 1260 and 1390 said he is confident his findings will stand.

``We'll look into it, but we've been through this before,'' said Paul Damon, professor emeritus at the University of Arizona. ``We have dated linen from the pharaonic dynasties. We've dated Coptic linen. And there's never been any question. The dates come out very reasonably.''

The Shroud of Turin has been enshrined at Italy's Royal Chapel of Turin since 1578, though the Roman Catholic Church has never claimed it as a holy relic.

The cloth bears the faint yellowish negative image of the front and back of a man with thorn marks on the head, cuts on the back and bruises on the shoulders.

AP-DS-05-22-96 0522EDT

Traduction effectuée par le logiciel freetrans

NOUVELLE ORLÉANS (AP) - Le Linceul de Turin, le 14-foot lin révéré par quelques-uns comme le tissu de l'enterrement de Jésus, a pu être tissé autour du temps de sa mort en effet, plutôt que pendant les Moyen-Ages, les chercheurs disent.

Une couche microscopique de bactéries et moisissures a pu enlever carbone qui date du linceul et toutes les autres structures anciennes par milliers centaines, égal, d'années, une équipe de l'Université de Texas le Centre de la Science de la Santé dans San Antonio a rapporté le mardi.

`` Cela veut dire cela temps à présent, le radiocarbon qui date de tissus anciens n'est pas une épreuve fiable, '' a dit un des chercheurs, Dr. Leoncio Garza-Valdes, un pédiatre et archéologue. `` Cela va produire une grande, grande révolution. ''

Les conclusions ont été présentées le mardi à une réunion de la Société Américaine de Microbiologie. Un geochemist dont les épreuves ont conclu que le linceul a été tissé entre 1260 et 1390 dits il est confiant ses conclusions se trouveront. `` Nous l'examinerons, mais nous avons été à travers ce auparavant, '' a dit Paul Damon, emeritus du professeur à l'Université d'Arizona. ``

Nous avons daté le lin des dynasties du pharaonic. Nous avons daté le lin Copte. Et il n'y est jamais eu toute question. Les dates sorties très raisonnablement. ''

Le Linceul de Turin a été enchâssé à la Chapelle Royale d'Italie de Turin depuis 1578, pourtant l'Église catholique l'a jamais réclamé comme une relique sacrée.

Le tissu porte l'image de la plaque négative jaunâtre faible du devant et en arrière d'un homme avec épine marque sur la tête, coupes sur le dos et meurtrissures sur les épaules.


Traduction proposée

Selon des scientifiques, il se peut que le saint suaire de Turin date du premier siècle après J.C.

Associated Press, 22 mai 1996

LA NOUVELLE-ORLEANS (Etats-Unis) (AP)

Le saint suaire de Turin est une toile de lin d'une longueur de 4,20 m. considérée par certains croyants comme le linceul de Jésus-Christ. Des chercheurs affirment qu'il a pu effectivement être tissé à l'époque de la mort du Christ et non au moyen âge.

Une équipe de chercheurs du Health Science Center (Institut des sciences de la santé) de l'Université du Texas (San Antonio) a déclaré mardi qu'une couche microscopique de bactéries et de moisissures a pu fausser la datation du suaire et de tous les autres tissus anciens par le carbone de plusieurs centaines ou même milliers d'années.

“Cela signifie que la datation de textiles anciens par le radiocarbone n'est pas fiable”, a indiqué l'un des chercheurs, le Dr Leoncio Garza-Valdes, pédiatre et archéologue. “Cela va bouleverser les conceptions généralement admises”, a-t-il ajouté.

Les résultats des études ont été présentés mardi lors d'une réunion de l'American Society of Microbiology (Société américaine de microbiologie).

Cependant, un géochimiste dont les analyses avaient permis de conclure que le linceul avait été tissé entre 1260 et 1390 s'est dit persuadé de la validité de ses résultats.

“Nous allons étudier la question, mais cela n'est pas la première fois que des contestations s'élèvent”, a déclaré Paul Damon, professeur émérite de l'Université d'Arizona. “Nous avons daté des pièces de tissu de l'époque des pharaons et des textiles coptes, et personne n'a jamais émis des doutes sur nos conclusions. Les dates obtenues sont très plausibles.”

Le saint suaire est conservé à la chapelle royale de Turin (Italie) depuis 1578, mais l'Eglise catholique n'a jamais prétendu qu'il s'agissait d'une relique sacrée.