~MES POÈMES~

MON ENFANT MA VIE!

Mon amour est si grand pour toi
J'ai commencé à t'aimer
Le jour où mon coeur
Ce petit être a désiré
Lorsque je te portais en moi

Comme j'ai pu m'inquiéter pour toi
Chacune de mes actions
Était en fonction de celui
Qui grandissait en moi
Je te croyais si fragile

Je ne voulais rien faire
Qui mette ta vie en danger
Je ne m'inquiétais pas
Que tu sois garçon ou fille
Tout ce qui m'importait c'était toi

Alors vint ce jour
Tu était prêt à affronter ce monde
Tu voulais déjà ta liberté
Ce jour n'a pas été facile pour nous deux
Mais toi et moi on a bien fait ça je crois

Toi tu laissais ta si tranquille place
Pour voir le monde au grand jour
Ce monde plein de beautés
Mais aussi plein d'embûches
Ce monde, cette grande aventure

Quant à moi ce jour là je savais
Que jamais plus je ne pourrais
T'avoir aussi près de moi
C'était le jour où tu commencais
Peu à peu à acquérir ta liberté

Pour çà aussi on a bien réussit mon grand
Tu es maintenant indépendant
Mais n'oublies surtout pas
Que même après toutes ces années
Aujourd'hui je t'aime toujours autant

Pour Frédéric et Francis
Carole, 9 novembre 1997


A MES FILS

Lorsque tu était tout petit
Chaque seconde pour toi j'étais là
On disait que j'étais "mère poule"
Pendant des années j'ai déployé
Tout ce que j'avais d'énergies
À prendre soin de toi mon fils
Chaque fois que tu étais malade
Aussi bien la nuit que le jour
J'étais aux aguets de tout

Du plus petit soupir du moindre silence
Combien de ces nuits je n'ai eu de repos
Avec toi dans mes bras faisant les milles pas
Ou encore en chantant, des heures te bercant
Somnolant malgré moi, épuisée de fatigue
Mais donner ma vie pour toi
Un seconde je n'aurais hésité
L'être le plus important, tu as toujours été

Carole, 9 novembre 1997


TU GRANDIS

Quand pour toi le temps est venu
Avec tes amis d'aller jouer dehors
Sous mes yeux ne pas t'avoir toujours
D'inquiétude je vivais
Quand pour l'école tu as du partir
Quelle tristesse m'a habitée
Après ton premier départ, dans ce petit autobus
Les yeux pleins de larmes je suis restée
Regardant rouler ce monstre jaune
Jusqu'à ce qu'il disparaisse de ma vue
Pour la première fois t'emmenant loin de moi
Dans le monde des grands

Comme j'aurais désiré ce jour là
Pour te protéger être à tes côtés
Avec impatience chaque jour
J'attendais ton retour
Si un peu en retard tu étais
La panique m'envahissait
Je t'aimais tellement mon fils
Sur toi ma vie était centrée
Le petit garçon a grandit maintenant
Et la distance nous sépare
Mais de toi je me soucis autant
Parce que je t'aime tellement mon fils

Pour Frédéric et Francis
Carole, 9 novembre 1997


DES PAS DANS MA MAISON!

Hier matin je dormais paisiblement
Quand soudain j'entend des pas dans la maison
Je ne sais pas si je dors ou si je suis éveillée
Je fais un effort, je m'éveille, les pas continuent
C'est peut-être Felix qui revient
Il a peut-être oublié quelque chose

Je sens frapper légèrement de l'autre côté de mon lit
J'en suis sûre sous ce coup mon matelas a bougé
Je n'ai pas la force de me retourner, pourtant il le faut
Mais non, personne n'est là mais je sens une présence
Il y a quelqu'un, quelque chose, je le sens
Est-ce que je rêve éveillée? je ne sais plus

Je n'ose toujours pas bouger, je ne peux bouger
Mais qu'est-ce que c'est? Je pense "un esprit peut-être"
J'ordonne à toute entité que ce soit de partir
Retourne d'où tu viens, vas vers la lumière,
Puis plus rien ne se passe, tout est calme
Je peux me rendormir, je me sens paisible de nouveau

Aujourd'hui je réalise, nous somme le 21 février 2002
Hier était l'anniversaire du décès de mon père, j'ai oublié
Déjà cinq ans qu'il est parti, il me manques tellement
Mais j'y pense, Papa, hier ces pas dans la maison...
Est-ce que c'était toi?

Carole! 21 Février 2002!








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