Au Rayon Droguerie

Les différents produits disponibles sur le marché noir sont divisés en plusieurs catégories selon leur statut pénal, légal ou illégal ou leur classification médicale: La définition officielle d'une drogue est "toute substance, naturelle ou synthétique, inscrite sur une liste annexée à une convention internationale et soumise à une régulation". Ca me rappelle cette définition de la Science-Fiction: "c'est tout ce qui est publié sous l'étiquette 'science-fiction'".

Il existe une classification plus sérieuse, celle de Louis Lewin (1924):

Comme ça date de 1924, il manque les drogues modernes, comme le L.S.D. ou l'ecstasy, et certains produits mentionnés dans cette liste ont depuis disparus de la circulation. J'ai piqué cette liste sur le site de F.Durand qui a fait un travail très intéressant sur le sujet.

Plus récent, le travail de Francis Caballero dans son livre From Chocolate to Morphine:

Aujourd'hui, on aurait plutôt tendance à classer les alcools de distillation et le tabac dans les drogues intermédiaires dures. Francis Caballero est l'auteur d'un projet de loi très intéressant sur les drogues, qui prévoit une légalisation controlée des produits en fonction de leur classification. Il a fondé le Mouvement pour une Légalisation Controlée:
MLC
59, avenue Victor Hugo
75016 PARIS

Notons que cette classification n'inclut pas l'ecstasy qui est apparue après, et qui selon toute probabilité se retrouverait au même niveau que la mescaline. J'avoue que si l'idée de cette classification est séduisante, et constitue un progrès considérable par rapport aux classifications actuelles, je suis très réservée sur certains point: mettre le haschich au même niveau que l'opium ou le tabac me gêne et je considère que les barbituriques ou les amphétamines sont infiniment plus nocifs que la cocaïne dans le cadre d'une utilisation ludique - je ne parle pas d'une utilisation médicale -.

Je vous propose donc une autre classification,encore une!, basée sur le risque encouru (hors risque pénal) dans le cadre d'une utilisation ludique et raisonnable : les drogues "bios"qui présentent peu de risques, celles qui peuvent être consommées mais avec beaucoup de modération, celles dont l'usage doit être strictement ponctuel (lors d'une fête par exemple), et les merdes, qu'il faut fuir à tout prix.

  
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