Au Rayon Droguerie
Les différents produits disponibles
sur le marché noir sont divisés en plusieurs catégories
selon leur statut pénal, légal ou illégal ou leur
classification médicale:
-
analgésique: qui atténue la
douleur
-
anesthésique: qui atténue les
sensations
-
antidépresseur: qui soigne la dépression
-
anxyolitique: qui diminue l'angoisse ou l'anxiété
-
aphrodisiaque: qui donne envie de faire l'amour
-
enivrant: qui saoûle
-
euphorisant: qui rend toute guaitte
-
excitant: grrzzzbrrrf
-
hallucinogène: qui modifie la conscience,
qui altère les perceptions
-
inhibiteurs: qui bloque un mécanisme
du corps humain, en général la transmission d'un signal
-
narcotique, hypnotique, sédatif: qui
fait ou aide à dormir
-
stupéfiant: qui rend nigaud
La définition officielle d'une drogue
est "toute substance, naturelle ou synthétique, inscrite sur une
liste annexée à une convention internationale et soumise
à une régulation". Ca me rappelle cette définition
de la Science-Fiction: "c'est tout ce qui est publié sous l'étiquette
'science-fiction'".
Il existe une classification plus sérieuse,
celle de Louis Lewin (1924):
-
euphorisants: opiacés (opium, morphine,
codéine, héroïne), coca, cocaïne
-
hallucinogènes: peyotl et mescaline,
cannabis, muscarine
-
enivrants: alcool, éther, chloroforme,
benzène
-
hypnotiques: barbituriques, chloral, véronal,
kawa-kawa
-
excitants : café, thé, cola,
maté, camphre, tabac
Comme ça date de 1924, il manque les
drogues modernes, comme le L.S.D. ou l'ecstasy, et certains produits mentionnés
dans cette liste ont depuis disparus de la circulation. J'ai piqué
cette liste sur le site de F.Durand
qui a fait un travail très intéressant sur le sujet.
Plus récent, le travail de Francis
Caballero dans son livre From Chocolate to Morphine:
-
Drogues ultras douces : thé, café,
chocolat.
-
Drogues douces : cannabis, alcools de fermentation
(bière, vin), peyotl, champignons hallucinogènes, codéine,tranquillisants.
-
Intermédiaires douces : opium, haschich,
kath, coca, tabac, alcools de distillation.
-
Intermédiaires dures : amphétamines,
barbituriques, LSD, psilocybine, mescaline, solvants chimiques, absinthe.
-
Drogues dures : morphine, cocaïne, phencyclidine,
stupéfiants synthétiques.
-
Drogues ultras dures : héroïne,
crack.
Aujourd'hui, on aurait plutôt tendance
à classer les alcools de distillation et le tabac dans les drogues
intermédiaires dures. Francis Caballero est l'auteur d'un projet
de loi très intéressant sur les drogues, qui prévoit
une légalisation controlée des produits en fonction de leur
classification. Il a fondé le Mouvement pour une Légalisation
Controlée:
MLC
59, avenue Victor Hugo
75016 PARIS
Notons que cette classification n'inclut
pas l'ecstasy qui est apparue après, et qui selon toute probabilité
se retrouverait au même niveau que la mescaline. J'avoue que si l'idée
de cette classification est séduisante, et constitue un progrès
considérable par rapport aux classifications actuelles, je suis
très réservée sur certains point: mettre le haschich
au même niveau que l'opium ou le tabac me gêne et je considère
que les barbituriques ou les amphétamines sont infiniment plus nocifs
que la cocaïne dans le cadre d'une utilisation ludique - je ne parle
pas d'une utilisation médicale -.
Je vous propose donc une autre classification,encore
une!, basée sur le risque encouru (hors risque pénal) dans
le cadre d'une utilisation ludique et raisonnable : les drogues "bios"qui
présentent peu de risques, celles qui peuvent être consommées
mais avec beaucoup de modération, celles dont l'usage doit être
strictement ponctuel (lors d'une fête par exemple), et les merdes,
qu'il faut fuir à tout prix.
-
Les Produits Bios qu'on peut consommer sans
trop de soucis:
-
Les Produits dont il ne faut pas abuser:
-
Les produits qu'il vaut mieux éviter:
-
Les merdes à fuir:
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