How goudouyou do ?

(Le retour : elles reviennent et hélas, elles pètent la forme)

Bon d'accord, c'est un peu n'importe quoi : on commence à rédiger le numéro du mois de juillet mi-juin mais bon, on est jeunes (quoique, avec l'arrivée de ZB dans l'équipe rédactionnelle, la moyenne d'âge a sensiblement augmenté de... un an et demi ! La vaaaaaaaaache !), c'est l'été, y'a eu la Gay & Lesbian pride, alors forcément, on a des tas de trucs à dire. En plus, en juillet, Isabelle sera pas là et moi (Carole) je ne fais pas le journal seule avec ZB ! C'est dangereux ! (Aïeuh ! ZBuh tu tapes fort !).

Donc voilà, aujourd'hui on a, en vrac : notre fameuse rubrique linguistique, un article sensible sur les plus viriles d'entre nous, notre fournée de beignes et un ou deux trucs qu'on va trouver en route (ptêt' même une rubrique chaude si ZB a la forme, parce que bon, là elle est en pleine puberté alors ça la travaille... la puberté après 25 ans, on croit rêver !).

On ne sait pas quand on fera le numéro deux, peut-être à la fin de la semaine, peut-être pour Noël prochain, alors en attendant, bonne lecture...

(ou "Enrichissez votre vocabulaire de façon ludique")

(Courtesy of Véro)

Bon d'accord, c'est un poil (oups !) plus grossier que le classique "on s'appelle, on se fait une bouffe", mais c'est plus esthétique, et tellement plus personnel ! Enfin bon, quand même, ne sortez pas ça à vos collègues de bureau, ils vont finir par avoir un doute (surtout si vous bossez dans le BTP ou les relations publiques) !

(Sylvianne dans le texte)

Se dit d'une personne qui a... disons plutôt qui n'a plus... toutes ses facultés... mentales... voilà, c'est ça. En clair, c'est réservé par exemple au femmes qui viennent s'incruster à votre table et se mettent à vous fixer en grommelant des trucs incompréhensibles, que vous ne cherchez plus à comprendre quand vous vous rendez compte qu'en fait, elle parle toute seule... (Méfiez-vous, les barges sont parmi nous ! Carole Mulder, Isabelle Scully et ZB de Roswell les ont vues ! C'était un soir où elles cherchaient un raccourci vers le Bagdam Cafée qu'elles ne trouvèrent jamais... Isabelle rend moi le clavier TOUT DE SUITE !)

C'est une chose qui nous prend assez souvent : on se retrouve dans une situation un peu bizarre, et brusquement on se regarde et on dit "Si nos mères nous voyaient !". On est sûres que ça vous arrive aussi... Nous on a décidé d'en faire une rubrique... et j'ai retrouvé un petit papier dur à déchiffrer dans la poche de mon jean, qu'on avait noté avec Isabelle un soir où on avait aidé au bar :

"Si ma môman savait que je sers dans un bar de LESBIENNES, et que je suis LARVÉE complètement FAITE, à 4H DU MATIN, derrière le comptoir... ben elle serait pas contente"... Voilààààà !

(ou "coup de gueule contre les boulangères myopes")

Si la boulangère vous appelle systématiquement "Monsieur" et la charcutière "jeune homme", changez de crémerie. Par contre si on persiste à vous dire "heu... les toilettes pour hommes c'est pas là !", posez-vous des questions : ne seriez-vous pas très légèrement butch sur les bords ?

D'abord, précisons ce que nous entendons par butch. Une butch est une charmante jeune femme qui a juste un chti problème de look : comme k.d.lang, quand elle s'habille en fille (non, ZB, on dit "en fille", pas "en pétasse"), elle a l'air d'un travelo. Faut-il en déduire que la butch est une femme ayant de fortes tendances à vouloir être un homme ? heu... on ne s'avancera pas sur ce point.

Mais bon, quand même, en général, il n'y a pas photo : c'est une femelle ! Alors insurgeons-nous contre les petits commerçants qui ne prennent pas le temps d'écouter votre suave "Bonjour" digne du 3615 Rachel, de détailler votre opulente poitrine ET VOTRE ABSENCE TOTALE DE BARBE ! Vilipendons les guichetiers qui disent aux Dominiques "Ah... Dominique, donc vous êtes bien un garçon !" (Mais non Dom, il était myope, ne pleure pas !).

Rappelons que le port du pantalon est autorisé pour les femmes depuis 1885 (à vue de nez) et que donc de nos jours, une chose qui se ballade en jean ne s'appelle pas forcément Robert. Bref zut à la fin, faut pas déconner, qu'ils regardent mieux quand ils ont un doute (les seins, les hanches, la non-barbe, l'implantation des cheveux ! Nous on les différencie bien aux entrées de la Voûte, pourquoi pas eux ?) !!! Au lieu de nous blesser dans notre féminité...

Néanmoins, il nous faut quand même reconnaître que certaines en rajoutent un peu quand même... et c'est pas malin non plus. Passe que bon, si vous roulez des épaules, que vous avez la démarche de Clint Eastwood et que vous vous shootez aux hormones, faut pas s'étonner non plus ! (on vous passe les cas limite pathologie style vrais poils implantés à la main sur le menton, et les prothèses genre "women who packs" - heu... "femme qui en a" mais en plastique... - là, on ne peut plus rien pour elles !)

C'est vrai qu'en hiver, entre les rangers, les casquettes, les bombers et autres perf' (note d'Isabelle : "Et celles qui se parfument au Drakkar Noir ! Arrêtez !"), même à la Voûte à mon avis il doit falloir demander les cartes d'identité (et des fois c'est même pas la solution absolue... n'est ce pas ZB ? - Remarque : je ne sais pas si vous avez noté, mais on charrie pas mal ZB, c'est normal : elle est nouvelle, on la bizuthe !).

Bref, dans certains cas, l'état des choses ne nous dit pas toujours qui de la boulangère, de la charcutière, du guichetier ou de la butch est à blâmer... Alors bon, si effectivement vous estimez que les gens ne font pas beaucoup d'effort en ce qui vous concerne, vous avez le droit de trépigner et de hurler en plein magasin "Maiheu chuis une fiiiiiiiiiilleuh !!". Mais si vous êtes une butch, une vraie, consciemment, intentionnellement, n'éclatez pas en sanglots : un vrai garçon ça ne pleure pas !

Grand jeu : avec les mots en gras de la rubrique chaude (voir page 4) composez un beau poème et gagnez une nuit d'amour avec ZB (aïeuh mais c'est pour rireuh !)

(C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'on va fermer not' gueule)

Alors bon, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le 15 juin, y'a eu comme une sorte de randonnée sur les bords de la Garonne très animée (qui devait être organisée par le conseil régional, vu qu'il y avait plein d'arcs-en-ciel partout), avec plein de gens très colorés... Bon, sérieux, le 15 c'était la Lesbian & Gay Pride de Toulouse et évidemment, on y était ! C'était beau, c'était chaud diront certains... Y'avait pleins de pédés partout diront ceux qui passaient par-là, ceux qui ont pris le "c'est par où la rue de la poupée qui tousse ?" de Carole comme une agression simplement parce qu'elle avait un T shirt "Attention lesbienne méchante"... c'était nul diront ceux qui ont eu chaud (aux fesses notamment... vivent les die in d'Act Up) ceux qui ont vu le joyeux cortège avoir des tendances schizophrènes au seuil du Pont Neuf... Bref, c'est comme tout, ça se discute (à éviter le "ça se discute" par les temps qui courent), mais c'est arrivé près de chez vous.

Alors, pourquoi un coup de gueule sur la Gay Pride, nous direz vous ? Ben d'abord, parce qu'on est jeunes (avouez que ça faisait longtemps !) et qu'on aime bien râler et pinailler sur des détails. Ensuite parce que il y a justement deux détails qui nous ont un poil énervées. Tout d'abord le presque schisme du Pont Neuf...

Après avoir parcouru le trajet Wilson-Carnot-Alsace-Lorraine-Esquirol, il était prévu que nous traversions tous main dans la main le Pont Neuf pour finir par le cours Dillon et rejoindre le parc des expos. Et là, changement de programme : on nous a dit "Bon les gens sont fatigués, ils ont chaud (noooooooooooooooon ????), on va aller directement au parc des expos par le quai de Tunis"... Vous savez, là où il n'y a jamais personne... S'en suivent les deux détails qui nous ont un peu chauffées. D'abord, une partie de la manif (Bagdam Cafée en tête...) a failli se la jouer séparatiste, et d'autre part, on a continué la manif dans l'ambiance "Gay pride de Toulouse : les poissons eux nous ont vu".

D'où notre coup de gueule. Parce que bon... nous ne voudrions pas nous la jouer "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil" mais la Lesbian & Gay Pride, ça doit être avant tout un jour de rassemblement-tous-ensemble-les-frères-z-et-les sœurs. Il s'agit aussi de montrer (entre autres) que la COMMUNAUTÉ HOMOSEXUELLE existe. Donc le coup de faire un caca nerveux parce qu'on change pour une raison presque valable le trajet de la manifestation au point de vouloir la scinder, c'est pas forcément malin, ça fait limite coup de force...

Mais bon, il faut bien le reconnaître aussi : nous faire passer par le quai de Tunis, et faire la moitié du trajet sans même les flics pour compagnie... c'était pas vraiment intelligent non plus. Non mais c'est vrai ça sans déconner, faire de la visibilité homo à mille pour trois pêcheurs et quatre gamins en slip, ça démobilise rapide. Comme quoi, au moins pour manifester, on a besoin de quelques hétéros...

Enfin bref, la marche c'était vachement bien mais il n'aurait pas fallu sortir du centre ville (et encore, on vous passe les rumeurs de bagarres au parc des expos entre certains d'entre nous et des gens de la piscine d'à côté... très classe, ça donne une bonne image). Terminons tout de même par une note moins sévère : vous avez toutes été géniales (celles qui y étaient, les autres on veut un mot d'absence), les mecs aussi d'ailleurs (et oui allez, un chti mot pour nos AMIS les pédés), les batoumachins, enfin les tambourineuses étaient impressionnantes, les pancartes du Bagdam excellentes et les drag Queens dignes de Priscillia ! Voilà ! On s'est bien amusées, on a bronzé, on a eu des ampoules aux pieds, la soirée d'anniversaire du Bagdam a été rude... pour vous aussi on suppose, donc à l'année prochaine !

Voilà, voilà, les bébés du Bagdam ont fait leur rot, vous pouvez retourner à vos bières.

Chacune sa façon de rejoindre le septième ciel. La jolie Claudie A.D. (où ça ??) s'envoie en l'air grâce à la station MIR, d'autres prennent leur pied en montrant leurs fesses pendant la Lesbian & Gay Pride (hein ? j'ai pas vu !!).

Évite les fruits et légumes, c'est pas très hygiénique. N'imite pas non plus la charcutière d'un petit village breton qui, le temps aidant, avait fini par tisser des liens étroits (et cependant élargissants) avec ses saucissons chéris. Les graisses saturées c'est pas bon pour la santé. Le monde moderne peut apporter quelques solutions : par exemple, fais toi offrir un Tatoo ; judicieusement placé, ta petite copine pourra te faire vibrer à distance. Ou alors fais comme BB, enfourche ta Harley-Davidson et laisse toi aller. Si tu n'aimes pas les gros engins, tu peux toujours aller faire tes emplettes rue Denfert-Rochereau. C'est d'enfer (whouah le jeu de mot ZB !!), on en trouve de toutes les tailles (Allons, Carole, ne fais pas ta timide ! mais de quoi parle-t-elle nom de nom ?). On peut aussi essayer les chaises du Bagdam, mais à moins de les prendre à l'envers, je n'ai pas encore trouvé LA position efficace.

Pour les sportives, j'ai encore quelques idées à proposer (mais OÙ va-t-elle chercher tout ça ?). D'abord le vélo. Avec une selle bien profilée, légèrement inclinée (renseignements auprès d'Isabelle), tu en viendras vite à pédaler avec un sourire béat. D'accord tu auras l'air un peu ridicule, mais il faut savoir ce que tu veux. Ensuite tu peux essayer le kayak. Certains modèles te procurent quelques moments d'évasion inoubliables. Tu en oublies de pagayer, tu te retrouve coincée dans la végétation du rivage, tu émerges en sursaut en découvrant devant toi les grands yeux hébétés d'une vache qui doit se demander si elle est folle, mais tu te dis que décidément, le sport c'est chouette ! Enfin, je te conseille l'escalade. Rien de tel qu 'un baudrier correctement installé pour grimper au mur avec un air de jouissance suspect...

En conclusion : la meilleure façon de quitter la terre, c'est quand même de prendre sa petite copine dans ses bras et de la faire basculer tout là-haut, et peu importent les moyens (je conseille quand même Ariane 4, elle marche bien). Voilà, tu peux dès à présent me remercier pour mes vibrants (!) conseils et faire-part de tes expérimentations à ma secrétaire Carole qui tient une permanence au Bagdam ("Secrétaire"... stagiaire ZB, j'aurais deux mots à vous dire... )

ZB (Rachel, reine de la nuit lesbienne)

Dans cette rubrique désormais constante vous trouverez les titres auxquels vous avez échappé (donc les articles qui vont avec parce que bon vous savez, nous on trouve les titres et après on cherche ce qu'on pourrait mettre derrière...) au moins momentanément... Parce que bon... si ça nous prend... on les fera peut être un jour... C'est une rubrique menace en quelque sorte...

Voilà, voilà, c'est fini (y'a pu de place !!!). Allez, salut et... lesbiennes de tous les pays, UNISSEZ-VOUS (et ARRETEZ DE VOUS BATTRE BORDEL !!)