Le jardin secret de Michou 

Mon premier "piercing"

 

Mon corps est transpercé de nombreux trous auxquels sont attachés des bijoux en acier chirurgical. À part ceux que je me suis fait moi-même (ce n'est pas à conseiller), ce sont des perceurs professionnels de Montréal qui les ont effectués. Lors de la pose de ces bijoux, je dirais que, dans tout les cas, je n'ai ressenti de douleurs dignes de mention.

La première fois où je me suis fait percer les mamelons, c'était à l'apartement d'un homosexuel qui résidait près de l'Université de Montréal. C'était la deuxième fois que je me présentais chez lui. La première fois, il m'avait jetée à la porte parce que j'étais habillée en femme, ce qu'il n'acceptait pas. Pour cette deuxième visite, lorsque je suis arrivée chez lui (en gars évidemment), j'avais donc beaucoup d'appréhension et j'étais excessivement nerveuse. Il s'est aperçu de mon état et a essayé de me détendre. Mais, après avoir percé un premier mamelon (voir photo ci-haut), il a jugé bon de me servir un cognac.

Les autres "piercing", par la suite se sont déroulés sans problêmes à l'exception de deux.

Lorsque je me suis fait poser un "Prince Albert" (un anneau au bout du pénis), cela n'a même pas fait mal mais j'avais tellement peur que j'ai fait "de la toile".

L'autre problême que j'ai vécu est survenu quelques semaines après m'être fait poser une "Guiche" (un anneau installé entre les testicules et l'anus). Une journée avant de partir en voyage, ma blonde m'avait aidé à appliquer du "Neet" pour m'épiler. La présence de ce produit sur la plaie (qui n'était probablement pas encore guérie) a provoqué un phénomène de rejet et j'ai perdu la peau qui retenait l'anneau ainsi que celui-ci. Malgré ce problême, cela ne m'a pas empêchée de me faire poser un autre "Guiche" quelques mois plus tard alors que j'ai ressenti un des meilleurs "thrills" de ma vie.

Lors d'une belle journée ensoleillée d'été, habillée de manière conservatrice, genre femme d'affaires, je me suis présentée dans un établissement de "piercing", de l'Est de Montréal. Je sais bien que le personnel de ces établissement a probablement tout vu mais, lorsque j'ai demandé à la jeune fille derrière le comptoir de me faire percer une "Guiche", pendant quelques secondes, sa physionomie n'a pu cacher un étonnement certain. Quelques quarante-cinq minutes plus tard, j'étais étendue sur un petit lit, les jambes en l'air, bien écartées, de manière à avoir bien en vue mes talons hauts de 5". Et quelle vue devait avoir le gars installé entre mes jambes en train de me percer. Il avait devant lui quelqu'un qui avait les apparences d'une femme d'âge moyen, bien habillée, et qui portait des bas-jarretelles et des chaussures à talons ultra hauts mais, aussi, affublée d'un pénis, bien en vue, entre ses jambes. J'ai éprouvé tout un "thrill" ce jour-là mais, malheureusement, quelques semaines plus tard mon corps a de nouveau rejeté mon anneau.

De toutes manières, j'ai bien apprécié la sensation que me procurait cet anneau entre mes jambes. J'ai, aussi, éprouvé de fortes sensations à l'atelier de "piercing" et j'aimerais pouvoir installer un cadenas entre mon "Prince Albert" et une "Guiche". Alors je rêve, encore aujourd'hui, d'avoir en permanence un tel bijou entre mes jambes.

Comme le disait ma mère: "Il n'y a pas de plaisirs sans peines..."

Cette page profite de l'hospitalité de 

Dernière mise à jour: 15 janvier 2001

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