Le jardin secret de Michou 

Vos papiers, s'il vous plait!

 
 

Ma première expérience avec les "flics"

"Bonsoir! Savez-vous pourquoi je vous arrête?"

Ces sont les mots prononcés le patrouilleur, au moment où je lui présente mes papiers. Je ne crois pas qu'il me souri et ce serait difficile pour moi de le savoir parce qu'il me braque sa lampe de poche en plein dans le visage. C'est de cette manière que débute ma première expérience avec un policier, alors que je conduis mon véhicule "en femme". Il est environ vingt-trois heures et je m'en retourne à mon apartement de Montréal.

Quelques minutes auparavant, je venais de quitter l'appartement d'une dominatrice "très spéciale" qui venait de me demander cinquante dollars additionnels pour que je puisse voir son pénis. Même si je la trouvais très belle, j'ai décidé que je ne me laisserais pas avoir par son petit chantage et je l'ai quitté après qu'elle eut pris quelques photos avec mon Polariod (voir la petite photo au haut de la page). Cette aventure survient seulement quelques mois après mes débuts de "femme à temps partiel".

Juste avant que le policier ne m'arrête, je circulais sur un boulevard d'une ville de la rive sud de Montréal. À un feu de circulation, je ne me suis pas aperçue que, lorsque les feux sont passés au vert, seulement une flèche permettant un virage à gauche était apparue. À l'intersection suivante, les policiers m'attendaient pour me signaler de me stationner sur une rue transversale.

J'avais déjà lu quelques publications sur la manière de se comporter dans une telle situation mais c'est comme si j'avais tout oublié. Et, en ce moment, j'essaie plutôt de concentrer mes énergies afin de demeurer le plus calme possible.

Lorsque le patrouilleur est arrivé à ma hauteur, je suis demeurée dans ma voiture, ma fenêtre de gauche abaissée. Il m'a demandé mes papiers et m'a informé de la raison de mon arrestation.

Ça lui prend ce qui me semble une éternité avant qu'il ne revienne vers moi pour m'informer que j'ai dû me tromper et lui remettre le permis de conduire de mon copain. Je dois donc l'assurer que je n'ai malheureusement pas commis d'erreur et que le permis de conduire, qu'il a entre les mains, est bel et bien le mien. Il me lance un long regard incrédule avant de s'en retourner rejoindre son confrère, qui attend sur sa moto.

Pendant que j'attends son retour, des milliers d'idées folles me traversent l'esprit et je ne sais vraiment pas quoi faire si jamais l'une d'elles devient réalité.

De dix à vingt minutes s'écoulent (c'est l'appréciation que je fais d'une période de temps qui me semble avoir duré deux heures), et le deuxième policier, qui était resté sur sa moto, vient me porter mes papiers et une contravention, en me disant: "Bonsoir Madame et faites attention aux feux de circulation".

Sans perdre un instant, j'ai reprends ma route avec une sensation de soulagement que vous ne pourriez pas imaginer. Lorsque j'arrive à la hauteur du centre commercial le plus près, je me stationne immédiatement, dans l'espoir de reprendre mes esprits. Tout mon corps continue à trembler pendant encore une bonne quinzaine de minutes avant que je me sente capable de reprendre ma route.

J'ai l'impression que ces policiers ont dû en avoir long à se raconter, lorsqu'ils se sont retrouvés au "Dunkin Donuts", plus tard dans la soirée. À n'en pas douter, ce soir je viens de vivre une des aventures, parmi les plus mémorables, de ma "vie de femme".

 

Ma deuxième expérience avec des policiers

Ma deuxième expérience avec des policiers, habillée en femme (et la dernière de ma vie, j'espère), survient environ deux à trois années après la première. A cette époque, je demeure dans la ville de Québec.

J'avais entendu dire que plusieurs membres de la communauté homosexuelle mâle se rassemblaient, le soir venu, dans un stationnement public, situé près des ponts qui surplombent le fleuve St-Laurent. J'étais déjà allée à cet endroit, une fois, un soir, et, alors que j'étais stationnée là, habillée "en gars", un homme de belle apparence m'avait accosté et avait essayé de me convaincre de me laisser "sucer" par lui.

Quelques temps après cette première visite, je me retrouve seule à la maison, par une soirée d'été. Je décide alors de retourner à ce stationnement public. Il est environ vingt-deux heures et je suis habillée à peu près de la même manière que sur la petite photo affichée plus haut.

Alors que je lis un livre, ma lumière de lecture allumée, je remarque un homme d'environ cinquante ans, s'approcher lentement. Lorsqu'il arrive à ma hauteur, il engage la conversation en discourant sur toutes sortes de sujets, tous plus banals les uns que les autres, incluant la température de la belle soirée.

Lorsqu'il met sa main sur ma cuisse gauche, au travers de la fenêtre ouverte, il me dit qu'il sait que je ne suis pas "une vraie femme" (grande découverte de sa part, alors que je n'essaie même pas de déguiser ma voix masculine).

Il me demande alors si j'accepterais de sortir de mon auto pour parader devant lui afin qu'il puisse m'examiner de plus près. Le croiriez-vous mais je suis des plus heureuse de m'exécuter?

Après avoir paradé devant lui quelques temps, il me demande de poser mes mains sur le toit de mon auto et d'écarter les jambes de manière à ce qu'il puisse me caresser.

Même si je lui tourne le dos, avant qu'il commence à me toucher, je suis convaincue qu'il a pris le temps de sortir son pénis de son pantalon.

Ce soir, le clair de lune ainsi que la couleur de certaines pièces des vêtements que je porte, permettent, j'en suis persuadée, aux occupants des autres voitures stationnées tout près d'avoir tout un spectacle. De plus, la similarité de ma position avec celle d'un individu qui est fouillé par des policiers ne peut pas passer inaperçue.

Lorsque l'homme commence à caresser l'intérieur de mes cuisses, tout mon corps s'est met à tressaillir et je sens mon petit "clitoris" devenir si dur que mes petites culottes n'arrivent plus à le contenir.

C'est à ce moment précis, où je commence à sentir ses doigts s'approcher de mon sexe, sous ma jupe, que je remarque une auto-patrouille qui fait son entrée sur le stationnement. Sans perdre une seconde, je regagne l'intérieur de mon auto, la met en marche et me dirige vers la sortie du stationnement (grave erreur). Quelques coins de rue plus loin, l'auto-patrouille est derrière moi, les gyrophares allumés et je m'arrête sur le bord de la rue.

Ils examinent mes papiers et je réponds à un tas de questions. Puis, ils me demandent de sortir de mon auto et m'humilient encore davantage en m'ordonnant de leur montrer le contenu du coffre-arrière de mon véhicule.

Pendant que je retire les articles un-à-un, je ne peux faire autrement que de me pencher au niveau de la taille et ainsi leur montrer, ainsi qu'à tous les conducteurs qui passent par là, mes fesses et mon sexe qui est à peine couvert par ma petite culotte.

Heureusement après environ une quinzaine de minutes de ce spectacle, ils me laissent partir. Je suis particulièrement heureuse de pouvoir m'éclipser de cette rue achalandée, que les automobiles qui viennent de traverser les ponts doivent emprunter pour entrer dans la ville.

Il me reste cependant la crainte que mon cousin, qui est un confrère des policiers qui viennent de m'arrêter, soit mis au courant de mon aventure.

Heureusement pour moi, plusieurs années se sont écoulées depuis cette aventure, et il ne m'en a jamais soufflé mot. Dois-je mentionner, de plus, que je ne suis jamais retournée à ce stationnement, même pas en plein jour.

Cette page profite de l'hospitalité de 

Dernière mise à jour: 15 janvier 2001

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