Le Bordelais

11/07/1997 au 14/07/1997

J'ai pris le train le vendredi soir pour aller rejoindre Martine et ses parents à Nantes chez Patrice et Christine. On s'est fait une super bouffe dans un p'tit restaurant de fruits de mer, pis après on est tous allé dormir chez nos amis. Comme leurs parents étaient là aussi, nous (les 4 Québécois) avons dormi ensemble dans le salon... C'était pas facile de dormir avec le beau-père qui ronflait!

Le samedi il faut se rendre assez tôt à Larochelle car Jean Leloup y donne un spectacle dans le cadre des francofolies... La ville est très animée durant ce festival, c'est plein de monde et de bons spectacles partout. Dodo dans un hotel à Châtelaillot, juste en face de Fort Boyard qu'on n'a d'ailleurs pas eu le temps d'aller visiter, au grand désespoir de Michel...

Dimanche, jour du seigneur, cap sur les vignes bordelaises. On commence par aller faire un tour au château Milaud-Montlabert, où on avait rendez-vous avec les propriétaires. On les avait déjà rencontrés au "4ème Salon de Printemps des Caves Particulières de Paris" et ils nous avaient invités à arrêter les voir si on passait dans leur coin. Après avoir bien dégusté, on se rend à St-Emilion pour visiter ce village du moyen-âge et fouiner dans ses boutiques spécialisées.

On se rend ensuite tranquillement au château Gamage (à Castillon-la-Bataille). Nos amis des Caves Mermoz (là où on a pris nos cours de dégustation de vin) avaient averti le propriétaire (un bon copain à eux) de notre visite et on a été accueillis comme des amis de la maison! On a eu droit au tour de la propriété, à la visite de leurs installations, pis on a même bu une p'tite bouteille de rosé confortablement installés dans le jardin. C'était mémorable.

Le soir on a mangé une super-raclette dans un restaurant de Bordeaux. Ca faisait drôle de manger ça là (ce n'est pas tellement de la cuisine de la région!), mais comme on était dimanche et qu'en plus c'était la veille du 14 juillet, y'avait pas grand chose d'ouvert. Le 14 juillet c'est la fête de la France (leur St-Jean Baptiste), on a donc eu droit aux traditionnels feux d'artifice.

Le lundi matin c'est le retour vers Paris. Les petites routes sont très belles, elles traversent des champs de tournesols ainsi que les vignobles des producteurs de vin et de cognac plus au nord-est...

Etant dans cette région, ce serait presque un sacrilège de ne pas s'arrêter pour goûter aux produits régionaux... Les indications pour se rendre chez madame Prayoulis ne sont pas très claires mais on finit par y arriver quand même. Elle et son frère ont repris les affaires familiales depuis le décès de leur père, et ils produisent un excellent cognac ainsi qu'un Pineau-des-Charentes dont raffole Cécile. Encore quelques achats avant d'aller manger sur une terrasse à Cognac...

Cette belle fin de semaine de 3 jours s'est terminée à la gare de Tours, où Cécile et Michel nous ont laissés afin qu'on prenne le train pour Paris.

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