France!

Corse

08/05/1997 au 12/05/1997

Avec notre passe d'avion, on s'est rendu à Nice le jeudi après-midi afin d'y prendre le NGV (Navire à Grande Vitesse) pour la Corse. Pas de chance: une tempête se déchaînant depuis quelques jours sur la Méditerranée, notre bateau était annulé. On avait le choix d'attendre au lendemain et d'espérer que les vagues allaient être moins grosse, ou encore de se faire rembourser nos billets et d'aller reprendre l'avion...

Pour ne pas prendre de chances, on a choisi la deuxième alternative. On a profité des 2 heures d'attente pour prendre un pastis sur la terrasse de la cafétéria de l'aéroport, une bière dans le lounge de l'aéroport, pis une dernière au p'tit bar juste avant de descendre sur la piste pour embarquer dans le coucou à hélices qui faisait la traversée. On n'était même pas 10 personnes dans le zinc, qui semblait vide malgré sa petitesse (30-40 places seulement!). Après un petit trajet en ^ (montée-descente) de même pas une demi-heure, on est arrivé à l'aéroport désert d'Ajaccio.

On s'est trouvé une petite auberge, on est allé manger des pâtes dans un p'tit resto, avant d'aller se coucher tôt pour notre grosse journée du lendemain.

Le vendredi, on s'est promené toute la journée en attendant 18h, heure à laquelle on prenait possession de la moto que j'avais réservée. On a du s'acheter un nouveau sac à dos car celui qu'on avait s'était fait briser durant le transport (le cadenas a été arraché, la fermeture éclair avec). A la fin de la journée, enfin, on se rend chez Moto Corse Evasion pour avoir notre belle Honda Transcity...

Une fois les formalités réglées et notre nouveau pack-sac accroché au porte-bagages, on embarque pis on part pour Propriano où des amis nous attendent. Ca devait faire une dizaine d'années que je n'avais pas conduit un deux roues, c'était pas évident au début! Martine non plus n'a pas trouvé ça très rassurant. Faut dire que la Corse c'est très sinueux, les routes y sont petites, pis les gens essaient de battre des records chaque fois qu'ils prennent le volant... C'est après deux bonnes heures de route qu'on arrive enfin à destination, c'est à dire au resto des amis de Steeve à Propriano.

Ils nous ont très bien reçu, on a mangé comme des rois et goûté à leurs eaux-de-vie régionales (châtaigne, noix, ...). On a dormi dans une auberge voisine.

Superbe paysage On a profité du lever tardif de nos amis pour aller se promener un peu dans les terres (c'est très plaisant en moto quand il fait beau!), puis on est revenu manger avec eux sur la terrasse du resto de la veille. Il faisait beau et chaud, c'était tranquille, wow! Ensuite on a fait de la beach une bonne partie de l'après-midi, question d'entretenir les coups de soleil de Steeve. On avait emporté nos kits de plongée, mais la mer n'était pas belle à cause des vagues. Pas moyen d'y échapper, on mange encore chez nos nouveaux amis et on va se coucher engourdis par leurs p'tits drinks pas possibles.
Déjà notre dernière journée du voyage. On a enfourché notre bécane pis on est parti plein sud vers Bonifacio. C'est là qu'on a appris à nos dépends qu'il vaut mieux avoir une grosse moto lourde quand il vente beaucoup... Notre petite 125 pognait dans le vent, ça en était presque épeurant quand on longeait des falaises abruptes donnant sur la mer! Rendu sur la pointe méridionale de l'île (d'où on voyait la Sardaigne), on a pris un petit bateau qui nous a fait faire une ballade aux environs de Bonifacio. On est entré dans des grottes et on a vu des criques qui doivent être merveilleuses pour les amateurs de plongée. Dommage que la température n'était pas idéale! Bonifacio sur son rocher

Le retour à Propriano s'est bien passé, on a eu peur qu'il pleuve mais on a été chanceux. Comme on repartait le lendemain (lundi) matin d'Ajaccio, on a rechagé la moto et on est reparti aussitôt vers le nord. On cherchait un endroit pas très loin de la ville pour passer la nuit, mais on s'est finalement rendu tout près de l'aéroport. On a mangé de la pizza comme des goinfres ("cochons" me venait à l'esprit, mais c'est pas beau dire ça!) pcq contrairement aux autres endroits qu'on a visités en France, les pizza étaient pour 2 personnes au lieu d'être des pizza individuelles. J'en avais commandé 2... On a bien dormi dans notre hotel, pis le lendemain matin on est rentré travailler à Paris. Pointalaligne.

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