Il
était feu qui brûlait parmi les décombres
Décombres d'un siècle de toiles d'araignées
Il était feu qui réchauffait les pierres
Les pierres froides d'avant la vie
Il était soleil qui chassait la nuit
La nuit noire qui écrasait le monde
Il était soleil qui perçait les nuages
Les nuages qui pleuraient sur nos têtes
Il n'y a
Plus que le vent vide qui souffle. Il n'y a
Plus que le vent mort qui craint. Il n'y a
Plus que le vent froid qui mord. Il n'y a
Plus que le vent triste qui pleure.
Il était lune qui éclairait nos pas
Nos pas qui traversaient le monde
Il était bras qui entouraient mon corps
Mon corps grelottant de froid
Il était rire qui égayait mon cur
Mon cur qui voulait tant aimer
Il étaient rêves qui faisaient oublier
Oublier la vie parfois trop dure.
Il n'y a
Plus que le vent noir qui hurle. Il n'y a
Plus que le vent rouge qui blesse. Il n'y a
Plus que le vent morne qui lie. Il n'y a
Plus que le vent vide qui souffle.
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