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Sare, berceau de la famille Aniotzbehere


Sare -La place du village

Le village

Indianoen Borda, maison de la famille

La plus ancienne trace manuscrite relative à un membre de la famille Aniotzbehere remonte à l'année 1709.

Il s'agit de l'acte de décés de Catherine de Aniotzbehere :

Le quatrième jour du mois de Septembre de l'an mil sept cent neuf Catherine de Aniotzbehere locataire du moulin de Lehetea trépassa en la commune de la sainte église catholique apostolique et romaine ayant été munie de tous les Sacrements, Pénitence, Viatique et extrême-onction. Laquelle fut entérrée le lendemain au cimetière de cette église paroissielle de Saint Martin de Sare, en présence de Joanny de Saint Martin, locataire de la maison de Haldun de cette paroisse. Joanny de Elhardy Sieur de Uhaidee aussi de cette paroisse et Joanes de Etcherique locataire de Burghi. Des témoins duement appelés et assistant au convoi lesquels n'ont pas signés pour ne l'avoir pas envi.
Nous voyons encore le nom écrit de cette manière (De Aniotzbehere ou D'Aniotzbehere) jusqu'à la fin de ce siècle, par la suite on écrira Aniotzbehere. Cela ne veut pas dire qu'ils étaient nobles mais simplement qu'ils étaient originaires (eux ou leur famille), de la maison D'Aniotzbeherea.


Les métiers de la famille Aniotzbehere

Deux grands métiers viennent à l'esprit lorsque l'on évoque les Basques, Bergers et Pêcheurs.

Beaucoup de nos ancêtres prirent la mer, notamment pour aller pêcher la morue à Terre Neuve, sur des bateaux ainsi appelés Terre-Neuviers. Les archives de Rochefort nous ont fourni à ce sujet plusieurs actes de navigation.

Dès 1779 nous avons trace du voyage de Joannis (28-07-1760). Il part ainsi pour plusieurs mois chaque année (jusqu'à 10 mois consécutifs) pour Saint-Pierre-Et-Miquelon ou Terre-Neuve et ce durant 40 ans. Sa vie hors marine, comme celle de beaucoup de marins, est consacrée aux champs comme cultivateur et laboureur.

Martin (1769), consacre lui aussi sa vie à la pêche de 1804 à 1817. Une maladie l'emporte en 1824.

Le fils de Joannis, Jean (14-12-1796), suit la même voie que son père. de 1815 comme mousse, jusqu'en 1846 en tant qu' Officier ou Sous-Officier il s'embarque pour les mêmes destinations.

Son frère Martin (21-10-1797) part pour la même aventure de 1815 à 1822, date à laquelle il perd la vie. "Emporté d'un coup de mer de dessus le pont du Brick "les Deux Frères" et noyé le 22-10-1822, ainsi qu'il ressort d'un procès verbal signé du capitaine et d'autres marins dont copie à été transmise le 24-10-1822 au maire de la commune de Sare". Il meurt à 25 ans

Jean (23-01-1801), le dernier de la famille s'embarque lui aussi de 1819 à 1830 date à laquelle il se marie à Gracieuse Fagoaga.

Les conditions de vie sont extrêmenent difficiles à bord des bateaux pour un salaire parfois misérable. Vous pouvez avoir un aperçu de ce qu'enduraient les marins durant leurs campagnes. Les Terres-Neuviers

Des Bergers, nous en connaissons au moins trois, les trois frères qui émigrèrent aux USA, Jean, François et Jean appelés en Califonie Juan Gordo, Francisco et Juan Flacco et qui y firent fortune. Beaucoup furent cultivateurs ou laboureurs, ne seraient-ce que les marins qui excerçaient alors ce métier entre deux campagnes.

Christoal (1730 / 1740) est le plus ancien Aniotzbehere dont nous connaissons justement le métier, tel qu'il ressort de l'acte de Baptême de son fils Joannis, il était en effet laboureur.

Mais divers métiers se retrouvent ainsi dans la famille, ménagère, couturière, cuisinière, aubergiste (Michel après son retour de Californie), administrateur de mine (Jean-Pierre dit Pedro au Mexique), religieuse (Sabine (11-07-1839), fille de Jean et Gracieuse), forgeron, charpentier (Jean dit Ganichon (24-04-1832)), Directeur de la Bank of America à King City, Californie (Adrian Ansberry (04-03-1882)).

"Le 16 Ventose an IV (7 mars 1796), BTe Dithurbide, président de l'administration cantonale de Sare, convoque "au son du tambour les citoyens de 16 à 60 ans" pour mettre sur pied la garde nationale de Sare et former "les dits citoyens en peloton de Cie". Le président fit prêter par les citoyens assemblés le serment de fidélité à la république; après quoi, par voie de scrutin, on procéda à la nomination des cadres de la Compagnie. Jean Aniotzbehere (?) est nommé caporal."

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