EN VRAC ... Noël 1998
Voici votre journal favori, Le Nicolage
Cette page vous permettra d'imprimer facilement le journal sans avoir passer la journée à ne faire que ça...
Bien entendu la présentation en est réduite au maximum...
Bonne Lecture et bonne Presse
Les Nicollaborateurs
Ont contribué à ce numéro:
Mado (E), Élisabeth (MC),
Guy (MB), Élizabeth C, Valérie (MBB),
Solange C, Francine, (DC), Marc (M),
Jean-Marc (HB), .
Que dire en ce temps de Noël où paraît ce premier Nicolage pour Internet seulement?
Hé oui! Le Nicolage nouveau est arrivé!
Salut le Monde
Bon, ça y est, nous v'là maintenant rendu avec toute une gang de vedettes
dans la famille. Ben oui, on a des gens qui passent à la télévision... À
l'émission Claire Lamarche de lundi le 7 décembre 1998, j'ai bien vu
Gilles, Rita, Jeanne, Jean-Baptiste, Roger, Yolande, Cécile, Marielle,
Francine, Ginette, Guy, Christian et enfin Élisabeth... Y'a quand même
Élisabeth qui était un peu à part, mais que voulez vous,
"Est Bonne Elle"
===Ben oui, Là où ça fait mal...===
Entre temps, vu qu'on est rendu au temps des fêtes, Carmen et moi voulons
offrir à tous,
Bonheur, Paix et Longue Vie et
Le Paradis quand ça sera le temps...
Une petite poésie choisie par Solange C.
VIEILLIR.
Vieillir. se l'avouer, s'en convaincre et le dire.
Non pas pour que sur soi s'appitoient tes amis
Mais pour s'y adapter et savoir s'interdire
Ce que la veille encore on se croyait tout permis.
Avec sincérité, dès que le jour se lève
Bien se persuader qu'on a vieilli d'un jour!
A chaque cheveu blanc, se séparer d'un rève
Et lui dire en son coeur un adieu sans retour.
Vaincre ses appétits en s'imposant des jeûnes
Nourrissant son appétit d'un ultime savoir!
Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes
Comme on aime les fleurs, comme on aime l'espoir.
Se résigner à vivre un peu sur le rivage
Quand eux voguent sans peur sur les flots hasardeux!
Craindre d'être importun, sans devenir sauvage,
Se laisser ignorer tout en étant près d'eux
Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,
Prier et faire un peu de bien autour de soi!
Sans négliger son corps, parer surtout son âme,
Chauffant l'un au foyer, l'autre à l'ardente foi.
Puis d'une longue vie ayant tissé la trame,
S'étant bien préparé pour le festin du "Roi",
Souffler discrètement, de sa lampe la flamme,
À l'appel du Seigneur, puisque telle est la loi.
Ça, c'est...savoir vieillir.
Gilbert Boucher c.s.c,
Salut le Monde
C’André
Proverbes et Dictons
du livre de
La Madelon
LA SAGESSE
L'espoir est le pain du malheureux...
L'heure la plus sombre est celle qui précède l'aurore...
Tous les nuages sont bordés d'argent...
Une chance en amène une autre...
La chance va plus loin que les grands bras...
À brebis tondue, Dieu mesure le vent...
La vie est un combat dont la palme est aux cieux...
Il n'y a pas d'athées dans le terrier du renard...
Ceux qui sont aimés des dieux meurent jeunes...
Du cimetière, nul ne revient...
Six pieds de terre font égaux tous les hommes...
La mort ne consulte aucun calendrier...
Il y a un moissonneur dont le nom est: la mort...
L'un laboure, l'autre sème, qui récoltera, personne ne le sait...
Souvenir......
par Élizabeth Charland
+++++++++++++++++++++++++++++++
Au fait, j'ai un souvenir de mes grands-parents Nicol qui me revient souvent, que je veux conter et qui confirme qu'il faut être attentif à ce qu'on dit devant les enfants.
J'avais à peine 7 ans et j'étais pour quelques jours au village chez grand-mère Nicol. Le matin, au déjeûner, elle apportait l'oeuf à la coq à grand-père qui le cassait et disait :
" Maria, ce n'est pas assez cuit ! "
Elle le refaisait cuire un peu.
Le lendemain matin, même scénario .
" Maria, l'oeuf est trop cuit, ce matin "
Et là, il y avait argumentation.
Ça m'inquiétait grandement le troisième matin et j'attendais avec grande anxiété le verdict de grand -père!!
Malheureusement , ce n'était pas tout à fait à point, non plus.
Alors là, dans ma jeune tête, je trouvais pas ça juste pour grand-mère car comment pouvait-elle savoir si c'etait assez cuit en-dedans? J'étais pas encore au courrant du minutage pour cuire les oeufs à la coque !
J'ai toujours en mémoire la petite cuisine étroite et grand-père.
Je vous souhaite tous une bonne journée, il fait beau soleil ça ravigote,
À bientot,
Élizabeth
Nos Racines
La famille Métivier
-------------------------------------------
"L'an mil sept cent un le vingt deuxiesme du mois de novembre après la publication d'un ban de mariage entre Jean Métivier présentement de la paroisse de St-Thomas à la pointe à la caille natif de la ville de Paira en Poitou, fils de défunt François Métivier et de Marguerite de Chambour les père et mère d'une part, et de Marie Simone Balard présentement habitante a Lisle aux Oyes natif de la paroisse de la Pointe-Tremble (Neuville dans Portneuf), fille de Louis Balard et de Marguerite Migneron les père et mère de l'autre part, dont les deux autres bans……, je prestre récolet missionnaire faisant les fonctions curiales de la paroisse de St-Ignace ay pris leur mutuel et réciproque consentement par parole de présent les ay mariés selon la forme de notre mère Sainte-Église en présence de Louis Balard père de l'épouse de Guillaume Lemieux, M. Desprez, M. Fortin qui ont signé avec moy
Louis Balard, Guillaume Lemieux, Desprez, Eustache Fortin, Père Rodolphe Dubus rec. Miss "
Comme le veut la tradition, le mariage avait eu lieu dans la paroisse de la fiancé, la paroisse de Cap-Saint-Ignace comprenant l'Ile-aux-Oies. Après les épousailles, le couple s'installe à Saint-Thomas dans la Seignerie de la Rivière-du-Sud. Grâce aux tenants et aboutissant, aux avis de dénombrements (une sorte de recensement fait par le seigneur), il est possible de situer à-peu-près l'endroit ou ils ont vécu. Ils possèdent une terre de 40 arpents de profond (12 de labourable) par 4 de large avec dessus une maison, une grange et une étable. Leur terre fait front avec la rive sud de la Rivière-du-Sud, aux limites de la paroisse de Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud, à quelques milles de l'embouchure de la rivière (endroit où vivait Jacques Nicole).
Une recherche archéologique à été mené par M. Picart de l'U. Laval en 1991 et portait sur la vie domestique au 18e siècle dans cette seigneurie. Cette recherche à permis de situer la terre des Métivier au 431 de la Monté-de-la-Rivière-du-Sud chez un monsieur Denault. Ce monsieur dit même avoir déjà rencontré la fondation d'une maison en faisant ses labours, près de la rivière en haut de terres inondables au printemps.
--------------------------------------------------------------
La famille.
Après la perte des deux premiers fils en bas âge, naît Jean en décembre 1705. Suivra la naissance de Joseph en 1707, celle de François en 1711, de Françoise en 1713 puis celle de notre ancêtre Jacques le 14 mai 1715. S'ajoutera à la famille ; Louis, Marie et Élisabeth. Jean, qui était né vers 1675, s'est éteint le 17 novembre 1746 dans sa paroisse de Saint-Thomas.
Jacques Métivier épousera le 12 octobre 1744, à Saint-Thomas, Marie Théotiste Migner. Elle est la fille d' André Migner et de Françoise Ouellet de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. De cette union est née entre autre, Jean-Baptiste.
Jean-Baptiste Métivier prendra pour épouse Marguerite Gaudreau le 9 novembre 1790 à Cap-Saint-Ignace. Elle est la fille de Jean-Baptiste Gaudreau et de Marie Anne Martin.
André Métivier, leur fils, prendra pour femme le 16 août à Nicolet Josephte Desfosses, la fille de Jean Baptise Desfosses et de Josette Salmon.
Leur fils Pierre Métivier, né le 12 mars 1824 à Nicolet, se mariera le 6 octobre 1846 à Drummondville avec Marie Anne Webber née à Drummondville le 11 juillet 1825. Elle est la fille de Nicolas Webber (un article lui est consacré dans Nos Racines) et Marie Anne McClure.
Leur fille Louise Métivier est née le 15 avril 1853 à Drummondville et est morte le 5 avril 1889 au même endroit. Elle habitait Clifton avec son époux Onésime Nicol (un article lui est aussi consacré dans Nos Racines). Elle est la mère de Wilfrid Nicol née à Clifton le 24 avril 1878.