Discussions de vol libre au Québec

1 juin 1997 au 20 août 2000

Archivées par le Front de Libération aérienne du Québec


<-Message précédent       Consultation par date, auteur ou sujet       Message suivant->

Date: 19 janvier 1999

De: Alain Gauthier (9)

Sujet: Merci_aussi_à_toi_andré_f._bonjour_à_claude_

This is a multi-part message in MIME format.

------=_NextPart_000_0032_01BE434D.E2828560

Type: text/plain;

charset="iso-8859-1"

Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

Cher André F., tu as été présent avec moi dans mes moments où =

je n'ai plus de souvenirs. Je ne me souviens pas de mon vol cette =

journée là, ni de l'ambulance, ni de ma nuit à l'hôpital. =

Seulement de Katia à mon réveil. Je tiens tout de même à te =

remercier André F. pour le temps que tu m'avais consacré. Merci.

Bonjour tout spécial à toi Claude. J'ai vraiment apprécié les =

moments passés avec toi à discuter et aussi les moments de silence. =

Tu es une personne qui inspire beaucoup le respect. Un exemple pour =

plusieurs raisons, à mon avis.

Un autre boujour pas ordinaire à toi Louis. Après avoir regardé =

les photos de Rachel, je comprends pourquoi tu ne voles pas aussi =

souvent. Cette merveilleuses créature a changé ta vie, n'est-ce pas?

Content de vous lire, Martin et Françoise. Ca boum ? Parlez-moi

de vols depuis mon absence, de tes satisfactions Françoise avec ta =

nouvelle aile, de tes nouveaux branchages Martin (haha), de tout et de =

rien quoi.

Et toi, Jérome. Nous aurons certainement la chance de voler ensemble =

dans ton ciel. Vols thermiques à l'année, quel pied !

Mais avant de vous quitter.

J'ai eu le temps, imaginez-vous, de réfléchir sur mon accident =

survenu le 25 juillet 1998. Et quelle découverte.

Je pense que c'est mon cerveau qui a tout manigancé. Eh oui!

Je vivais quelques jours avant mon accident des moments difficiles. =

J'avais exprimé au propriétaire de l'école où j'enseignais que =

je voulais quitter mon emploi auprès de lui. Je n'étais plus heureux =

d'être là, déçu du comportement d'un autre instructeur et de =

plein d'autres choses. Avec la promesse de la part du propriétaire de =

foutre à la porte cet instructeur, j'avais retrouvé l'espoir de =

jours meilleurs. Quelques jours auparavant, ma copine de l'époque et =

moi vivions des instants pas trop roses.

Finalement pour des raisons économiques, le propriétaire décida de =

ne pas congédier l'autre instructeur. En plus, j'avais l'impression =

que le propriétaire n'avait pas d'intérêt à compléter ma =

formation comme instructeur tandem parapente. Après avoir investi tout =

mon été pour cette personne, après l'avoir appuyé, l'avoir =

protégé, je sentais qu'il m'abandonnait. Ce n'est pas une =

justification tout cela, imaginez seulement dans quel état je pouvais =

être.

Un soir, après une journée à enseigner, fatigué, écoeuré, =

déchiré,... je vole dans des conditions limites et vous connaissez =

la suite.

Je me souviens que cette journée là je voulais quitter l'école =

définitivement. Mais je n'arrivais pas à prendre la décision. Mon =

rêve disparaissait, celui de faire connaître aux autres ce que les =

oiseaux vivent dans le ciel. A $100 par semaine, je vivais tout un =

rêve. Je pouvais voler, aider les autres à découvrir leur =

capacité à voler, comme une roue sans fin dans le plaisir à chaque =

instant. Mais tout bascula, la réalité sonna à ma porte. Non ce =

n'était pas des témoins de Jéhova, c'était la réalité. =

Quelle tristesse.

Merci réalité. Faute de conscience, tu as décidé pour moi.

Je vous l'assure, de me retrouver à l'hopital fut toute une =

délivrance. A quelques moments même, toute une frustration.

L'après hopital n'a pas été rose. Les propos recueillis aurpès =

d'autres personnes et du propriétaire lui-même me confirma, c'est =

mon opinion, que le propriétaire m'avait abandonné. En plus de voir =

toute le reste de la saison s'envoler, je sentais mes espoirs s'envoler =

aussi.

Plus encore, l'instructeur avec qui je vivais des différents m'apprend =

suite à une conversation téléphonique que personne ne m'aime dans =

le monde du vol libre. Les élèves de l'école ne m'aiment pas, il =

ne m'aime pas, les autres instructeurs ne m'aiment pas, et pour en finir =

me dit que le propriétaire de l'école non plus ne m'aime pas.

Comme un petit enfant fragile, blessé, sensible, je découvre effroi =

une autre réalité. Celle des hommes sans amour. Celle qui donne à =

tout être conscient le désir d'aller vivre sur une autre planète.

Mais cette personne me confirmait de toute façon que je ne recherchais =

pas l'amour des autres. Au contraire. Mon seul soucis était et est de =

donner ce que j'ai de meilleur à ceux qui m'entoure et ne rien =

attendre d'eux.

Cette personne me confirmait simplement, je crois, que je n'avais =

peut-être pas aimer suffisament. Intéressant à mes yeux.

Le vol libre ne fait exception. Nous cotoyons des gens formidables. =

Chacun nous donne la possibilité de s'éveiller, de s'améliorer.

A chaque instant, nous avons la possibilité d'être dans le positif =

ou dans le négatif. Le négatif l'emportant très souvent, je n'ai =

aucune chance à prendre alors et me tourne vers le positif. Quoi qu'il =

arrive, peut importe les difficultés. J'utilise mon imagination et ma =

capacité de rêver pour me dépasser et aider les autres à se =

dépasser.

Bref, d'autres horizons m'attendent. D'autres parcelles de conscience =

réunis avec moi dans le firmament, accrochés au ciel et chantant des =

hymnes à la joie, criant à tous leur joie de s'envoyer en l'air.

Merci tout de même à mon cerveau. Tes actions ne sont pas toujours =

comprises. Mais ça va. Sois plus doux à l'avenir avec moi.

Au plaisir, à bientôt.

------=_NextPart_000_0032_01BE434D.E2828560

Type: text/html;

charset="iso-8859-1"

Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

http-equiv=3DContent-Type>

Cher André F., tu as =

été

présent avec moi dans mes moments où je n'ai plus de =

souvenirs. Je

ne me souviens pas de mon vol =

cette

journée là, ni de l'ambulance, ni de ma nuit à

l'hôpital. Seulement de Katia à mon réveil. Je tiens =

tout de

même à  te =

remercier

André F. pour le temps que tu m'avais consacré.

Merci.

 

Bonjour tout spécial à =

toi Claude.

J'ai vraiment apprécié les moments passés avec toi =

à

discuter et aussi les moments de size=3D2>silence. Tu

es une personne qui inspire beaucoup le respect. Un exemple pour =

plusieurs

raisons, à mon avis.

 

Un autre boujour pas ordinaire =

à toi

Louis. Après avoir regardé les photos de Rachel, je =

comprends

pourquoi tu ne voles pas aussi souvent. Cette merveilleuses =

créature a

changé ta vie, n'est-ce pas?

 

Content de vous lire, Martin et

Françoise. Ca boum ? Parlez-moi

de vols depuis mon absence, de tes =

satisfactions

Françoise avec ta nouvelle aile, de tes nouveaux branchages =

Martin

(haha), de tout et de rien quoi.

 

Et toi, Jérome. Nous aurons =

certainement

la chance de voler ensemble dans ton ciel. Vols thermiques à

l'année, quel pied !

 

Mais avant de vous =

quitter.

J'ai eu le temps, imaginez-vous, de

réfléchir sur mon accident survenu le 25 juillet 1998. Et =

quelle

découverte.

 

Je pense que c'est mon cerveau qui a =

tout

manigancé. Eh oui!

Je vivais quelques jours avant mon =

accident des

moments difficiles. J'avais exprimé au propriétaire de

l'école où j'enseignais que je voulais quitter mon emploi

auprès de lui. Je n'étais plus heureux d'être =

là,

déçu du comportement d'un autre instructeur et de plein =

d'autres

choses. Avec la promesse de la part du propriétaire de foutre =

à la

porte cet instructeur, j'avais retrouvé l'espoir de jours =

meilleurs.

Quelques jours auparavant, ma copine de l'époque et moi vivions =

des

instants pas trop roses.

 

Finalement pour des raisons =

économiques,

le propriétaire décida de ne pas congédier l'autre

instructeur. En plus, j'avais l'impression que le propriétaire =

n'avait

pas d'intérêt à compléter ma formation comme

instructeur tandem parapente. Après avoir investi tout mon

été pour cette personne, après l'avoir =

appuyé,

l'avoir protégé, je sentais qu'il m'abandonnait. Ce n'est =

pas une

justification tout cela, imaginez seulement dans quel état je =

pouvais

être.

 

Un soir, après une =

journée

à enseigner, fatigué, écoeuré,

déchiré,... je vole dans des conditions limites et vous =

connaissez

la suite.

 

Je me souviens que cette =

journée

là je voulais quitter l'école définitivement. Mais =

je

n'arrivais pas à prendre la décision. Mon rêve

disparaissait, celui de faire connaître aux autres ce que les =

oiseaux

vivent dans le ciel. A $100 par semaine, je vivais tout un rêve. =

Je

pouvais voler, aider les autres à découvrir leur =

capacité

à voler, comme une roue sans fin dans le plaisir à chaque =

instant.

Mais tout bascula, la réalité sonna à ma porte. Non =

ce

n'était pas des témoins de Jéhova, c'était =

la

réalité. Quelle tristesse.

 

Merci =

réalité. Faute de

conscience, tu as décidé pour moi.

Je vous l'assure, de me =

retrouver

à l'hopital fut toute une délivrance. A quelques moments

même, toute une frustration.

 

L'après hopital n'a =

pas

été rose. Les propos recueillis aurpès d'autres =

personnes

et  du propriétaire lui-même me confirma, c'est mon =

opinion,

que le propriétaire m'avait abandonné. En plus de voir =

toute le

reste de la saison s'envoler, je sentais mes espoirs s'envoler

aussi.

Plus encore, l'instructeur =

avec qui je

vivais des différents m'apprend suite à une conversation

téléphonique que personne ne m'aime dans le monde du vol =

libre.

Les élèves de l'école ne m'aiment pas, il ne m'aime =

pas,

les autres instructeurs ne m'aiment pas, et pour en finir me dit que le

propriétaire de l'école non plus ne m'aime =

pas.

 

Comme un petit enfant =

fragile,

blessé, sensible, je découvre effroi une autre

réalité. Celle des hommes sans amour. Celle qui donne =

à

tout être conscient le désir d'aller vivre sur une autre

planète.

Mais cette personne me =

confirmait de

toute façon que je ne recherchais pas l'amour des autres. Au =

contraire.

Mon seul soucis était et est de donner ce que j'ai de meilleur =

à

ceux qui m'entoure et ne rien attendre d'eux.

size=3D2>Cette personne me

confirmait simplement, je crois, que je n'avais peut-être pas =

aimer

suffisament. Intéressant à mes yeux.

 

Le vol libre ne fait exception. Nous cotoyons des =

gens

formidables. Chacun nous donne la possibilité de =

s'éveiller, de

s'améliorer.

A chaque instant, nous avons la possibilité

d'être dans le positif ou dans le négatif. Le =

négatif

l'emportant très souvent, je n'ai aucune chance à prendre =

alors et

me tourne vers le positif. Quoi qu'il arrive, peut importe les

difficultés. J'utilise mon imagination et ma capacité de

rêver pour me dépasser et aider les autres à se

dépasser.

 

Bref, d'autres horizons m'attendent. D'autres =

parcelles de

conscience réunis avec moi dans le firmament, accrochés au =

ciel et

chantant des hymnes à la joie, criant à tous leur joie de

s'envoyer en l'air.

 

Merci tout de même à mon cerveau. Tes =

actions ne

sont pas toujours comprises. Mais ça va. Sois plus doux à =

l'avenir

avec moi.

 

Au plaisir, à =

bientôt.

------=_NextPart_000_0032_01BE434D.E2828560--


Date: 19 janvier 1999

De: Bruno Allard (38)

Sujet: Assurancesssssssssssssssssssssss (3)

Salut à tous,

Excusez mon silence ces derniers temps mais j'étais bien occupé par un

nouvel emploi et le besoin de continuer à jouer dehors ! Maintenant que je

suis mieux organisé, je peux consacrer plus de temps à la gestion de votre

association et répondre à vos interrogations.

En effet, c'est bien un mandat de votre association. Une première recherche

avait été effectuée il a deux ans mais le projet n'a jamais été piloter par

la suite. André Gallant, notre chevalier des causes perdues, a pris le

mandat en main lors de la dernière assemblée générale. Tel que je le

connais, il a probablement déjà commencé ou est sur le point de le faire,

dès que sont emploi du temps lui permettra.

Vous pouvez cependant lui donner un coup de main en lui transmettant les

informations que vous avez obtenues lors de vos recherches passées et

futures à l'adresse suivante : agallant@zoo.net ou directement sur la liste

de discussion afin de stimuler la recherche. En procédant rapidement, vous

courrez la chance de voir le dossier résolu avant le début de la saison.

Merci votre intérêt,

Bruno Allard

Président de l'AQVL

-----Original Message-----

From: Jerome Daoust <Sylvie_Jerome@MINDSPRING.COM>

To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA <VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA>

Date: dimanche 17 janvier 1999 14:29

Subject: Re: ASSURANCESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS

Oui, farce a part, c'est serieux.

Ca serait un bon mandat pour votre association que de faire une liste des

compagnie qui vous assurent vraiment pour le parapente. Eh puis, il n'y a

pas seulement ceux qui sont sur cette liste de diffusion qui en profiterait,

mais tous ceux qui verraient la liste dans le prochain journal Survol.

Jerome

-----Original Message-----

From: Marco Levasseur [SMTP:nuage@MINFO.NET]

Sent: Sunday, January 17, 1999 9:05 AM

To: VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA

Subject: Re: ASSURANCESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS

Ha Ha.....

Hé oui....j'en reparle

Farce à part, les assurances, c'est peut etre un sujet moins palpitant que 6

heures de vol, mais je crois qui a de la place pour les 2 sujets sur cette

liste.

Y a tu qqc de plus plate que de magasiner de l'assurance, si on peu se

donner des infos entre nous autres, profitons en. Pour les autres qui sont

pas intéressé, y a une commande qui s'appelle DELETE, utuliser la !

Mais svp laisser les autres faire leur contributions.

Salut et

'en

Marco Levasseur

nuage@minfo.net

418-338-6531

Allez dériver dans le plus sérieux des sites de vol libre Québécois sur le

WWW.

http://geocities.datacellar.net/Pipeline/Ramp/9870/


Front de Libération aérienne du Québec
1