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Date: 07 juillet 1999 De: François_Véronneau (28) Sujet: Plafond d'inversion (3) |
En passant, je me suis fait larguer à 2000 pieds samedi dernier. Mon vol
s'est terminé de l'autre côté de Durham sud, j'avais en vue Richmond mais
le cirrus m'a rattrappé et l'ascendance est morte avec. Je coursais avec ce
maudit cirrus pour le devancer. Le ciel était immaculé passé Richmond et
la rivière St-François. Le plafond de cette journée-là était bas, tu as
raison, mais il était quand même à 3,900-4000 pieds. J'ai thermalé de
2,000 jusqu'à 3,900 au dessus du mont Yamaska, sans vraiment de problêmes.
C'est certains que passé 3000, c'était des barbulles, mais ça monte quand
même les barbulles! Je suis tout de suite partis vent de dos. Quand t'aimes
voler, faut pas niaser dans ces conditions-là. Il était 1:45 environ.
L'inversion à 2,800, je ne l'ai pas vraiment vécu, compte tenu que tout le
long du vol je me suis repompé au moins six fois au nuage (3,900-4000). Je
savais le potentiel du jour, je connaissais également les embuches. Il
était bas ce nuage, il fallait donc accélérer la course pour aller loin...
(Loin est toujours relatif à la journée du vol...) Cétait un vol très
exigeant physiquement, j'ai travaillé le thermique constamment, je suis
partis systématiquement en transition quand je faisais le plafond avec le
VG à fond de train. Histoire de mettre à l'épreuve LA MOUETTE TOPLESS! Ça
vole bien ce moineau-là. Me manque plus que le harnais pour ne plus
souffrir dans les airs et je crois alors pouvoir être confortable tout en
travaillant à la limite de mes capacités.
Bon vol André, au plaisir de se retrouver ensemble, loin de la montagne, en
attendant la récup!
La Mouette
Date: 07 juillet 1999 De: Andre F. Gallant" (122) Sujet: Plafond d'inversion - prise ii (4) |
bonne heure sur le clavier...
Toutefois, suite à tes commentaires, dois-je en déduire que le thermique se
défaisait en barbules vers les 2500-2600 pieds ou je manquais simplement
d'expérience pour le conserver? Tu peux le dire sans te gêner... je suis
assez grand...
Malgré tout je demeure perplexe. Pourquoi aurais-je pu grimper avec le
thermique à chaque fois jusqu'à cette altitude sans problèmes et que tout à
coup plus moyen de le suivre?
S'il se défait à cette altitude-là, ce pourrait être une explication. Mais
elle amène une autre interrogation. Normalement les thermiques tendent à se
regrouper en montant et non à se défaire. Pourquoi ceux-là deviendraient-ils
indépendants en montant? Est-ce qu'en vieillissant, ils comprendraient mieux
les enjeux et décideraient de devenir souverainistes?
Blague à part, si tu peux m'éclairer à nouveau ce serait bien apprécié.
André
At 06:55 99-07-07 -0400, François Véronneau wrote:
>Salut André,
>
>En passant, je me suis fait larguer à 2000 pieds samedi dernier. Mon vol
>s'est terminé de l'autre côté de Durham sud, j'avais en vue Richmond mais
>le cirrus m'a rattrappé et l'ascendance est morte avec. Je coursais avec ce
>maudit cirrus pour le devancer. Le ciel était immaculé passé Richmond et
>la rivière St-François. Le plafond de cette journée-là était bas, tu as
>raison, mais il était quand même à 3,900-4000 pieds. J'ai thermalé de
>2,000 jusqu'à 3,900 au dessus du mont Yamaska, sans vraiment de problêmes.
>C'est certains que passé 3000, c'était des barbulles, mais ça monte quand
>même les barbulles! Je suis tout de suite partis vent de dos. Quand t'aimes
>voler, faut pas niaser dans ces conditions-là. Il était 1:45 environ.
>L'inversion à 2,800, je ne l'ai pas vraiment vécu, compte tenu que tout le
>long du vol je me suis repompé au moins six fois au nuage (3,900-4000). Je
>savais le potentiel du jour, je connaissais également les embuches. Il
>était bas ce nuage, il fallait donc accélérer la course pour aller loin...
>(Loin est toujours relatif à la journée du vol...) Cétait un vol très
>exigeant physiquement, j'ai travaillé le thermique constamment, je suis
>partis systématiquement en transition quand je faisais le plafond avec le
>VG à fond de train. Histoire de mettre à l'épreuve LA MOUETTE TOPLESS! Ça
>vole bien ce moineau-là. Me manque plus que le harnais pour ne plus
>souffrir dans les airs et je crois alors pouvoir être confortable tout en
>travaillant à la limite de mes capacités.
>
>Bon vol André, au plaisir de se retrouver ensemble, loin de la montagne, en
>attendant la récup!
>
>La Mouette
>
>
Date: 07 juillet 1999 De: Louis Bastarache (234) Sujet: Icaristics - spins and spirals (8) |
One of the first lessons of the video
'Instability' is to understand the difference
between spins and spirals. It is absolutely
essential to understand the difference because
the method of recovery from a spiral is exactly the
opposite to the method of recovery from a spin.
Unfortunately most people do not understand the
difference between the two and every time they
see a glider turning quickly they call it a spin, when
nearly always it is a spiral dive.
How many times have you seen a report of a
paragliding accident which starts 'one side of the
glider collapsed and he immediately started to spin
very fast towards the ground'. This is of course
completely wrong: it must have been a spiral not a
spin.
Spins are pilot induced. A glider will only spin if the
pilot pulls one brake so hard that he stalls that
half of the wing (there is one other unlikely but
possible way to spin a certified glider, that is to
pull a B, C or D riser so hard that it stalls that half
of the wing). The spin will continue as long as the
pilot holds down the brake, and will recover as
soon as he completely releases the brake. This is
true during practically all types of manouvres,
including collapses and cravates.
Spirals are completely different. In normal flight
they are simply the extention of a steep turn that
continues for several 360's. The pilot builds up
speed as he is thrown out horizontally from the
rotating glider, which can be turning so fast that
the leading edge can be pointing towards the
ground. A collapse or cravate can also cause the
glider to enter a spiral in a very similar way. The
collapse causes drag which causes the glider to
turn, and the turn will continue to increase in
severity unless the pilot does something about it.
The speed at which a spiral can start and increase
can be quite alarming. Spirals can become so
severe that the G force can make a pilot black out
if he does not stop it (unlike a spin where there is
very little g force).
Note: C'est pas la première fois que j'entends ça,
mais je demeure un peu sceptique sur le
danger réel du black out.
To stop a spiral, you must turn in the opposite
way by applying the opposite brake. This is not as
easy as it sounds, and if the spiral has already
picked up speed you may need to use so much
force that you have to use both hands on one
brake to pull out of the spiral. Even if you stall the
glider this is better than being locked into a spiral
where your rate of descent can be in excess of
20m/sec.
Note: Ça fait plus 70 km/h! Quant à utiliser les deux
mains sur la même commande, disons que j'ai
préféré la façon suivante: Avec de bons gants de
cuir, vous tirez 30 cm, faites un tour autour
du poignet, tirez un autre 30 cm, faites un tour
autour du poignet, etc. Si vous n'avez pas de
gants, vous allez en garder les marques pendant
quelques temps...
The important thing to remember is that a spin
is pilot induced and to get out of it you must
completely release both brakes. A spiral is often
caused by a collapse and to stop the rotation you
need to counter the turn and pump out the
deflation. So if we return to our accident report we
can talk the pilot through the incident:
'one side of the glider collapsed and he
immediately started to spin very fast towards the
ground'
Note: Une fois la spirale bien engagée, ça ne sert
à rien de contrer et d'essayer de "pomper" la
fermeture. Il faut d'abord sortir de la spirale
comme c'est expliqué plus haut, stabiliser
l'aile sur une trajectoire rectiligne, et
ensuite seulement vous pourrez vous attaquer à
la fermeture.
Initially, let's say the left tip of the glider
collapsed, and may even have got caught in the
lines (a cravate). So the glider will quickly start to
turn to the left. The glider is entering a spiral, so
the pilot needs to counter the turn by pulling the
right brake. This will stop the turn and return the
glider hopefully to straight flight (depends on the
size of cravate and type of glider). Just for the
sadistic fun of it, let's just say the pilot was to
apply too much right brake. Then he might stall the
right side of the glider and start a spin (the initial
cravate would almost certainly come out, but he
still needs to get out of the spin). The spin was
caused by him applying too much brake and all he
needs to do to stop the spin is to release the
brake. When the glider recovers from the spin it
will dive forward and may need braking to stop it
diving too much.
Note: Une fois la spirale bien engagée, je ne crois
pas que décrocher l'aile extérieure puisse
induire un spin (sous toutes réserves). Le seul
effet que j'ai constaté est un dérapage et une
diminution temporaire des G, le temps que la
moitié d'aile décrochée se regonfle, et la
moulinette repart de plus belle...
The above incident is one of the commonest
cascade incidents I have heard of amongst
paraglider pilots and is also explained in detailed
video footage on 'Instability'. Even though
Instability was filmed in 1992 the lessons outlined
in it are just as important today.
Note: Si vous avez de bons vidéos comme ça,
apportez les donc au Mont St-Pierre pour qu'on
les étudient. Si vous ne venez pas au MSP, vous
pouvez toujours les envoyer aux Joyeux Naufragés
par la poste ;