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Date: 09 novembre 1999 De: line.turcotte" (73) Sujet: Recherché |
je suis à la recherche du logiciel PUBLISHER 97. Vous pouvez me
rejoindre : soir 450-460-3439 ou jour 514-288-8080.
N'oubliez pas la date de tombée est le 15 novembre.... le compte à
rebours est commencé! Je croyais recevoir tout plein de texte concernant
la rencontre du Saguenay mais on dirait que tous ceux (celles) qui y
étaient préfères se rappeller seuls(es) de leurs week-end!
Bonne journée!
Line
Date: 09 novembre 1999 De: Robert Cossette (57) Sujet: Je cherche un truc. (9) |
>Ma question : Existe-t-il une facon d'eviter de vriller les elevateur
>dans l'autre sens apres se faire soulever avant/pendent le re-virement
>du pilote suite a un gonflage face a la voile ?
>
>Jerome
Je ne connais pas de truc contre ça.
Avec un vent de 25 Km/h je me fais facilement soulever comme un bouchon
dans la vague. Je sens alors une perte d'orientation car "ça brasse ... ça
bardasse". En général ça finit le cul au sol en décrochant l'aile. Pas
trop impressionnant mais j'ai remarqué que ça arrive à tout le monde alors
j'en ferai pas un complexe.
La vitesse de décrochage en vol est d'environ 22 km/h sur ma voile. Avec
"l'effet sol" on peut probablement se faire soulever avec moins de 20 km/h.
(l'effet sol permet à l'aile de voler à une + grande indicence entre
autres avantages).
J'améliore mon sort en "dégonflant mon aile" durant le gonflage. ie: Pour
réduire la "vitesse air" de l'aile durant sa montée je cours vers la voile!
(observation de Bruno Allard).
Cette action de course en remontant la pente enlève un petit 5 km/h de
vitesse air et c'est souvent assez pour placer mon aile en avant et me
retourner sans me faire arracher.
Ça aide mais ça reste une solution à risque. Je suis plutôt patient si le
vent zigonne dans les 25 km/h et +. Même si les autres en vol crient
leurs joies au dessus de nos têtes!
As-tu bien mesuré le vent? 30 Km/h c'est trop mais, à l'oeil on ne perçoit
pas très bien la différence avec 25.
Aussi as-tu essayé quelque chose qui permettrait de gonfler avec les
oreilles?
Un genge de Velcro qui maintiendrait les oreilles et qui serait à ouvrir
après la mise en position face au vent?
J'avais installé un système d'oreilles contrôlable sur la CX 290 Sport. Ça
permettait de décoller ou d'atterrir avec les oreilles et de piloter sans
gros changements. Peut-être que tu peux essayer ça!
Robert Cossette
Bureau d'études Innovec
St-Lambert, QC
tel: (450) 465 2818 Fax (450) 465 1257
Cellulaire (514) 816 2250
Date: 09 novembre 1999 De: Michel Montmigny (95) Sujet: Je cherche un truc. (9) |
Et bien la Bête qui demande conseil...? :0)
J'en ai vu pas mal de "sketches" comme celui-ci ayant enseigné pendant
plusieurs années dans du VENT.
Moi ma technique, c'est que si ça arrive(et ça m'arrive), je prend appuie
sur mes freins(juste assez) et tente de vriller mon tronc du côté opposé à
la giration.
Si t'es "couché" lors de décollage "tirre roche" le fait d'avoir les jambes
allongés, fait que la propulsion est plus grande alors + de problèmes à
stopper l'effet 'tourniquet"
Allez hop à la pratique maintenant.
à la prochaine Jérôme et continue à réchauffer nos coeurs de tes récits de
vols au chaud...
Michel Montminy
201 bld Tadoussac
Canton-Tremblay, Qc
G7H 5A8
Tél : (418) 545-8368
Fax : (418) 545-2288
----- Message d'origine -----
De : Jerome Daoust <jerome.daoust@MSCSOFTWARE.COM>
À : <VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA>
Envoyé : 8 novembre, 1999 20:25
Objet : Je cherche un truc.
> J'ai fait d beaux vols a "Big Sur" au Nord de Los Angeles en fin de
> semaine mais j'ai eu un decollage rate (sans incident) qui me laisse
> reflechir.
>
> Il y avait environs 25 km/h de vent, et quand mon aile (Omega 4) etait
> bien monte et temporise (face a la voile) je me suis fait souleve en
> meme temps que je me preparais a me retourner. Je me suis fait
> de-twister puis j'ai re-vrille les elevateur du cote oppose. De nouveau
> face au relief (pas la voile) j'ai "perdu le Nord" et fait une
> correction du mauvais bord. Heureusement, avant de percuter le relief,
> j'ai compris puis j'ai fait une bonne correction qui ma pose doucement
> sur la pente. Puis ensuite, redecolage et soaring de 2 heures... a 500m
> au desus du Pacifique.
>
> Ma question : Existe-t-il une facon d'eviter de vriller les elevateur
> dans l'autre sens apres se faire soulever avant/pendent le re-virement
> du pilote suite a un gonflage face a la voile ?
>
> Jerome
Date: 09 novembre 1999 De: Azur Parapente (32) Sujet: Je cherche un truc. (9) |
En effet, les profils actuels génèrent beaucoup de portance pendant la phase
de montée de l'aile, surtout quand un vent fort favorise le gonflage rapide
du profil. Dans ce cas l'aile se retrouve complètement gonflée à peine
quittée le sol. Cela induit une portance maximale quand elle arrive
au-dessus du pilote. De ce fait, la RFA est plus importante que le poids
puisque les forces aérodynamiques croissent au carré de la vitesse air et
que le pilote n’est pas encore suspendu sous son aile. Se faire arracher
avant d'avoir pu se retourner est donc de plus en plus fréquent.
Un moyen pour ne pas faire un tour complet en se de twistant est de ne pas
trop serrer la ventrale de la sellette. Par contre cela favorise
l'instabilité roulis de l'aile.
Je pense qu'il n'y a pas vraiment de truc à proprement parler, tout est une
question de compromis.
Vouloir gonfler seul par vent fort sans assistance comporte des risques.
Avec la technique du "face à la voile standard" celui de se retrouver en
l'air encore twisté en est un.
Si malgré tout vous êtes un inconditionnel du face à la voile, la technique
dite australienne est pas mal quand elle est bien maîtrisée. Elle présente
l'avantage de ne jamais exposer la totalité de la surface en travers du
vent, ce qui diminue l'effet spi pendant la monté de l’aile.
Pour cela, l'aile doit être placée sur le sol en accordéon. Prenez les
élévateurs et les commandes normalement et retournez-vous comme pour un
gonflage face à la voile avec commandes croisées. Ensuite, n’utilisez qu'un
élévateur A et le frein qui agit sur le coté de voile que vous gonflez.
Pendant ce temps on garde l’autre frein dans l’autre main. Lorsque vous
tirez sur votre avant pour le gonflage, l’aile se gonfle alvéole par alvéole
en décrivant un arc de cercle qui l'amène au-dessus du pilote. Elle ne se
met presque pas en travers du vent si vous la disposez bien au sol pendant
la préparation. Je n'ai malheureusement pas de croquis à te faire parvenir
si tu ne connais pas cette technique. Pour ceux qui sont au Québec, je
pourrais peut-être un jour leur démontrer en direct l’utilité de cette
technique que j’utilise beaucoup en tandem.
Il reste qu’avec tous les "Trucs" inimaginables, nos habitudes de pilote
autonome nous poussent à ne plus vouloir nous faire assurer, même par vent
fort. On justifie cette attitude par une technique personnelle plus
performante. C'est légitime quant-on a des années d’expériences Mais ne
vaut-il mieux pas laisser notre orgueil de volatile émancipé de coté
quelquefois. J'ai fait moi aussi plusieurs fois l'expérience d'être en vol
encore face à la pente du décollage, ce n'est pas agréable. Maintenant, si
je connais quelqu'un qui assure bien sur un décollage, que le vent est fort
ou que je pense que je pourrais être arraché, je n'hésite pas à demander une
assurance et je gonfle dos à la voile. Le gonflage standard par vent fort
présente l'avantage d'être tout de suite dans le bon sens pour piloter. Par
contre, je spécifie toujours par où et comment m'assurer.
Morale de l’histoire, il vaut mieux être à l'aise avec toutes les techniques
pour les adapter au mieux aux situations qui les requièrent.
Amicalement
René Marion
-----Message d'origine-----
De : Jerome Daoust <jerome.daoust@MSCSOFTWARE.COM>
À : VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA <VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA>
Date : 8 novembre, 1999 20:35
Objet : Je cherche un truc.
>J'ai fait d beaux vols a "Big Sur" au Nord de Los Angeles en fin de
>semaine mais j'ai eu un decollage rate (sans incident) qui me laisse
>reflechir.
>
>Il y avait environs 25 km/h de vent, et quand mon aile (Omega 4) etait
>bien monte et temporise (face a la voile) je me suis fait souleve en
>meme temps que je me preparais a me retourner. Je me suis fait
>de-twister puis j'ai re-vrille les elevateur du cote oppose. De nouveau
>face au relief (pas la voile) j'ai "perdu le Nord" et fait une
>correction du mauvais bord. Heureusement, avant de percuter le relief,
>j'ai compris puis j'ai fait une bonne correction qui ma pose doucement
>sur la pente. Puis ensuite, redecolage et soaring de 2 heures... a 500m
>au desus du Pacifique.
>
>Ma question : Existe-t-il une facon d'eviter de vriller les elevateur
>dans l'autre sens apres se faire soulever avant/pendent le re-virement
>du pilote suite a un gonflage face a la voile ?
>
>Jerome
>
Date: 09 novembre 1999 De: Jacinthe Durand (29) Sujet: Une nouvelle génération de sans |
> Moyes fait fureur avec son nouveau lightspeed. Ils en parlent sur leur
> site au quel ils ont ajouté des rubriques. Ils font des spéciaux
> intéressants pour le promouvoir.
Lightspeed + harnais de compétition...
Le site donne également les e-mail de leurs dealers....
Bonne fin de saison !
jacinthe
Date: 09 novembre 1999 De: Jacinthe Durand (29) Sujet: Merci (4) |
jacinthe
Date: 09 novembre 1999 De: Azur Parapente (32) Sujet: Je cherche un truc. (9) |
La vitesse de décrochage en vol est d'environ 22 km/h sur ma voile. Avec
"l'effet sol" on peut probablement se faire soulever avec moins de 20 km/h.
(l'effet sol permet à l'aile de voler à une + grande indicence entre
autres avantages).
Je connais l'effet sol qui est sensible à l'atterrissage en delta quand
l'aile vol près du sol et qui a pour effet d'allonger la trajectoire. Quel
rapport avec un parapente qui vole 7 ou 8 mètres au-dessus de la tête de son
pilote ?
Quand tu dis que l'aile peut voler à une plus grande incidence , et que cela
représente un avantage, permet moi de ne pas approuver.
En parapente, l'incidence de décrochage reste la même qu'on soit au sol ou
en l’air. C’est la vitesse de décrochage qui change au décollage étant donné
que la charge allaire de la voile est moins grande (l’aile étant en partie
allégée du poids puisque tu as les pieds au sol). Rien à voir avec l'effet
de sol !
Cette nuance entre “vitesse de décrochage” et “Incidence de décrochage” à
déjà pas mal fait de dégâts.
Amicalement
René Marion
-----Message d'origine-----
De : Robert Cossette <rc@MLINK.NET>
À : VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA <VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA>
Date : 9 novembre, 1999 10:18
Objet : Re: Je cherche un truc.
>9>
>>Ma question : Existe-t-il une facon d'eviter de vriller les elevateur
>>dans l'autre sens apres se faire soulever avant/pendent le re-virement
>>du pilote suite a un gonflage face a la voile ?
>>
>>Jerome
>
>Je ne connais pas de truc contre ça.
>
>Avec un vent de 25 Km/h je me fais facilement soulever comme un bouchon
>dans la vague. Je sens alors une perte d'orientation car "ça brasse ... ça
>bardasse". En général ça finit le cul au sol en décrochant l'aile. Pas
>trop impressionnant mais j'ai remarqué que ça arrive à tout le monde alors
>j'en ferai pas un complexe.
>
>La vitesse de décrochage en vol est d'environ 22 km/h sur ma voile. Avec
>"l'effet sol" on peut probablement se faire soulever avec moins de 20 km/h.
> (l'effet sol permet à l'aile de voler à une + grande indicence entre
>autres avantages).
>
>J'améliore mon sort en "dégonflant mon aile" durant le gonflage. ie: Pour
>réduire la "vitesse air" de l'aile durant sa montée je cours vers la voile!
> (observation de Bruno Allard).
>
>Cette action de course en remontant la pente enlève un petit 5 km/h de
>vitesse air et c'est souvent assez pour placer mon aile en avant et me
>retourner sans me faire arracher.
>
>Ça aide mais ça reste une solution à risque. Je suis plutôt patient si le
>vent zigonne dans les 25 km/h et +. Même si les autres en vol crient
>leurs joies au dessus de nos têtes!
>
>As-tu bien mesuré le vent? 30 Km/h c'est trop mais, à l'oeil on ne perçoit
>pas très bien la différence avec 25.
>
>Aussi as-tu essayé quelque chose qui permettrait de gonfler avec les
>oreilles?
>
>Un genge de Velcro qui maintiendrait les oreilles et qui serait à ouvrir
>après la mise en position face au vent?
>
>J'avais installé un système d'oreilles contrôlable sur la CX 290 Sport. Ça
>permettait de décoller ou d'atterrir avec les oreilles et de piloter sans
>gros changements. Peut-être que tu peux essayer ça!
>
>
>Robert Cossette
>
>Bureau d'études Innovec
>St-Lambert, QC
>
>tel: (450) 465 2818 Fax (450) 465 1257
>
>Cellulaire (514) 816 2250
>
Date: 09 novembre 1999 De: Jerome Daoust (230) Sujet: Je cherche un truc. (9) |
L'aile etait bien stabilise (temporise) au moment ou je me suis fait soulever.
Je crois que mon probleme a ete de tenter un revirement rapide au moment ou je
me suis fait soulever.
Ca l'a ajoute a la vitesse de rotation de mon corps sous l'aile, pour me faire
twister de l'autre cote.
Vent fort avec risque de se faire arracher suite a un deollage face a l'aile
--> revirement lent.
Tes oreilles en velcro, tu y tiens toujours... Ca pourrais etre bon.
Jerome
Robert Cossette wrote:
> 9>
> >Ma question : Existe-t-il une facon d'eviter de vriller les elevateur
> >dans l'autre sens apres se faire soulever avant/pendent le re-virement
> >du pilote suite a un gonflage face a la voile ?
> >
> >Jerome
>
> Je ne connais pas de truc contre ça.
>
> Avec un vent de 25 Km/h je me fais facilement soulever comme un bouchon
> dans la vague. Je sens alors une perte d'orientation car "ça brasse ... ça
> bardasse". En général ça finit le cul au sol en décrochant l'aile. Pas
> trop impressionnant mais j'ai remarqué que ça arrive à tout le monde alors
> j'en ferai pas un complexe.
>
> La vitesse de décrochage en vol est d'environ 22 km/h sur ma voile. Avec
> "l'effet sol" on peut probablement se faire soulever avec moins de 20 km/h.
> (l'effet sol permet à l'aile de voler à une + grande indicence entre
> autres avantages).
>
> J'améliore mon sort en "dégonflant mon aile" durant le gonflage. ie: Pour
> réduire la "vitesse air" de l'aile durant sa montée je cours vers la voile!
> (observation de Bruno Allard).
>
> Cette action de course en remontant la pente enlève un petit 5 km/h de
> vitesse air et c'est souvent assez pour placer mon aile en avant et me
> retourner sans me faire arracher.
>
> Ça aide mais ça reste une solution à risque. Je suis plutôt patient si le
> vent zigonne dans les 25 km/h et +. Même si les autres en vol crient
> leurs joies au dessus de nos têtes!
>
> As-tu bien mesuré le vent? 30 Km/h c'est trop mais, à l'oeil on ne perçoit
> pas très bien la différence avec 25.
>
> Aussi as-tu essayé quelque chose qui permettrait de gonfler avec les
> oreilles?
>
> Un genge de Velcro qui maintiendrait les oreilles et qui serait à ouvrir
> après la mise en position face au vent?
>
> J'avais installé un système d'oreilles contrôlable sur la CX 290 Sport. Ça
> permettait de décoller ou d'atterrir avec les oreilles et de piloter sans
> gros changements. Peut-être que tu peux essayer ça!
>
> Robert Cossette
>
> Bureau d'études Innovec
> St-Lambert, QC
>
> tel: (450) 465 2818 Fax (450) 465 1257
>
> Cellulaire (514) 816 2250
Date: 09 novembre 1999 De: Jerome Daoust (230) Sujet: Je cherche un truc. (9) |
Check les 2 premieres photos dans :
http://www.BigAirParaGliding.com/listphoto.cfm
Tu pourras me retrouver (suit rouge) a quelques reprises. C'etait bien le fun
a Big Sur.
Cette fin de semaine je retourne a la routine de Marshall...
Jerome
Robert Cossette wrote:
> 9>
> >Ma question : Existe-t-il une facon d'eviter de vriller les elevateur
> >dans l'autre sens apres se faire soulever avant/pendent le re-virement
> >du pilote suite a un gonflage face a la voile ?
> >
> >Jerome
>
> Je ne connais pas de truc contre ça.
>
> Avec un vent de 25 Km/h je me fais facilement soulever comme un bouchon
> dans la vague. Je sens alors une perte d'orientation car "ça brasse ... ça
> bardasse". En général ça finit le cul au sol en décrochant l'aile. Pas
> trop impressionnant mais j'ai remarqué que ça arrive à tout le monde alors
> j'en ferai pas un complexe.
>
> La vitesse de décrochage en vol est d'environ 22 km/h sur ma voile. Avec
> "l'effet sol" on peut probablement se faire soulever avec moins de 20 km/h.
> (l'effet sol permet à l'aile de voler à une + grande indicence entre
> autres avantages).
>
> J'améliore mon sort en "dégonflant mon aile" durant le gonflage. ie: Pour
> réduire la "vitesse air" de l'aile durant sa montée je cours vers la voile!
> (observation de Bruno Allard).
>
> Cette action de course en remontant la pente enlève un petit 5 km/h de
> vitesse air et c'est souvent assez pour placer mon aile en avant et me
> retourner sans me faire arracher.
>
> Ça aide mais ça reste une solution à risque. Je suis plutôt patient si le
> vent zigonne dans les 25 km/h et +. Même si les autres en vol crient
> leurs joies au dessus de nos têtes!
>
> As-tu bien mesuré le vent? 30 Km/h c'est trop mais, à l'oeil on ne perçoit
> pas très bien la différence avec 25.
>
> Aussi as-tu essayé quelque chose qui permettrait de gonfler avec les
> oreilles?
>
> Un genge de Velcro qui maintiendrait les oreilles et qui serait à ouvrir
> après la mise en position face au vent?
>
> J'avais installé un système d'oreilles contrôlable sur la CX 290 Sport. Ça
> permettait de décoller ou d'atterrir avec les oreilles et de piloter sans
> gros changements. Peut-être que tu peux essayer ça!
>
> Robert Cossette
>
> Bureau d'études Innovec
> St-Lambert, QC
>
> tel: (450) 465 2818 Fax (450) 465 1257
>
> Cellulaire (514) 816 2250
Date: 09 novembre 1999 De: Jerome Daoust (230) Sujet: Je cherche un truc. (9) |
Je garde ma sangle de poitrine assez ouverte.
J'avais deja stabilise l'aile au moment de me faire soulever.
Mais j'avais aussi amorce un revirement rapide.
Je crois que a l'a ete ca la source du probleme principal, trop de vitesse de
retournement.
Si jamais tu as des croquis sur la technique Australienne...
Jerome
Azur Parapente wrote:
> Salut Jérôme
> En effet, les profils actuels génèrent beaucoup de portance pendant la phase
> de montée de l'aile, surtout quand un vent fort favorise le gonflage rapide
> du profil. Dans ce cas l'aile se retrouve complètement gonflée à peine
> quittée le sol. Cela induit une portance maximale quand elle arrive
> au-dessus du pilote. De ce fait, la RFA est plus importante que le poids
> puisque les forces aérodynamiques croissent au carré de la vitesse air et
> que le pilote n?est pas encore suspendu sous son aile. Se faire arracher
> avant d'avoir pu se retourner est donc de plus en plus fréquent.
> Un moyen pour ne pas faire un tour complet en se de twistant est de ne pas
> trop serrer la ventrale de la sellette. Par contre cela favorise
> l'instabilité roulis de l'aile.
> Je pense qu'il n'y a pas vraiment de truc à proprement parler, tout est une
> question de compromis.
> Vouloir gonfler seul par vent fort sans assistance comporte des risques.
> Avec la technique du "face à la voile standard" celui de se retrouver en
> l'air encore twisté en est un.
> Si malgré tout vous êtes un inconditionnel du face à la voile, la technique
> dite australienne est pas mal quand elle est bien maîtrisée. Elle présente
> l'avantage de ne jamais exposer la totalité de la surface en travers du
> vent, ce qui diminue l'effet spi pendant la monté de l?aile.
> Pour cela, l'aile doit être placée sur le sol en accordéon. Prenez les
> élévateurs et les commandes normalement et retournez-vous comme pour un
> gonflage face à la voile avec commandes croisées. Ensuite, n?utilisez qu'un
> élévateur A et le frein qui agit sur le coté de voile que vous gonflez.
> Pendant ce temps on garde l?autre frein dans l?autre main. Lorsque vous
> tirez sur votre avant pour le gonflage, l?aile se gonfle alvéole par alvéole
> en décrivant un arc de cercle qui l'amène au-dessus du pilote. Elle ne se
> met presque pas en travers du vent si vous la disposez bien au sol pendant
> la préparation. Je n'ai malheureusement pas de croquis à te faire parvenir
> si tu ne connais pas cette technique. Pour ceux qui sont au Québec, je
> pourrais peut-être un jour leur démontrer en direct l?utilité de cette
> technique que j?utilise beaucoup en tandem.
> Il reste qu?avec tous les "Trucs" inimaginables, nos habitudes de pilote
> autonome nous poussent à ne plus vouloir nous faire assurer, même par vent
> fort. On justifie cette attitude par une technique personnelle plus
> performante. C'est légitime quant-on a des années d?expériences Mais ne
> vaut-il mieux pas laisser notre orgueil de volatile émancipé de coté
> quelquefois. J'ai fait moi aussi plusieurs fois l'expérience d'être en vol
> encore face à la pente du décollage, ce n'est pas agréable. Maintenant, si
> je connais quelqu'un qui assure bien sur un décollage, que le vent est fort
> ou que je pense que je pourrais être arraché, je n'hésite pas à demander une
> assurance et je gonfle dos à la voile. Le gonflage standard par vent fort
> présente l'avantage d'être tout de suite dans le bon sens pour piloter. Par
> contre, je spécifie toujours par où et comment m'assurer.
> Morale de l?histoire, il vaut mieux être à l'aise avec toutes les techniques
> pour les adapter au mieux aux situations qui les requièrent.
> Amicalement
> René Marion
Date: 09 novembre 1999 De: martin st-hilaire (68) Sujet: Je cherche un truc. (9) |
Le retournement se fait bien tout seul.......
Après deux années de vol bien remplie, je me suis fait arraché à quelques
reprises.
Premièrement j'ai une Atlas de Edel , un parapente qui est probablement plus
facile au décollage
qu'une oméga 4 par exemple. À St-Fulgence la situation c'est reproduite a
mainte reprise au décollage
Est. C'est un décollage falaise qui est très propice aux décollages
marginal. D'ailleurs le seul décollage
que mes pieds n'ont pas quitté le sol de façon subite, j'ai fait une sled.
Je décolle les courroies aux jambes bien serrées et la ventrale a peine
serrée, comme en vol d'ailleurs.
Tous mes décollage sont face à la voile avec ou sans vent. Le secret c'est à
mon avis "l'anticipation".
Pendant que le parapente monte, je sait si je doit faire une ou des
corrections. Il est important de
bien utiliser le temps au sol. Je n'essaie pas de me retourner au sol à
moins que le
parapente soit au dessus de ma tête ou presque et bien contrôlé. À mon avis,
jamais se retourner
trop tôt, on risque fort de perdre l'équilibre et donc perdre la maîtrise.
Au moment où le sol disparaît (façon de parler), mon corps tourne comme
à la normale vers la
droite et se retrouve en position de pilotage normal. Je ne vois pas mon
parapente pendant un
moment, mais je sais ou y s'en va. En tournant, je lâche les élévateurs et
je positionne mes mains
à la hauteur des oreille pour m'assurer (prévenir une fermeture).En passant
pour les freins, y sont dans
mes poignet dès que je porte ma sellette. Vu que ma ventrale n'est pas
serrée, je n'ai pas de problème.
Mon corps se stabilise rapidement et je reste en contrôle de la situation.
En tournant, je met plus de
poids du côté qui était le plus haut et je maintien une pression au frein.
Cet été, j'ai volé 3H40 à l'Est. Super vol avec une belle condition
laminaire mais un décollage en fusée.
Bon vol !
Martin
-----Message d'origine-----
De : Jerome Daoust <jerome.daoust@MSCSOFTWARE.COM>
À : VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA <VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA>
Date : 8 novembre, 1999 20:35
Objet : Je cherche un truc.
>J'ai fait d beaux vols a "Big Sur" au Nord de Los Angeles en fin de
>semaine mais j'ai eu un decollage rate (sans incident) qui me laisse
>reflechir.
>
>Il y avait environs 25 km/h de vent, et quand mon aile (Omega 4) etait
>bien monte et temporise (face a la voile) je me suis fait souleve en
>meme temps que je me preparais a me retourner. Je me suis fait
>de-twister puis j'ai re-vrille les elevateur du cote oppose. De nouveau
>face au relief (pas la voile) j'ai "perdu le Nord" et fait une
>correction du mauvais bord. Heureusement, avant de percuter le relief,
>j'ai compris puis j'ai fait une bonne correction qui ma pose doucement
>sur la pente. Puis ensuite, redecolage et soaring de 2 heures... a 500m
>au desus du Pacifique.
>
>Ma question : Existe-t-il une facon d'eviter de vriller les elevateur
>dans l'autre sens apres se faire soulever avant/pendent le re-virement
>du pilote suite a un gonflage face a la voile ?
>
>Jerome