Discussions de vol libre au Québec

Voir mes réponses à tes questions ci-après. D'autres peuvent ajouter à mes

commentaires, je ne détiens pas la vérité absolue comme me l'a fait si

justement remarquer Gilles Boulianne.

>Je suis dans une situation semblable à Mario. J'habite en Afrique du Sud

>pour un contrat de travail et j'ai commencé à voler (parapente) ici. J'ai

>maintenant ma licence de base (Basic Licence) de SAHPA (South African

>Hanggliding and Paragliding Association) et si la saison est bonne, je

>devrais être en mesure d'obtenir ma "Sport Licence" avant mon retour au

>Québec en juillet 2000. J'aurais quelques questions complémentaires à celles

>dont tu as déjà fourni les réponses.

>

>a) Je comprends que devrai devenir membre en bonne et dû forme de l'AQVL.

>Devrais-je aussi convertir ma licence Sud Africaine en licence de l'AVQL et

>si oui, quelle est la procédure.

Pour obtenir une carte de membre de l'ACVL (Ass. can. de vol libre à

laquelle l'Ass. québ. est affiliée), il faudra que tu fournisses:

1) Une photocopie de ta licence sud-africaine au secrétaire de l'AQVL (Jean

Turgeon qui est sur cette liste).

2) Pour obtenir une licence plus élevée que Novice, fournis-lui une copie de

ton journal de vols;

3) Une lettre accompagnant ta demande et indiquant ton expérience facilitera

le processus.

Par la suite tu recevras ta carte de membre en règle de l'ACVL avec

l'inscription de ton niveau et tu pourras voler sans problèmes.

>

>b) Ma résidence est à St-Hubert, en banlieue sud de Montréal. Le site le

>plus accessible selon ce que je peux voir semble être Yamaska. Il semble

>cependant y avoir plus d'un club à cet endroit. Quelles seraient les

>avantages d'être membre d'un club plutôt que d'un autre?

Tu as raison, le Mont Yamaska est le plus proche et le plus intéressant. Il

est situé à St-Paul d'Abbotsford, sortie 55 de l'autoroute des Cantons de

l'Est (10), soit environ 60 km du Pont Champlain. 10,200 pieds d'altitude

ont déjà été atteind en delta et 9,300 pieds en parapente à ce site qui a

une dénivellation d'environ 1,000 pieds. Des vols de distance de plus de 100

km en delta sont fréquents.

Quant aux différences entre les clubs, je préférerais que les présidents de

clubs te fassent leurs propres présentations. Je risquerais d'être biaisé

puisque je suis membre d'un seul des deux clubs. Les prix varient, les

avantages aussi. En général, les parapentistes préfèrent le Club des

Corsaires en raison des sites de décollage mieux adaptés au parapente. Mais

les deux disciplines se côtoient harmonieusement dans les deux clubs.

>c) Vous semblez mettre beaucoup d'emphase sur les communications radio. Avec

>les répétitrices et tout, Yamaska me semble être le John F Kennedy du vol

>libre. Ici, très peu de pilotes ont des radios et de toute façon, les

>licences de radio amateur ne semblent pas être requises. Les gens utilisent

>principalement les téléphones cellulaires pour la récupération. Quelle est

>la situation exacte? Est-ce que Yamaska est si occupé?

Les radioamateurs ont commencé à être populaires avant l'arrivée des

cellulaires. Les communcations avec ces derniers étant encore dispendieuses,

j'image que c'est la raison pour laquelle les radioamateurs sont très

utilisées. Il faut dire qu'en vol, il est plus facile de communiquer avec

les autres pilotes en appuyant sur le PTT plutôt que d'avoir à chercher son

numéro et à le composer, surtout lorsque tu es en train d'enrouler comme un

bon et que tu veux aviser tes copains que c'est là que ça se passe. Il est

aussi possible d'appuyer sur le PTT sans avoir à lâcher les freins ou la

barre de contrôle, selon le cas, selon ton équipement.

J'espère que je réponds un peu à tes questions.

À bientôt au Québec. En attendant, je te souhaite une sacrée bonne saison.

Sois prudent et pense à nous, les deux pieds dans la "sloche", un transfert

entre les dents, comme dirait Charlebois.

André