| MERCREDI, 14 JUILLET: Grandes-Bergeronnes — Chez nous
Température : Ensoleillé Lever à 6h30, il fait très froid, peut-être autour de 10o C. Il y a un épais brouillard. On prend l’autobus à 10h10 jusqu’à Québec et ensuite une auto louée pour se rendre chez nous. Nous sommes arrivés à la maison à 18h15. Nous appelons Yves qui nous annonce qu’un moteur nous attend demain chez Goulet moto sports inc. à Terrebonne. IL FAIT TRÈS CHAUD CHEZ NOUS
JEUDI, 15 JUILLET: Chez nous — Grandes-Bergeronnes
À 12h30, nous avons notre moteur et sommes en route vers Grandes-Bergeronnes. Nous sommes arrivés à la marina à 19h, après être arrêtés au dépanneur chercher essence et glace, et à l’épicerie. En arrivant ici, nous avons rencontré "Verseau, un CC 25" son propriétaire vient de St-Jean-Port-Joli, nous avions jasé avec lui là-bas et l’avons aussi rencontré à Cap à l’Aigle. Guy et un de ses amis ont aidé Mario à descendre le moteur au bateau. Mario a passé la soirée à l’installer et le faire tourner, question de voir si l’installation était correcte. DE RETOUR AU MODE CHAUFFAGE
VENDREDI, 16 JUILLET: Grandes-Bergeronnes
Mario s’est levé à 4h20, il part à 5h pour aller porter l’auto à Québec et revient en autobus (départ 9h45 — arrivée 14h10). Il n’a pas eu le temps de niaiser à Québec. Il a remis l’auto à 9h10, pris un taxi pour la gare, acheté son billet et est embarqué dans l’autobus qui était plein et sur le point de partir. Il y a même un passager qui n’a pas pu embarquer. Moi, je me suis levée à 8h20. J’ai fait la grâce matinée. Il y a un épais brouillard ce matin qui s’est dissipé vers 10h - 10h30. J’ai fait le ménage à l’intérieur du bateau, essuyé l’eau sous les bancs dû à la condensation. À 12h45, je sui partie rejoindre Mario à l’arrêt d’autobus qui est environ à 1 heure de marche de la marina. Sur le chemin du retour, nous avons rencontré le mécanicien et avons pris entente de lui laisser le moteur en échange du temps qu’il avait mis. Ça faisait bien notre affaire qu’il accepte, car ramener le moteur nous aurait causé des problèmes vu le manque d’espace. Nous avons été surpris de voir qu’il restait de la glace achetée à Cap à l’Aigle le 11 juillet. C’est la preuve qu’il ne fait pas très chaud, la glace se conserve. CHAUFFAGE
Nous avons jasé avec l’équipage du Morgane que nous avions vu à St-Jean-Port-Joli et à Cap-à-l’Aigle. Leur port d’attache est le Yacht Club de Québec, ils se promènent la fin de semaine et prévoient aller aux Îles de la Madeleine durant leurs vacances (Ah! Les chanceux). Nous sommes allés prendre une marche dans l’avant-midi en prenant le sentier du fleuve pour y cueillir des bleuets et se rendre à l’épicerie. Nous nous sommes faits surprendre par une très très forte pluie. Le pire est que nous avions écouté la météo marine et elle ne prévoyait pas de pluie. Nous étions trempés et la pluie tombait de plus en plus fort. À la sortie du sentier, il y avait des gens sous un abri d’auto qui regardaient l’orage tomber, nous leur avons demandé la permission de s’y abriter. Ils ont accepté et nous ont offert de nous reconduire à l’épicerie et à la marina. Nous avons accepté leur offre. Ils ont été d’une grande gentillesse. 11h30 : Le brouillard est encore épais sur le fleuve et nous n’avons pas de radar. 12h : Il recommence à pleuvoir. En prenant notre marche, nous avons vu des bleuets en très grande quantité sur le côté du sentier. Malheureusement, nous avions seulement un petit plat et l’avions rempli en quelques minutes. Le brouillard s’est dissipé vers 14h et la météo marine annonce des risques d’orage avec rafales de vent jusqu’à 14h30. À 15h, nous aurions pu partir, mais vu la longue distance que nous avons à faire, 41 mn, nous décidons de rester ici. Nous sommes retournés cueuillir des bleuets et marcher dans le village. Nous étions partis vers 15h30 et sommes revenus à 18h30. L’équipage du "Morgane" part cette nuit, à 3h, et nous ont offert de faire la route avec eux . Nous avons accepté, leur bateau est équipé d’un radar. Nous prévoyons se lever à 2h40. J’espère qu’il ne fera pas froid au départ. Aujourd’hui, sur terre, il faisait chaud, nous transpirions. En début de soirée, c’était beaucoup plus froid au quai. Nous sommes allés prendre notre douche et en revenant vers 20h20, il faisait plus chaud. Le vent avait tourné et venait maintenant de la terre (brise de terre). 21h25 , nous nous préparons pour le coucher, ce sera une courte nuit. CHAUFFAGE
DIMANCHE, 18 JUILLET: Grandes-Bergeronnes — Cap-à-l’Aigle
— Île-aux-Coudres
Nous nous sommes levés à 2h40 et sommes partis à 3h. Nous avons été surpris de constater que ce n’était pas glacial dehors, on s’attendait à pire. Nous étions vêtus de coton ouaté (pantalon et chandail), polar, imperméable, cache-oreille, foulard et mitaines pour moi, équinord et gants pour Mario. Le voilier "Morgane" étant équipé de radar, nous l’avons suivi. Ce n’était pas évident de sortir de la marina car le chenal n’était pas éclairé. Avec une lampe de poche, j’essayais de trouver les bouées dans la nuit, tout semblait d’encre noire. Le "Morgane" a accroché à un endroit, heureusement pour eux, c’était du sable et non une roche. Une fois rendus sur le fleuve, il y avait un épais brouillard. Près de la toupie, nous ne voyions plus les feux de navigation du "Morgane", avec la radio et en maintenant le cap, eux nous voyaient sur leur écran radar et nous guidaient. Nous avons vu deux bélugas dans le bout de St-Siméon
et un avant d’arriver à Cap-à-l’Aigle. C’était
notre première sortie de nuit dans le brouillard. Nous avons étrenné
notre nouveau moteur. Mario est très satisfait, le moteur a beaucoup
de puissance (15 forces, 4 temps) et est très silencieux.
À 5 noeuds, le moteur a un roulement doux, ce n’est pas comparable
avec le précédent (8 forces, 2 temps).
     
Une fois à Cap-à-l’Aigle, nous attendons la prochaine marée pour se rendre à l’Ile-aux-Coudres et d’y passer la journée de demain. Nous allons en faire le tour à bicyclette et aller à St-Joseph-la-Rive voir les goélettes de bois. À 21h, notre lit nous appelle. CHAUFFAGE
LUNDI, 19 JUILLET: Île-aux-Coudres
Lever, après une bonne nuit de sommeil, vers 6h, nous avons loué 2 bicyclettes (qui fonctionnent à merveille) pour faire le tour de l’île. Le centre de location vient nous chercher à la marina, quelle chance! Car il y a une très bonne côte à monter (la "joke" est qu’on doit aussi la monter à bicyclette à la fin de la randonnée). La journée a été parfaite pour une randonnée de 23 km qui ceinturent l’île. Nous sommes partis à 9h et sommes revenus à 14h. Tout au long du parcours, nous avions des points de vue magnifiques sur le fleuve. Il y avait de belles fleurs sauvages qui parfumaient l’air de façon agréable. À certains endroits, des panneaux indiquaient la pêche au marsoin (béluga ou blanchon) qui était pratiquée à l’époque par les habitants de l’île. Nous avons terminé la randonnée en beauté avec une MÉCHANTE côte à monter. Nous avons visité des églises où on voyait des
symboles reliés à la mer comme par exemple :
Nous nous sommes reposés durant une heure au bateau pour ensuite prendre le traversier qui nous amènera à St-Joseph-de-la-Rive pour y visiter le musée des goélettes. Il y a eu un grain durant la traversée. Nous avons juste eu le temps de s’abriter avant la pluie diluvienne. Malheureusement, le musée est fermé à notre arrivée (17h30), nous avons quand même pu prendre des photos des embarcations en marchant le long du chemin qui contourne le musée. En allant prendre notre douche, nous avons rencontré les Scouts Marins de Longueuil. Ils sont 14 à bord. Ça semble être une bonne expérience pour ces jeunes. Ils étaient emballés par l’expérience de ce voyage jusqu’à Matane ou plus loin. La journée a laissé des traces sur nos fesses et nos jambes. Il a fait chaud et ça fait du bien, plus besoin de mettre
des bas de laine à cause du plancher glacé. Vive
la chaleur!
     
MARDI, 20 juillet : Île-aux-Coudres — Québec
Nous sommes prêts à partir, comme prévu, à
6h mais malheureusement sommes encore dans la vase. Nous avons dû
attendre jusqu’à 6h25 avant d’avoir assez d’eau pour partir.
Nous avons accroché un billot à la dérive qui a heurté le pied du moteur, nous avons craint d’endommager le pied ou l’hélice. Heureusement, il n’y a eu aucun dégat. La journée a été longue et fatiguante, on s’est faits pas mal brasser. Mais il ne faisait pas froid, il y avait au moins ça de bon. Coucher: 22h30, pas de chauffage.
MERCREDI, 21 juillet : Québec — Neuville
Nous avons fait le ménage du bateau intérieur; balayer, laver le plancher, essuyer l’eau dû à la condensation, faire sécher les coussins, qui étaient humides, à l’extérieur. 10h50 : Les voiles sont levées
Un vent du S-SO nous force à faire des bords. Avec le courant et une moyenne de 4.8 noeuds, nous faisons une belle balade. Notre but, Neuville ou Portneuf, à peu près à 2 mn de Neuville, le vent s’élève et commence à soulever un clapot infernal. Nous décidons alors de ne pas pousser vers Portneuf. La vague courte de 4 pieds est très inconfortable. Du même coup, nous faisons une très belle journée de voile et on évite le maudit clapot. Ce matin, je craignais d’avoir à l’affronter. Le vent était près de 10 - 15 noeuds avant de passer à 20 - 25 noeuds. Portneuf est à 10 mn encore, mais ce sera pour demain. À la première rafale, Line était à la barre pendant que je regardais la carte dans la cabine, nous nous sommes retrouvés le foc et la barre à contre. Je me suis emporté un peu, à ce qu’il paraît? En résumé, malgré les rafales et le petit incident, ce fut une très belle journée de voile. Rendus à la marina, nous avons relaxé tout en grignotant des morceaux de fromage et biscottes, accompagnés d’une coupe de vin. Ce soir, Mario fait le "cook", au menu ; filets de sole. |
