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Pour
notre deuxième rencontre, il me donne
rendez-vous au bar d'un grand hôtel,
près du Village gai:
Notre première
rencontre (voir
)
avait débuté au bar d'un club
fétichiste de Montréal, au milieu de
l'été. Au premier abord, il m'avait
prise pour une "vraie" femme et
m'avait dit que j'avais une belle voix.
Il m'a, par la suite, invité à sa table
où j'ai rencontré son ami. Lorsque ce
dernier eu quitté, "mon gentil
monsieur" m'a parlé de domination
et de soumission. Puis, après m'avoir
fait part qu'il ne s'intéressait qu'aux
femmes, il m'a avoué que je l'excitais
pas mal et qu'il bandait allègrement.
Quelques minutes avant l'heure où nous
avions planifié quitter le club, il m'a
fait comprendre que je l'exiterais
davantage si je consentais à me laisser
fouetter, en plein milieu du club,
ligotée sur un chevalet. Je l'ai
regretté par la suite, mais j'ai refusé
parce que c'aurait été ma première
expérience du genre en public et parce
que mes fesses et mes cuisses n'étaient
pas complètement épilées. Je sais que
c'est ridicule mais je suis comme cela.
Suite à cette
première rencontre, nous sommes
demeurés en contact par courriel. Au
cours de ces échanges épistolaires, il
m'a posé des tas de questions sur mes
goûts et nous avons convenu qu'il serait
mon Maître. Puis, il
est devenu de plus en plus pressant pour
que je le rencontre de nouveau. C'est
ainsi que, dès que j'ai été
disponible, il m'a donné rendez-vous, en
début d'après-midi, un samedi, au bar
d'un grand hôtel, situé près du
Village gai de Montréal.
À mon arrivée au
bar, je m'installe dans un coin et la
barmaid vient prendre ma commande. Selon
mon habitude, je suis un peu en retard et
très nerveuse. Deux groupes sont
installés pas tellement loin de la table
où j'ai pris place et je peux facilement
suivre leurs conversations. L'éclairage
très intense contribue également à ma
grande nervosité.
Avant d'apparaître,
mon Maître me fait attendre une bonne
trentaine de minutes. Suite
à de courtes salutations d'usage, il
me fait part qu'il a retenu une chambre
dans l'hôtel et m'indique d'aller dans
mon auto chercher les choses qu'il
m'avait demandé d'apporter. Mon
entraînement de soumise vient juste de
débuter.
C'est une de ces
journées d'été où la chaleur est
intense. En plus, c'est le jour de la
parade de la "Fierté gaie"
et, partout, il y a un monde fou. Lorsque
je retrouve mon Maître dans la chambre,
je suis épuisée et tout en sueur.
J'ai à peine le
temps d'installer mes affaires qu'il
m'ordonne d'enlever ma jupe et mes
petites culottes. Puis, c'est au tour de
ma blouse d'y passer. Je me sens
humiliée de me montrer si rapidement
dans cet état pire que la nudité devant
cet homme que je connais à peine. En
plus, je ne peux m'empêcher de penser
que la journée ne fait que débuter et
je n'ai aucune idée de ce qui va se
passer par la suite? Mais, comme j'ai
accepté de me laisser dominer, il ne me
viendrait même pas à l'idée de me
défiler.
En prononçant à
peine quelques paroles, il me fait
parader pendant quelques minutes autour
du lit. Je n'y comprends rien. Il m'a dit
qu'il préfère les vraies femmes et il
m'oblige à parader avec mon sexe, qui
n'a rien de féminin, bien en évidence
devant lui? J'ai les jambes molles et
j'ai de la difficulté à marcher
convenablement sur mes talons qui,
pourtant, ne sont pas exagérément hauts.
J'ai peur qu'à tout moment il m'ordonne de me rhabiller et m'en
retourner d'où je viens.
Faut croire que cela
ne fait pas partie de ses plans car il
m'ordonne de venir m'agenouiller entre
ses jambes et entreprend un long discours
sur ce qu'il attend de moi pendant le
temps que nous passerons ensemble.
Les heures qui
suivent servent exclusivement à parfaire
mon éducation de soumise: baisser les
yeux, demander la permission pour parler,
servir le vin, aller chercher du vin au
magasin, commander au téléphone un
repas et aller le chercher au restaurant,
m'assoir en maintenant les jambes bien
écartées, donner le bain à mon
Maître, me laisser raser les poils
autour de mon sexe et de mon anus.
Cela fait maintenant
près de sept heures que je passe avec
lui à accomplir une foule de gestes de
soumission, lorsqu'il m'ìndique que nous
allons sortir sur la rue la plus
achanlandée du Village gai. Rapidement,
je remets mes petites culottes et ma
jupe. Mais ma blouse est encore toute
humide et importable. Me regardant dans
le miroir, je panique un peu. Mon
maquillage aurait besoin de plus que des
retouches et ma coiffure est dans un
très mauvais état. Mais, "à la
guerre comme à la guerre", en dix
minutes, mon maquillage est retouché
tant bien que mal et mes cheveux ont
repris un aspect presqu'acceptable.
Compte tenu de la chaleur qu'il fait à
l'extérieur, je choisi un petit t-shirt
qui ne m'avantage pas mais qui peut
convenir pour la circonstance. Pour
marcher, j'enfile une paire de
mules de
plastique transparent, à talons wedge.
Mon Maître ne passe aucun commentaire
sur ma tenue mais soulève ma jupe,
m'ordonne d'enlever mes petites culottes
et me montre la sortie de la chambre.
Même à cette heure
de la soirée, la température est encore
suffocante et les trottoirs sont bondés.
Nous rencontrons deux ou trois très
beaux travestis sur notre chemin. Ils
sont du genre flemboyant mais ont des
corps à me faire rougir de jalousie et
à me faire redouter que mon Maître
pourrait avoir envie de me laisser là et
de partir avec eux.
Cela fait maintenant
plus d'une heure que nous marchons, en
nous arrêtant de temps en temps pour
observer les gens. Mes mules ont blessé
mes pieds. Je saigne et j'ai mal mais je
fais de mon mieux pour que mon Maître ne
s'en aperçoive pas. Lorsqu'il me fait
signe d'entrer dans un café, où une
table vient de se libérer, j'ai un
soupir de soulagement.
Lorsqu'il m'indique
que je peux m'assoir, mon Maître me dit
de faire comme O, dans le film
"Histoire d'O". Je ne comprends
pas tout de suite mais lorsque je me
rends compte que cela veut dire de
relever ma jupe pour poser mes fesses
nues directement sur la chaise, je refuse
carrément et m'assoie en ramenant
plutôt ma jupe sous mes fesses. Il a des
yeux de feu mais ne dit pas mot. Lorsque
je m'étais rendue compte de la
proximité des nombreux autres clients
attablées autour de nous, j'ai figé et
je me suis sentie incapable de prendre la
chance de montrer, non seulement mes
fesses nues, mais aussi mon sexe.
Revenus à la
chambre d'hôtel, non sans
tergiversations de ma part, je dois
immédiatement me débarrasser de tous
mes vêtements incluant: corset,
brassière et, même, mes talons hauts.
Je sers du vin à mon Maître avant qu'il
m'ordonne de nettoyer, à sa
satisfaction, une large courroie de cuir
d'un genre plutôt impressionnant.
Ensuite, je dois lui
tendre mes poignets derrière mon dos
pour qu'il les attache avec de larges
bracelets de cuir. Puis, il m'ordonne de
m'assoir sur un tabouret placé en face
de lui. Naturellement, je dois gardé les
jambes bien écartées pendant qu'il
m'explique que je n'ai pas été une bonne
soumise et que je dois être punie.
Pendant les prochaines quarante-cinq
minutes, j'ai droit à une revue
complète de mon rôle en tant que
soumise. C'est plutôt humiliant,
d'autant que je suis complètement nue
devant lui. Je n'ai eu droit qu'à me
mettre une paire de talons hauts après
que j'ai eu pu nettoyer mes pieds.
Lorsqu'il se
rencontre que je souffre énormément
d'avoir les bras maintenus derrière mon
dos depuis si longtemps, il me détache
et m'ordonne de caresser son sexe pendant
qu'il m'explique en détail comment je
serai punie et la manière dont je dois
me comporter en recevant ma punition.
Plus il me parle de punition, plus il
bande. Constatant l'effet que cela lui
fait, il m'arrive une réaction que je
n'aurais imaginé de ma part: je ressens
un besoin intense de me sacrifier afin de
le voir jouir de plus en plus et je le
supplie de me punir.
Il me fait
m'agenouiller sur le bord du lit et
pousse le haut de mon corps pour que j'aie
la tête appuyée sur le matelas.
Le premier coup de
courroie de cuir sur mes fesses me
surprend plus qu'il ne me fait mal. Les
deux suivants me font vraiment mal. Je ne
crie pas mais j'aurais préféré être
baillonnée et solidement attachée.
Comme intermède, il me fait prendre son
sexe dans ma bouche pour le sucer. Il est
de plus en plus gros.
La volée de coups
suivante me procure des douleurs atroces.
Mes fesses sont en feu et son sexe de
plus en plus gros. Je commence alors à
me sentir dans un état que je n'avais
jamais connu auparavant et je le supplie
de me frapper davantage.
Il me frappe de plus
en plus fort. Son sexe devient de plus en
plus gros et je lui en re-demande
jusqu'à ce qu'il juge que c'est assez.
Revenant m'assoir
sur le tabouret en face de lui, le
premier contact de mes fesses avec le
tissus est un peu difficile mais je me
sens heureuse et il a l'air si fier de
moi. Il est maintenant doux avec moi et
il m'offre un verre de vin.
Nous relaxons ainsi
pendant plus d'une heure en vidant la
bouteille et en conversant. Il est alors
très tard. Je me sens fatiguée. Après
lui en avoir fait part, je me glisse sous
les draps, sans me démaquiller.
Il fini son verre de
vin, ferme les lumières et vient me
rejoindre au lit. Quelques instants plus
tard, je sens ses mains parcourir mon
corps tout doucement. Puis, il s'attarde
sur mon sexe. C'est l'extase! Jamais un
homme ne m'avait fait l'amour aussi
merveilleusement auparavant.
À mon réveil, le
lendemain matin, je fais ma toilette,
ramasse mes affaires et le quitte, sans
le réveiller, après lui avoir laissé
un petit mot sur la table de chevet.
Épilogue:
Une semaine plus
tard, mes fesses portent des marques
encore bien visibles mais je me
souviendrai toute ma vie de cette
journée passée avec "ce gentil
monsieur" ...
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Quelques semaines plus tard,
j'ai été étonnée de recevoir une nouvelle invitation pour
nous rencontrer dans un club d'échangistes (voir
).