En décembre 1999, cela faisait
quelques mois que je fréquentais une
dominatrice amateure que je prénomerai
Liz. Un soir, alors que nous étions
réunies toutes les deux à son
appartement et que nous avions la visite
d'une dominatrice professionnelle que
j'avais fréquentée brièvement avant de
connaître Liz, ces dernières tentent de
me convaincre que je ne me sentirai pas
une "vraie" femme tant que je
n'aurai pas perdu ma "virginité".
À la fin de la
soirée, après qu'elles se soient bien moquées de moi et
m'aient humilié de toutes sortes
de manières, Liz m'annonce qu'elle veut
que je rencontre, le plus tôt possible,
un homme que je devrai amener, sans le
lui dire, à me "déflorer" en
quelque sorte. Cette annonce est
accompagnée de toutes sortes de menaces
de leur part et elles veulent être mises
au courant des résultats des mes
démarches.
Sentant que je n'ai
pas tellement le choix, je commence par
placer une petite annance dans un
hebdomadaire spécialisé. Quelques
réponses suivent et de nombreuses
conversations s'engagent avec ces
correspondants. Au bout de quelques
semaines, Liz, qui est tenue au courant
de ces conversations, choisit elle-même
un gars d'une quarantaine d'années qui
réside à Napierreville, au
sud de Montréal.
Je reprends donc contact avec
l'homme en question et,
après de nombreuses conversations
téléphoniques, nous prenons
rendez-vous, chez lui, un soir d'hiver.
Après quelques
difficultés à trouver l'endroit
convenu, il m'acceuille à sa résidence,
où il vit seul, depuis qu'il est
divorcé. Il me donne un petit baiser
bien pudique sur les lèvres et me
demande immédiatement d'ouvrir mon
manteau pour voir si je suis habillée
(je devrais plutôt dire déshabillée) comme il me l'avait
demandé. En effet,
pour me présenter à lui, j'ai dû, sous
mon manteau en imitation de castor
(acheté spécialement pour l'occasion),
me résigner à ne porter, malgré le
froid, que corset (lacé assez serré
pour que les deux extrémintés se
touchent, à l'arrière), brassière, bas, bottes à
talons aiguilles et petite culotte de
dentelle. Tel que requis, tous ces vêtements sont noirs.
Semblant assez
satisfait de son inspection, il me fait
assoir pour m'enlever mes bottes et me
remettre des escarpins de cuir verni noir, à talons de cinq pouces. Il éprouve
quelques difficultés à enfiler mes
souliers car ils sont si serrés
qu'après cinq minutes j'ai les pieds
tout engourdis. Je ne peux évidemment
pas me plaindre à lui car c'est le genre
de chaussures qu'il m'avait dit d'amener
avec moi.
Avant de prendre mon
manteau, il me demande de me lever et de
parader sur mes échasses, jusqu'à
l'autre bout de la pièce. À mon retour
près de lui, avant de m'inviter à
m'assoir, il dépose mon manteau dans une
penderie et me demande d'enlever mes
petites culottes.
Je me sens toute
gênée et frissonnante et ce n'est pas
seulement parce que je suis presque nue.
C'est plutôt parce qu'il n'avait pas
voulu que je me débarrasse, avant de
venir le rencontrer, de tous les poils
qui recouvrent presque tout mon corps.
Dans les circonstances, je crois que ces
poils, devant cet homme qui m'est
presqu'inconnu, m'humilient encore plus
que ma nudité.
Dès que je suis
assise, il pose lentement des bracelets
de cuir à mes poignets et à mes
chevilles. Il ramène mes bras derrière
mon dos et attache les deux bracelets
fixés à mes poignets à l'aide d'un
cadenas. Puis, mes deux chevilles sont
fixées aux pattes de la chaise à l'aide
de cordes laissant ainsi mes cuisses bien
écartées et mon sexe bien en vue.
Lorsqu'il approche
de mes lèvres une coupe de vin rouge
pour me faire boire, c'est à ce moment
que je commence à avoir peur qu'il me
drogue. Mais ai-je vraiment le choix de
refuser dans la position où je me
trouve. Puis, après avoir déposé les
verres sur une petite table toute proche,
il commence à me caresser les jambes en
remontant vers mon sexe. Des frissons
envahissent tout mon corps et mon sexe ne
tarde pas à réagir.
Ce traitement dure
encore plusieurs minutes et, dès que les
coupes de vin sont vides, il défait les
cordes qui retiennent mes chevilles aux
pattes de la chaise et fixe une courte
chaîne aux bracelets de cuir qui les
entourent. Aussitôt qu'il a terminé ce
travail, il m'aide à me relever et me
fait monter, devant lui, l'escalier qui
conduit à une chambre située à
l'étage supérieur.
À part les quelques
bonnes tapes appliquées sur mes grosses
fesses rendues encore plus évidentes par
mon corset trop serré, il ne m'aide
même pas à monter l'escalier. À cause
de mes talons trop hauts et de la maudite
chaîne qui m'empêche de lever le pied,
à plusieurs reprises, j'ai l'impression
très nette que je n'arriverai jamais à
franchir cet escalier. De son côté, le
gars semble éprouver un plaisir fou à
me taper les fesses et à me voir
souffrir.
Rendue dans la
chambre, il m'enlève enfin la fameuse
chaîne qui retient mes chevilles pour me faire mettre à quatre pattes
sur le bord du lit. Il m'écarte
tellement les jambes que, après
plusieurs coups de ceinture, biens
appliqués sur mes fesses, je ne sais
plus si ce sont mes cuisses ou mes fesses
qui me font le plus souffrir.
Le reste de la
séance s'écoule très rapidement. Il
m'installe un baîllon (ball gag) sur la
bouche, il m'applique une généreuse
portion de lubrifiant sur l'anus et, tout
en me recommandant fortement de ne pas
bouger, il enfile un condom et essaye de
m'enculer.
Je suis tellement
crispée et j'ai tellement peur que,
même après plusieurs tentatives, il ne
réussit même pas à me pénétrer. Il doit se
masturber pour finalement
éjaculer.
À mon retour chez
moi, je téléphone à Liz pour lui
raconter mon aventure. Je suis plutôt
penaude mais elle rit à gorge déployée pendant une bonne
demie-heure.