En Afrique, il arrive qu'une maison paraisse parfaitement solide, alors qu'en réalité ses murs et ses fondations sont rongés par les terribles termites. Il suffit parfois d'une petite poussée pour que toute la maison s'écroule.

La structure morale de notre société ressemble beaucoup à cette maison. L'augmentation de la criminalité est un phénomène effrayant; mais ce n'est qu'un indice du travail invisible des "termites". En effet, combien plus de personnes, correctes en apparence, sont en réalité sans loi et sans frein! Tant que l'occasion n'est pas donnée à l'anarchie de s'exprimer il est impossible de savoir ce qu'il y a réellement dans le cœur des gens.

Voyez par exemple avec quelle facilité des gens se livrent au pillage lorsque des désastres tels que les tremblements de terre, les émeutes, ou l'insuffisance de la police permettent de s'emparer plus facilement des biens d'autrui. Alors, des personnes qui semblaient respectueuses de la loi, passent à l'action et disent: "tout le monde le fait, pourquoi pas moi?"

Aujourd'hui, l'application de la loi est tout ce qui fait tenir ensemble notre société soi-disant civilisée. C'est une barrière bien fragile. Il semble que pour une grande partie de la population tout véritable respect de la loi a disparu; il ne reste plus que la peur de la punition. Nous devons tous des remerciements au Saint-Esprit pour continuer de retenir cette vague d'anarchie et de dérèglements qui est sur le point de déferler sur le monde. C'est lui qui continue de lutter avec les personnes sans loi et sans frein jusqu'à ce qu'il se retire complètement de la scène comme il l'a fait à l'époque de Noé (cf. Genèse 6:3 et 5; Matthieu 24:37 à 39).

Cela soulève une question très importante: Si Jésus est venu pour sauver le monde, pourquoi le monde devient-il de pire en pire? C'est en Amérique du Nord que l'on trouve le plus haut taux d'assiduité aux services religieux du monde; pourquoi la violence et l'insécurité dans cette nation sont-ils plus importants que nulle part ailleurs?

La liberté religieuse a fourni aux églises protestantes les meilleures occasions et possibilités de toute leur histoire. Alors pourquoi l'Amérique donne-t-elle au monde les pires exemples de désordre et de dérèglements?

Cette étude nous aidera à cerner la racine du mal: les chefs religieux du protestantisme ont affaibli l'autorité de la Loi de Dieu par leurs efforts pour éviter la claire vérité du Sabbat du septième jour. Pourtant le Seigneur a placé cette vérité au cœur même de sa Loi. Si nous affirmons que le commandement de Dieu relatif au Sabbat n'a pas d'importance, nous annulons toute la force des neufs autres commandements!

RÉPONSE: "Car ils _______________ ___ ____, violaient ___ ___________, ____ __________ __________."

LA RÉPONSE vient de leur propres lèvres. Nous citerons le "Convert's Catechism of Catholic Doctrine" du Rév. Peter Geiermann:

- Question: Quel est le jour du Sabbat?

- Réponse: Le samedi est le jour du Sabbat.

- Question: Pourquoi observons-nous le dimanche au lieu du samedi?

- Réponse: Nous observons le dimanche au lieu du samedi parce que l'église catholique a transféré ce jour sacré du samedi au dimanche." (p. 50).

Nous citerons maintenant le "Manuel of Christian Doctrine or Catholic Belief and Practice" de Daniel Ferris:

- Question: Comment pouvez-vous prouver que l'église (catholique) a le pouvoir d'imposer les fêtes et les jours saints?

- Réponse: Par le seul transfert du Sabbat au dimanche, un fait accepté par les protestants; ils sont prêts à observer le dimanche de façon rigide, mais ils veulent ignorer la plupart des autres fêtes imposées par l'église; ils se contredisent eux-mêmes." (p. 67).

LA RÉPONSE est donnée par eux-mêmes:

(a) "Certains diront: 'Mais il a été changé du septième au premier jour." Où? Quand? Par qui? Personne ne peut le dire. Non, cela n'a jamais été changé, ni ne pourrait l'être, à moins qu'on ne recommence la création… S'il a été changé, c'est l'œuvre de cet auguste personne, celui qui change les temps et la loi ex oficio [de par sa propre autorité]. Son nom est le Dr. Antichrist." (Alexandre Campbell, Address to the Readers of the Christian Baptist, nº III, The Christian Baptist, 2 février 1834).

(b) "L'Élise Romaine… a annulé le quatrième commandement en supprimant le Sabbat de la Parole de Dieu, et en instituant le dimanche comme jour de fête." (N. Summerbell, History of the Christian Church, p. 415).

RÉPONSE: "La Bible ne dit rien en ce qui concerne le changement du Jour du Seigneur du Sabbat au dimanche… C'est pourquoi nous trouvons tellement illogique l'attitude de nombreux non-catholiques qui disent ne rien vouloir croire à moins d'en trouver la confirmation dans la Bible et qui continuent, malgré tout, de garder le dimanche comme Jour du Seigneur, sur la base des affirmations de l'Église Catholique." (Père Léo J. Trese, The Faith Explained, 1971, p. 243).

"Peu après la reconnaissance officielle du christianisme par Constantin, l'observation du dimanche fut exigée par la loi. En 321, toutes les cours de justice, tous les habitants des villes et les artisans étaient tenus de se reposer en ce 'vénérable jour du Soleil'. Seuls les fermiers en étaient exemptés, car leur travail ne pouvait être interrompu ni retardé." Encyclopedia Americana, Vol. XXVI, article "Sunday", 1969, p. 32.

La loi dominicale de l'Empereur Constantin n'était pas basée sur l'enseignement du Christ mais sur la philosophie païenne qu'il connaissait bien. Quand cette loi du dimanche fut mise en vigueur, il la désigna comme le vénérable jour du Soleil –une coutume en fait païenne. L'historien Auguste Néandre déclara: 'La fête du dimanche, comme toutes les autres fêtes, n'était toujours qu'une ordonnance humaine.' Le but principal de l'édit de Constantin était d'imposer le dimanche aux Chrétiens afin de fusionner les deux religions, paganisme et Christianisme. Cette fête païenne provoqua une apostasie graduelle dans l'Église et l'abandon de la vérité biblique. Dans les siècles qui suivirent, l'Église de Rome, ayant approuvé le changement du jour saint, ordonna le respect général du dimanche à la place du véritable jour du Seigneur.

"Au Concile de Laodicée, en l'an 364 après J.C. , on promulgua l'édit suivant: 'Les Chrétiens ne devront pas judaïser ni rester inoccupés le samedi (à l'origine le Sabbat), mais ils devront en ce jour travailler; ils devront aussi honorer le jour du Seigneur de façon spéciale et, en tant que Chrétiens, ne se livrer à aucun travail, autant que possible. Si cependant on les découvrait en train de judaïser, ils seraient privés de Christ [la communion].'" (Rév. Charles Hefele, History of the Councils of the Church, Vol. II, p. 316.

La RÉPONSE est non. L'explication peut être vérifiée dans n'importe quelle bonne encyclopédie. Le Calendrier Julien était en vigueur au temps de Jésus. Son auteur, Jules César, mourut quarante-quatre ans avant l'ère chrétienne. La semaine alors en usage en Orient était exactement la même que celle du Calendrier Grégorien d'aujourd'hui. Les jours du mois sont différents, mais les jours de la semaine n'ont jamais changé. Voici un calendrier illustrant le changement effectué.

La modification du Calendrier Julien au Grégorien se déroula comme suit: le Calendrier Julien utilisé pendant seize siècles manquait de précision au niveau de l'année, étant près d'un quart d'heure trop long. En 1582, l'équinoxe de printemps avait reculé et tomba le 11 mars, soit 10 jours plus tôt que le 21 mars, date sur laquelle l'Eglise Catholique avait basé son calcul du jour de Pâques, en 321 après J.C.

Le pape Grégoire XIII introduisit donc le changement et le Calendrier Grégorien commença à être utilisé à Rome, le vendredi 5 octobre 1582. Le vendredi 5 fut changé pour le vendredi 15. La semaine resta intacte et les jours ne furent en aucune manière déplacés.

Quelques pays commencèrent dès lors à utiliser le nouveau calendrier. D'autres le firent plus tardivement; ainsi l'Angleterre attendit 170 ans, jusqu'en 1752. Pourtant tous ces différents états et nations, aux calendriers différents avaient la même semaine. Rappelons-nous que le septième jour de la semaine est toujours le même qu'au temps de Christ et que les changements de calendrier ne l'ont pas affecté. Il est vrai que, pendant la Révolution Française, les Français ont essayé la semaine de dix jours, mais cela n'a pas duré. Il est bien connu également que la Russie Soviétique avait introduit la semaine de cinq jours, puis de six jours et interdit qu'on imprime des calendriers affichant une semaine de sept jours. Ce sont là les tentatives les plus récentes pour abolir le jour de repos hebdomadaire. Le projet russe a bien sûr échoué.

Note: "L'idée du calendrier mondial avec des jours anonymes, idée dont nous entendons beaucoup parler de nos jours, pourrait, si elle était acceptée, amener le véritable Sabbat à tomber sur un jour différent de la semaine à chaque année. Il en serait de même d'ailleurs pour le véritable premier jour. Toutes les personnes qui croient devoir honorer un jour précis de la semaine, s'opposeraient à l'adoption d'un tel calendrier, quel que soit le nom sous lequel il serait présenté. En attendant, notre Calendrier Grégorien régulier maintient le vrai cycle hebdomadaire. Dimanche est le premier jour de la semaine et samedi le septième." (God Speaks to Modern Man, pp. 450-452).

VENTS: s'applique à la guerre ou à des conflits. (Jérémie 49:36-37).

EAUX: sont des peuples, des multitudes et des nations. (Apocalypse 17:15).

ANIMAUX: sont des rois ou des royaumes. (Daniel 7:13 et 23).

Lisez le chapitre 7 de Daniel en tenant compte de ces symboles. Le quatrième animal de la vision, terrible, est dépeint avec sept têtes et dix cornes.

RÉPONSE: "Les ___ ______, ce sont ____ ____ qui s'élèveront de ce royaume."

RÉPONSE: "Je considérais les cornes, et voici, une autre _____ ______ sortit du milieu d'elles… et voici, elle avait des _____ comme des _____ ________, et une _______ ___ _______ _____ __________."

(1) Elle sortit de la quatrième bête (Daniel 7:7, 8 et 23).

Note: Le quatrième royaume de Daniel 2, représenté par les jambes de fer, signifiait Rome. Les dix cornes correspondent aux dix orteils de la statue –dix royaumes surgissant des ruines de l'Empire romain païen. "Les soldats de la république, parfois vaincus dans une bataille, mais toujours victorieux dans leurs guerres, avançaient rapidement en direction de l'Euphrate, du Danube, du Rhin et de l'océan; et les statues d'or, d'argent et de bronze, qui pouvaient servir à représenter les nations et leurs rois, étaient brisées l'une après l'autre par la monarchie de fer de Rome." (Edward Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire, Vol. III, observations générales faisant suite au chapitre 38, p. 634).

Des ruines de la Rome politique se leva un empire moral sous la "forme gigantesque" de l'Église romaine" (A. C. Flick, The Rise of the Mediaeval Church).

(2) Elle sortit du milieu d'elles (Daniel 7:8).

Note: L'historien James Harvey Robinson déclare: "Outre les empereurs de Constantinople et les divers rois Allemands, il s'éleva en Europe une lignée de dirigeants encore plus puissants que tous les autres, à savoir les Papes." (Mediaeval and Modern Times, p. 40).

(3) Elle apparaît après les dix cornes (Daniel 7:24).

(4) Elle est différente des premiers (Daniel 7:24).

Note: "Longtemps avant la chute de Rome, un état ecclésiastique formé sur le modèle impérial avait commencé à se développer à l'intérieur de l'Empire Romain. Cet empire spirituel, tout comme l'empire séculier, possédait une hiérarchie d'officiers, parmi lesquels les diacres, les prêtres, et les évêques étaient les plus importants… Une autre conséquence de la chute du pouvoir romains dans la partie occidentale de l'empire, fut l'émergence de la papauté. Comme il n'y avait pas d'empereur à l'ouest, les papes gagnèrent rapidement en influence et en pouvoir, et construisirent bientôt un empire ecclésiastique qui, à certains égards, remplaçait le vieil empire." (General History for Colleges, pp. 348 et316).

(5) Plus grande que les autres (Daniel 7:20).

Note: "Outre les Empereurs de Constantinople et les divers rois Allemands, il s'éleva en Europe une lignée de dirigeants encore plus puissants que tous les autres, à savoir les Papes… Nous devons suivre cette institution, la plus puissante et la plus durable de toutes celles qui succédèrent à l'Empire romain et ce, jusqu'au Moyen Age. Nous devons d'abord nous arrêter pour considérer comment la partie occidentale ou latine de la Chrétienté s'est graduellement séparée de la partie orientale grecque et en est arrivée à former sa propre organisation dirigée par les papes, la dynastie la plus longue et la plus puissante que le monde ait jamais connue" (Mediaeval and Modern Times, pp. 40 et 41).

La revue "The American Catholic Quartely Review", dans son numéro d'avril 1911, écrit: "Il y a longtemps, lorsque Rome fut laissée à la merci des hordes barbares à cause de la négligence des empereurs occidentaux, les Romains se tournèrent vers celui qui pouvait leur fournir aide et protection, et lui demandèrent d'être leur roi; … et ainsi… commença la domination temporelle de la papauté. En s'emparant progressivement du trône de César, le vicaire de Christ prit le sceptre devant lequel les empereurs et les rois d'Europe allaient s'incliner avec révérence pendant longtemps."

(6) Trois des premières cornes furent arrachées (Daniel 7:8, 20 et 24).

Note: La "petite corne", dans sa lutte pour le pouvoir, assujettira trois royaumes qui s'opposaient à son ambition. Que nous dit l'histoire? Edward B. Elliot rapporte: "Je pourrais, à partir de la première liste, citer trois [royaumes] qui ont été déracinés devant le pape, les Hérules, sous Odoacre, les Vandales et les Ostrogoths." (Horae Apocalypticae, Vol. III, p. 134, note 1).

(8) Il opprimera les saints du Très-Haut (Daniel 7:25).

"Que l'Église de Rome ait fait couler le sang innocent plus que n'importe qu'elle autre organisation terrestre l'ayant précédée, ne pourra jamais être mis en doute par aucun protestant doté d'une bonne connaissance de l'histoire." (Lecky, History of Rationalism in Europe, Vol. II, p. 32).

"L'Église (Catholique romaine) a persécuté. Seule une personne vraiment ignorante oserait nier que … 150 ans après Constantin, les Donatistes furent persécutés et parfois même mis à mort.. Les protestants furent persécutés en France et en Espagne, avec l'approbation totale des autorités ecclésiastiques. Nous avons toujours cherché à justifier la persécution des Huguenots et l'Inquisition espagnole… Si elle (l'Église) pense qu'il est judicieux d'employer la force physique, elle l'emploiera… Donnera-t-elle la liberté absolue et l'égalité à toutes les Églises et à toutes les croyances? L'Église catholique ne donne aucune garantie de bonne conduite." (The Western Watchman, 24/12/1908).

(9) Il espérera changer les temps et la loi (Daniel 7:25).

(10) Livrés entre ses mains pendant un temps, des temps et la moitié d'un temps (Daniel 7:25).

"La même période de temps est mentionnée dans Apocalypse 12:14. Dans Apocalypse 13:5, elle est aussi décrite comme 42 mois, en comptant 12 mois par année (12 mois par an x 3 ans ½ = 42 mois). Nous retrouvons de nouveau la même période de temps dans Apocalypse 12:6, exprimée en jours: 1260 jours, en comptant 30 jours par mois et 42 mois (42 mois x 30 jours = 1260 jours). Il est donc claire que la petite corne, c'est-à-dire la papauté, dominera l'Europe, persécutant les saints de Dieu pendant 1260 ans littéraux.

"Exactement 1260 ans plus tard, la papauté perdit son pouvoir temporel. Le 20 février 1798, à Rome, le général Berthier de l'armée française sous Napoléon, fit prisonnier le pape et mis effectivement fin au pouvoir temporel de la papauté en Europe. Avec cet épisode se termina la persécution des saints. Ils devinrent libres d'adorer Dieu." (Daniel and Our Times, pp. 99 et 100).

"Quelle 'bonne nouvelle' que celle du jugement céleste déjà en cours pour retirer sa 'domination' à la 'petite corne', et la mener à sa destruction définitive. Apprenez maintenant que ce pouvoir a perdu son emprise sur nous. Nous pouvons le constater dans le monde qui nous entoure, mais aussi dans nos cœurs, alors que nous suivons par la foi le Christ dans son œuvre de jugement." (Daniel and Our Times, pp. 101 et 102).