Extrait de Instincto Magazine n° 32-33, août-septembre 1990
Monsieur,
Ayant suivi une initiation à Montramé les 9 et 10 avril 1989, je ne peux pas être un véritable pratiquant de l'instinctothérapie. Toutefois, suivant les conseils de votre comité de soutien et après lecture de Instincto Magazine, je vous adresse, cijoint, un dossier qui j'espère vous sera utile.
Assez sportif, pratiquant la plongée sousmarine, en 1979, j'ai 47 ans et suis refusé à la visite mÈdicale pour une angine de poitrine.
Je consulte alors un expert en médecine subaquatique qui me fait comprendre que je dois accepter cet état de fait, tout en m'autorisant encore à plonger.
De 1981 à 1987 malgré la pratique régulière de sports, mon état s'aggrave. La médecine subaquatique m'accorde une dernière année de pratique: 1987.
En 1988, j'ai 56 ans, des douleurs thoraciques me font accepter la réalité. De façon régulière elles sont accompagnées d'une gêne dans l'épaule et le bras gauche.
A partir du 9 avril 1989 je suis au cru. Cent jours après je repasse des tests. J'ai alors 57 ans.
La médecine traditionnelle, pourtant si prudente dix ans plus tôt, me donne un accord sans réserve pour reprendre la plongée.
Je n'ai retenu qu'un argument critique de ces faits, celui de mon épouse.
M'occuper de ma propre personne caractérise un changement profond du comportement ce qui a pu générer des effets bénéfiques.
Je ne suis pas (encore) un inconditionnel de l'Instinctothérapie et de toute façon mes compétences ne me permettent pas d'avoir un avis très éclairé.
Toutefois si ce dossier peut présenter un intérêt pour votre défense, je vous autorise à en faire usage.
D'une façon plus générale, en supposant que vos théories soient exactes à 100% je ne vois pas comment les pouvoirs publics pourraient faire autrement que de vous envoyer leurs tanks administratif. L'économie de la France est assise sur sa branche agro-alimentaire. Reconnaitre l'instincto c'est scier cette branche qui est relativement plus grosse en France que chez ses concurrents. Si elle avait du temps pour sepréparer... ! Et à cela s'ajoute, bien sûr, la pharmacie -raison d'état-!
Maintenant la dimension de l'instincto est connue. Avezvous pensé à tester le fait par le biais de l'INSERM très à l'affût des voies nouvelles ?
Je crois que si son directeur (mr X) ne réagit pas, c'est qu'il aura un ordre.
J'espère avoir votre avis sur mes résultats et tests à votre disposition pour plus d'informatons, témoignages ou expertises. Veuillez agréer, monsieur, l'assurance de mes sentiments les meilleurs et de ma profonde admiration.
François B. ingénieur du conservatoire national des Arts et Métiers.