Extrait de Instincto Magazine n° 40-41, avril-mai 1991, Témoignage par x.

Cancer du col de l'uterus et instincto, témoignage

A l'honneur de notre Fonds de Solidarité...

IL Y A DEUX ANS, UNE JEUNE MAMAN NOUS TELEPHONAIT. ELLE AVAIT DEUX ENFANTS, EN ATTENDAIT UN TROISIEME, QUAND LE GYNECOLOGUE LUI DIAGNOSTIQUAIT UN CANCER AU COL DE L'UTERUS. AVEC SA GROSSESSE, LA TUMEUR N'AVAIT CESSE D'EVOLUER, ET L'ON IMAGINE SON DESESPOIR : IL FALLAIT SE RESOUDRE A SACRIFIER L'ENFANT POUR PROCEDER A L'OPERATION... LA JEUNE MAMAN VENAIT DE LIRE NOTRE FAMEUSE "GUERRE DU CRU", MAIS LA NON PLUS, PAS DE SOLUTION. SON MARI AVAIT DU ARRETER SON TRAVAIL PAR SUITE D'UNE HERNIE DISCALE QUI LE FAISAIT SOUFFRIR NUIT ET JOUR, ET LE BUDGET FAMILIAL ETAIT LOIN DE PERMETTRE UN SEJOUR A MONTRAME. HEUREUSEMENT, LE FONDS DE SOLIDARITE VENAIT D'ETRE CREE. NOUS POUVIONS DONC OFFRIR UN SEJOUR DE LONGUEUR SUFFISANTE POUR APPRENDRE LA METHODE, CAR, DES QU'IL S'AGIT DU SYSTEME IMMUNITAIRE, SEULE UNE PRATIQUE CORRECTE PERMET D'AUGURER LA REUSSITE. VOILA DONC, DEUX ANS PLUS TARD, ALORS QUE TOUTE LA PETTTE FAMILLE, LA MAMAN, LE PAPA ET LES TROIS ENFANTS, SONT REVENUS A MONTRAME, UN TEMOIGNAGE QUI FERA REFLECHIR LES PLUS SCEPTIQUES...

I.M. Parleznous un peu de votre expérience de l'instinctothérapie. Depuis combien de temps avez-vous changé votre alimentation ?

Laurence C'était en décembre 1988, ily a donc deux ans et trois mois.

I.M. Vous avez de superbes enfants, avec des mines qui respirent la nature et le soleil...

L. Oui : Lucie qui a maintenant onze ans, Jef, quatre ans, et la dernière, Vénus, un an.

I.M. Et pourquoi avezvous commencé l'instinctothérapie ?

L. A cause de Vénus. J'étais enceinte de trois mois, quand on m'a découvert des cellules cancéreuses au col de l'utérus. Le médecin m'a tout de suite avertie qu'il y aurait des chances pour qu'on doive sacrifier l'enfant...

I.M. On peut imaginer le choc, en pleine grossesse...

L. Avec tous les examens qu'on me faisait, j'avais tellement de contractions qu'au cinquième mois de grossesse, je risquais de perdre l'enfant. Alors j'ai décidé de tout arrÍter et de pratiquer l'instinctothérapie.

I.M. N'auraitil pas été intéressant de suivre l'évolution de la tumeur ?

L. Justement, les contrôles avaient montré que la tumeur ne cessait pas d'évoluer, et une fois arrivée au Centre, je suis encore allée deux fois à Villejuif, où l'on m'a fait des examens. Mais ces examens avaient chaque fois des effets secondaires importants, j'avais vraiment l'impression que, si je continuais, j'allais perdre le bébé. II faut dire aussi que ces examens étaient assez angoissants. Ils introduisaient une sonde et regardaient les uns après les autres, en disant q'tils voyaient les doigts de pied du bébé, avec des airs angoissés...

I.M Quels examen savaient-ils pratiqués ?

L. Au début, des frottis, qui avaien tmontré la présence de cellules cancéreuses encore pas trop méchantes. Puis, quand ça s'est aggravé, des biopsies, qui ont malheureusement confirmé le diagnostic. J'avais d'ailleurs l'impression que ces biopsies faisaient empirer le mal. La tumeur devenait anguleuse, ils utilisaient toutes sortes de termes... Mais ils ne m'ont pas donné les résultats des biopsies.

I.M. L'opération vous était présentée comme urgente, ou indispensable ?

L. Pour eux, il n'y avait que cette solution. Je ne pouvais me résoudre à l'idée qu'il fallait renoncer àla vie d'un enfant pour sauver la mienne...

I.M. Et avec l'instincto, que s'estil passé ?

L. Avec l'instincto, tout a changé. Je me suis tout de suite sentie beaucoup mieux, je n'avais plus jamais de contractions ni de malaises. Et après l'accouchement, j'ai de nouveau fait faire un contrôle, car j'étais assez inquiète : il n'y avait plus rien. Plus aucune cellule cancéreuse !

I.M. Quelles ont été les réactions de vos médecins ?

L. D'abord, les frottis n emontraient plus la présence de cellules anormales. Alors ils m'ont envoyée à Marseille, soidisant pour d'autres examens, et là, ils m'ont fait une biopsie. Comme les frottis montraient qu'il n'y avait plus rien, ils n'auraient pas dû me faire de biopsie. Mais je pense qu'ils ne pouvaient pas croire que la tumeur avait vraiment disparu. Quant à mon gynécologue, il n'y comprenait rien, vraiment rien du tout. II me disait que c'était peutêtre la grossesse qui avait faussé les données des examens. C'est tout ce qu'il a su me dire.

I.M. on connaît bien l'histoire : comme le cancer ne guérit jamais, s'il disparaît, c'est évidemment que le diagnostic était faux. Ainsi, on est sûr qu'il n'y aura jamais de statistiques gênantes sur d'éventuelles guérisons par des méthodes parallèles... Mais lui avezvous demandé s'il arrive souvent que la grossesse fausse les données de ce genre d'examens ? Ce ne serait pas une preuve de fiabilité...

L. De toute façon, il ne savait pas trop que dire, il bégayait... on me relance d'ailleurs souvent, à Villejuif ou à Marseille, pour refaire des examens. Mais je n'ai pas envie d'y retourner pour me faire charcuter.

I.M. C' est un peu dommage pour nous... II serait toute de même intéressant de faire faire un frottis, ou une écographie, si ce n'est que pour prouver que l'instincto a véritablement stabilisé la situation.

L. Pour un frottis, je serais d'accord, tant qu'ils ne me prennent pas de nouveau au dépourvu avec une biopsie... A propos, après la dernière biopsie, j'ai fait une hémorragie, et vous pensez bien qu'ils m'ont fait tous les examens possibles, radios, écographies, etc. Mais tout était absolument normal. D'ailleurs, ils n'ont pas pu expliquer non plus comment  l''hémorragie s'est stoppée, car elle s'est arrêtée d'ellemême, tout d'un coup, alors que j'avais perdu une bonne quantité de sang pendant une dizaine de jours.

Si vous voulez, je vous enverrai les résultats que j'ai pu avoir, et ceux du nouveau frottis que je pourrai faire en rentrant.

I.M. Avec un an de recul, ce serait évidemment très intéressant, pour le Centre comme pour nos lecteurs. Serezvous d'accord de voir publier votre témoignage, éventuellement sous forme anonyme ?

L . Aucun problème, je suis tout à fait prête à témoigner personnellement, sous mon nom, et à répondre à toute personne qui voudrait en savoir plus long.

I.M. Pouvez-vous aussi nous raconter comment s'est passé l'accouchement ?

L . J'ai accouché dans la voiture, parce que je n'avais pas du tout envie d'aller à la clinique comme pour les deux autres. Pour avoir les jambes dans des étriers et me faire interdire de voir l'enfant et de l'allaiter librement... Alors, j'ai attendu le dernier moment et il est sorti dans la voiture, en allant à la clinique. C'était vraiment différent des deux autres accouchements. Pour Lucie, on m'avait percé la poche des eaux. Pour Jef, je les avais perdues trois heures avant. Tandis que pour la dernière, je les ai perdues en accouchant.

I.M. Voilà qui entre parfaitement dans les critères d'un accouchement instincto. Les eaux doivent être gardées jusqu'à l'expulsion, car elles facilitent la transmission des contractions de l'utérus, elles lubrifient le passage du bébé...

L. En effet, cette fois tout s'est passé beaucoup plus facilement. J'ai aussi remarqué qu'on sent beaucoup mieux venir l'événement. Déjà le matin, de petites contractions préparaient le terrain, et l'accouchement luimême n'a pas été fatigant. En arrivant à la clinique, je voulais sortir de la voiture tout à fait normalement, mais les infirmières n'ont pas voulu, elles m'ont obligée à me coucher sur un brancard... Je suis restée deux jours à la clinique, mais je me levais, je faisais tout moi-même, sans la moindre difficulté, ça n'avait rien à voir avec les accouchements précédents. Pas la moindre complication, cela avait bien étonné mon gynécologue. Et le bébépesait 2kg 200, tout en muscle, alors que les médecins me disaient que le placenta n'allait pas fonctionner normalement à cause de mon cancer...

I.M. A l'Èpoque, vous faisiez déjà l'instincto depuis...

L. ...Trois mois. Ce n'était pourtant pas très long.

I.M. Vous la pratiquiez certainement très scrupuleusement, pour avoir des résultats pareils...

L. Depuis mon séjour à Montramé, je n'ai jamais fait d'exception. Nous habitions en Corse, nous avions des fruits et des légumes du pays, de culture biologique ou de notre propre jardin. Des tables pas trop bien garnies, mais nous respections exactement les règles que vous enseignez.

I.M. En tout cas, le bébé est superbe, il a une min eresplendissante, le regard vif, de jolis cheveux blonds bouclés, et il pèse...?

L. Huit ou neuf kilos, ce qui n'est pas mal pour une année. Elle n'a jamais eu le moindre rhume, ni les fesses rouges, elle est très calme, et s'intéresse à tout. Son comportement est très différent de celui de ses deux aînés, elle est toujours souriante, nettement plus avancée.

I.M. Il me semble que votre mari a aussi envie de dire quelque chose...

Alain. C'est vrai. Mon cas n'a pas été aussi grave que celui de ma femme, mais je crois qu'il montre aussi l'efficacité de l'instinctothérapie dans un autre domaine. Je souffrais du dos depuis déjà dix bonnes années, à la suite d'une hernie discale entre la quatrième et la cinquième lombaire, et ces cinq dernières années, j'étais paralysé pratiquement du matin au soir, par une douleur ininterrompue, du 1er janvier au 31 décembre. Comme j'exerçais le métier de paysagiste, la médecine du travail m'a dit, au cours d'une visite de routine, de stopper mon travail.

Je n'avais pas forcément l'intention de pratiquer l'instinctothérapie, mais quand est survenue la maladie de ma femme, nous sommes tous venus à Montramé, et toute la famille s'y est mise. Rapidement, mes douleurs ont diminué, et maintenant, depuis quatre mois, je n'ai plus ressenti le moindre désagrément, comme si mon hernie discale était complètement guérie. Pourtant je continue à faire des efforts, il faut bien que je gagne ma vie et celle de ma famille...

L. Cela durait depuis si longtemps qu'on n'arrive pas à y croire...

A. Il faut dire que mon hernie était très volumineuse, grosse comme une figue, au scanner. En rentrant, je vais faire refaire un examen.

I.M. Quels ont été vos aliments préférés ?

A. J'ai fait une consommation énorme de radis noirs. Ils piquaient la bouche à ma femme, et moi, je pouvais en manger des pièces entières en les trouvant délicieux, tous les jours pendant des mois et des mois... Maintenant, je dois m'arrêter après un petit morceau...

I.M. Voilà bien les mystères de la nature.... on peut dire qu'elle vous a bien récompensés pour votre effort de discipline, qui n'était pas forcément facile. Votre histoire montre pour le moins que l'instincto pratiquée dans les règles de l'art, et sans boulimies, sait tenir ses promesses...


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