Avril 1967...
Mais encore une bonne nouvelle, et de taille : ce mal qui répand
la terreur, le cancer, puisqu'il faut l'appeler par son
nom... ne serait-il peut-être pas une maladie grave?
Voici notre expérience : le 6 février M. D.
venait s'initier aux quelques lois que nous respectons et, condamné
sans appel par les médecins, se décidait à
les suivre sans défaillance. Un cancer de l'aorte et
du poumon gauche, inutilement opéré il y a une
année, s'étendait déja des cordes vocales
jusqu'au diaphragme.
Respiration haletante, crachements de sang, coeur à 120
battements par minute, extinction de voix, grande faiblesse et
plus d'espoir. Sur ce, instinctothérapie :
6e jour : amaigrissement environ 10 kg, coeur à
84, plus d'hémorragies, respiration bien meilleure, pas
de douleurs.
20e jour : la cicatrice opératoire perd tout
signe de prolifération cellulaire ; un fin duvet apparait
sur les parties dégarnies du cuir chevelu.
60e jour : la voix est revenue à 70%
; le médecin, désapointé, constate la remise
en fonction du bas du poumon, les forces reviennent malgré
la baisse de poids stabilisée à environ 20 kg.
Nous sommes sûrs que la guérison sera complète
d'ici quelques semaines, une radiographie viendra la confirmer,
et nous voulions attendre ce moment pour vous l'annoncer
; mais il y a peut-être dans votre entourage des cas urgents
qui ont le droit d'être renseignés au plus vite.
(...)