Avril 1967
Chers amis,
Avez-vous entendu parler du staphylocoque doré? C'est un
nouveau venu dans le monde des microbes dits pathogènes
qui, sélectionné par les antibiotiques modernes
résiste actuellement à tout traitement, se transporte
gratuitement dans les pharynx du personnel médical pour
sauter sur le premier malade réceptif et lui infecter sa
plaie, sa moëlle, ses intestins, etc., et en faire, dans
bien des cas, un condanné.
La petite Nathalie, contaminée dés sa naissance
à la clinique, ne cessait de faire des diarrhées
; à quelques semaines, son pédiâtre fait analyser
les selles et découvre cet hôte inquiétant.
Jusqu'à l'âge de 8 mois, tous les traitements échouent.
En désespoir de cause, les parents risquent leur bébé
à l'instinctothérapie.
Immédiatement la diarhée cesse, l'odeur caractéristique
du staphylocoque diminue, aprés 3 semaines, le bébé
fait une crise d'élimination avec fièvre, selles
abondantes et puantes ; une zone inquiétante, noire et
déformée dans le sommet du palais, disparaît
complètement ; la bonne forme est parfaite, et l'analyse
officielle faite après 4 semaines au total décrète
:
"Absence de germes du groupe des salmonelles, de colibacilles
pathogènes et de staphylocoques dorés pathogènes".
Honneur à la sagesse de nos organismes ! Pendant les 3
premières semaines, le bébé ne mangeait presque
que des bananes et des oeufs, au point de nous inquiéter
; mais apres la crise, son instinct l'oriente vers un régime
normalement varié. Tout lait ou produit laitier était
strictement exclu, et le lait maternel ne semble pas avoir manqué
(AP: c'est à dire qu'il en buvait quand il en voulait).
Pendant la même période, le petit Laurent, dont l'intestin
ne se vidait que moyennant laxatif et clistère, se rétablissait
en un tournemain ; après 2 semaines, ii faisait lui aussi
une crise d'élimination d'odeurs de fromage et de poisson
pourri, tout-à-fait parallèle à ce que nous
relatons plus bas sur nos souris.
(...)