Extrait de instincto magazine, n° 76, janvier-mars 1997
Au fil du temps, un non lieu a été prononcé pour les deux principaux chefs d'accusation, à savoir : L'escroquerie et la publicité mensongère. Le contrôle judiciaire a été sérieusement allégé en septembre 1990 ou Guy-Claude a retrouvé l'usage de son passeport.
Malheureusement le juge d'instruction de cette époque, qui avait promis un non lieu total, a été dessaisi de l'a affaire.
(une phrase supprimée en octobre 2002)
En juin 1995, Bernard Mercier, lui-même mis en examen, a bénéficié d'un non-lieu. En février 1996, c'était au tour de l'association Montramé de se voir dégrevée de son propre redressement fiscal, lui aussi de plus de un million: la solidité de notre défense et la logique de l'argumentaire de l'activité du centre venaient à bout de huit ans d'acharnement de l'administration fiscale.
Le jugement rendu par le tribunal de Melun en mai 1996 était relativement clément, mais l'interdiction de parler prononcée alors, laissait encore planer le doute quant «aux dangers» inhérents au message de l'instinctothérapie.
Le jugement donné par la cour d'appel de paris en janvier 1997 est donc une véritable victoire; il inflige un démenti flagrant aux rumeurs colportées par les médias quant aux prétendues victimes, personnes lésées ou mortes par suite de leur pratique alimentaire ou d'une interruption de traitement. Il démontre que le seul fait qui ait pu être reproché à Guy Claude Burger est de ne pas arborer le diplôme de médecin réclamé par la loi.
Mais nous avons toutes les raisons d'espérer la victoire sur ce dernier point : un procès en cassation porte précisément sur l application du droit, et le texte de l' article l 352 sur l'exercice illégal de la médecine stigmatise celui qui, sans être titulaire d'un diplôme ou autre titre requis, «prend part à l établissement d'un diagnostic ou au traitement de maladies ou d'affections»
Or, enseigner une alimentation naturelle, indépendamment de tout diagnostic, ne peut être assimilé raisonnablement à un traitement de maladie, même si cette alimentation permet d'améliorer la santé générale de manière assez substantielle pour obtenir des guérisons spectaculaires...
Espérons que la cour suprême saura faire preuve de bon sens. Nous essayerons de faire basculer ce dernier écueil en cour de cassation: