Extrait de Instincto Magazine, n° 73, avril-mai 1996 relatant le procès de Guy-Claude Burger, le 25 mars 1996


Huit témoins à la barre

Docteur Jean Seignalet

"Parce que j'ai pu vérifier ses théories..."




Monsieur Jean Seignalet est docteur en médecine, biologiste et maître de conférence à la Faculté de Médecine de Montpellier. Il arrive à la barre à vingt heures trente, c'est le dernier témoin, celui qui fera la plus grande et la dernière impression.

L'éminent chercheur explique quels rapport il a entretenus avec le prévenu:

"J'ai étudié les travaux de Guy-Claude Burger à travers ses écrits uniquement. Je l'ai rencontré une seule fois, il y a treize ans lors d'une conférence qu'il donnait à Montpellier. C'est la deuxième fois que je le vois aujourd'hui. Ses théories m'ont paru dès le premier abord très solides, conformes à tout ce que l'on sait en biochimie et en immunologie. Ensuite, j'ai passé trois ans à essayer de trouver une faille, mais je n'en ai trouvé aucune. J'ai alors commencé des expériences sur des patients atteints de maladies de dégénérescence telle la polyarthrite rhumatoïde, avec des résultats plus que probants qui m'encouragent à continuer et à élargir ces expériences sur d'autres maladies. J'ai pu mettre ainsi en évidence l'incidence de l'alimentation sur les maladies de dégénérescence."

Puis, Madame la Présidente demande au Dr. Seignalet comment un homme non médecin peut intéresser le corps médical. Pourquoi les scientifiques ne sont-ils pas alors plus nombreux à s'intéresser à ses travaux ? Pour le Dr. Seignalet, il est clair qu'il n'est pas indispensable d'être docteur en médecine pour trouver des bases théoriques intéressantes sur le plan médical. Monsieur Burger a une formation scientifique en physique. Il souligne que Pasteur n'était pas médecin,l'inventeur de la pénicilline et bien d'autres découvreurs non plus. De toute manière, il est très difficile de faire admettre, par le corps médical, des voies d'investigation qui sortent du cadre conventionnel. Lui-même constate que les articles qu'il écrit pour des revues spécialisées sont rarement publiés, dès qu'ils contiennent des idées nouvelles.

Comme pour se déculpabiliser, Madame la Présidente demande ensuite si, à l'étranger, il est plus facile de répandre des idées nouvelles dans les milieux médicaux classiques. Le Dr. Seignalet répond alors que cela dépend de l'administration et des lois de chaque pays.

Madame la Présidente: Comment qualifiez-vous la méthode dite instinctothérapie? Est-ce un régime à consonance thérapeutique, ou une hvgiène de vie?

Et au Dr. Seignalet de conclure: "Ce n'est pas un régime. C'est une méthode globale, qui permet de retarder le vieillissement, d'éviter et de prévenir certaines maladies."

Monsieur le Procureur: Vous avez,je crois, été amené à vous expliquer devant le conseil de l'ordre des médecins pour avoir préfacé le livre de Guy-Claude Burger. Vous avez alors reconnu que vous aviez faif preuve d'une certaine imprudence...

Dr. Seignalet: "Effectivement."

Monsieur le Procureur: Vous ne diriez plus la même chose aujourd 'hui?

Dr. Seignalet: "Non, car, depuis là, j'ai pu vérifier ces théories."

Question de Maître Vergès: Pour vous, la méthode alimentaire de M.Burger est-elle une hygiène de vie,ou un traitement?

Dr. Seignalet: "C'est une hygiène alimentaire, avec des conséquences bénéfiques sur la santé."

Me Vergès: C'est-à-dire que c'est une hygiène alimentaire qui a l'inconvénient de guérir sans être un traitement... Pouvez-vous nous dire si cette méthode alimentaire comporte un danger, ou si elle est incompatible avec un traitement quel qu'il soit?

Dr. Seignalet: "Cette alimentation ne comporte aucune carence, on peut la pratiquer à côté de n'importe quel traitement."

Me Vergès: Est-ce que vous vous rendez compte que vous pouvez être poursuivi pour complicité d'exercice illégal de la médecine, par le fait d'avoir écrit la préface de l'étude de M. Burger?

Dr. Seignalet: "J'en suis complètement conscient. Mais je suis persuadé d'avoir bien agi."

Me Vergès: Merci.

Tous les témoins ayant défilé à la barre, la Présidente demande à l'inculpé, suivant l'usage, s'il a quelque chose à ajouter. Guy-Claude prend une dernière fois la parole:..

"La situation dans laquelle je me trouvais était en fait très difficile à assumer. Sachant que la médecine a négligé le point fondamental de l'inadaptation génétique à l'alimentation traditionnelle, pouvais-je laisser souffrir ou mourir des gens, alors que j'avais en mains un moyen de les aider qui, selon moi, ne contrevenait pas à la législation ? Je fais maintenant confiance à la justice pour tracer les limites de la loi, telles qu'elles lui paraîtront devoir s'imposer."


Retranscrit par Hélène


Préface du Docteur Jean Seignalet au livre de Burger Guy-Claude " Instinctothérapie, Manger Vrai", 1990

Docteur Jean SEIGNALET : L'ALIMENTATION OU LA TROISIÈME MÉDECINE, où l'on voit qu'un régime ancestral, peut apporter beaucoup de bienfaits dans le cas de maladies incurable (entre autres). Extraits du livre (1996)


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