Extrait de "Le régime du Plaisir" de Dominique Guyaux" p. 212 à 223.
Editions "Vivez Soleil", 336 p., ISBN 2-88058-259-8, février 1998 ; disponible chez l'auteur au prix de 155 francs, port compris.
D'après les nombreux cas observés, l'alimentation originelle agit sur la quasi totalité des pathologies. A brûle pourpoint, une telle affirmation peut paraître excessive, mais il ne faut pas se laisser abuser par cette impression. Les faits sont là et les premières études statistiques officielles, réalisées par le Docteur Seignalet, semblent effectivement le confirmer.
Si on intègre le fait que l'instinct alimentaire pousse à consommer spécifiquement les aliments dont l'organisme a besoin pour se rééquilibrer, il n'est pas étonnant que les pathologies soient prises en compte de manière prioritaire. On peut alors pressentir la réalité d'une fonction d'automédication qui expliquerait que, dans ces conditions, quasiment toutes les maladies, ou plutôt leurs manifestations symptomatiques, «guérissent» quasi spontanément.
Le premier témoignage que j'ai choisi de vous présenter provient d'une famille dont le père est un ami d'enfance. Il ne s'agit donc pas d'un témoin anonyme mais d'un proche, rencontré bien avant que l'alimentation originelle n'entre dans nos vies respectives. Les parents étant respectivement ingénieur et professeur d'anglais, on peut penser qu'il ne s'agit pas non plus d'illuminés. Encore que ceci non plus ne constitue pas une preuve, mais venons-en aux faits... La maman, Nelly, (Si vous le souhaitez, vous pouvez entrer en contact avec tous les auteurs des témoignages cités en écrivant à l'éditeur qui transmettra) a tout d'abord choisi de parler de ses enfants puisque, comme vous allez le voir, c'est par eux que tout à commencé:
«Ma fille Lisa était une enfant gaie, tonique, sportive et brillante. Elle semblait bénie des dieux et grandissait sans l'ombre d'un problème. Foudroyée à l'âge de neuf ans par une leucémie aiguë, qui nous a tous sidérés, elle a été prise en charge par des personnes aussi compétentes que riches en qualités humaines. La bonne maîtrise actuelle de cette maladie, couplée à l'extrême sollicitude des équipes médicales ainsi que la grande énergie vitale de Lisa, ont permis aux traitements d'agir sur elle comme des potions magiques et elle se remettait très vite. Malheureusement, la chimiothérapie la rendait terriblement nauséeuse et chaque comprimé qu'elle devait avaler était pour elle une dure épreuve.
Alors, au moment où le traitement était le plus agressif, l'auteur de ce livre a trouvé les mots qu'il fallait pour que mon mari et moi nous décidions à essayer l'alimentation originelle.
Il n'a pas fallu à Lisa plus de deux ou trois jours pour se rendre compte que ses nausées et sa fatigue avaient disparu. C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme et une grande reconnaissance qu'elle a adopté l'alimentation originelle. Il ne fallait cependant jamais dévier de cette route, car les écarts répétés étaient rapidement sanctionnés par des infections plus ou moins graves.
Aujourd'hui, Lisa rayonne de bonheur et de santé. Ses rares tentatives de «retour au cuit» s'étant systématiquement solides par quelques petits problèmes de santé, tout à fait classiques chez des enfants de cet âge, elle n'envisage méme plus de se nourrir à nouveau «comme tout le monde» .
Hugo, son frère cadet, est un étonnant petit garçon roux, gaucher, daltonien et surdoué. Arrivé en trombe dans la vie, il s'enfuyait déjà à quatre mois par la chatière, lisait couramment à cinq ans et entrait en sixième à neuf ans.
Quelques jours après sa naissance, il a commencé à tousser et à éternuer et n'en a pas démordu: rhinopharyngites, bronchites, otites et laryngites se succédaient. La médecine classique et ses antibiotiques se sont vite révélés décevants. Les symptômes disparaissaient rapidement mais revenaient dés l'arrêt du traitement. J'ai ensuite essayé l'homéopathie et me suis mise à jongler avec tubes et granules pendant 2 ou 3 ans, en changeant de traitement au fur et à mesure qu'Hugo s'habituait au traitement en cours.
Vers la quatrième année, les laryngites se sont transformées en asthme. L'homéopathie s'est révélée insuffisante et c'est une allergologue qui a pris le relais. Le traitement était très lourd: injections de désensibilisation, vaccin anti-microbien, corticoïdes en inhalations et d'autres produits en cas de rhume ! La médicalisation était extrême.
Lorsque nous sommes passés à l'alimentation originelle, il a immédiatement cessé de tousser et a pu arrêter tous ses traitements. A ce moment-là, je me suis rendu compte à quel point il était mal nourri: il se gorgeait de tous les produits existants à hase de blé et de lait ! Aussi le changement de régime a été pour lui un véritable calvaire. Il était si intoxiqué que, mis à part quelque fruits, il ne pouvait rien avaler. Il maigrissait à vue d'Ïil, ses côtes étaient nettement visibles et c'est en retenant mon souffle que je tenais bon.
Au bout d'un bon mois de quasi jeûne, il s'est mis à manger d'autres fruits, puis à se gaver de jaunes d'Ïufs (9 par repas pendant plusieurs jours d'affilée). Il a ensuite découvert quelques légumes, puis le riz germé. C'était mieux, mais un an après, il était encore trop bloqué pour vraiment apprécier ce qu'il mangeait et se disait toujours terriblement frustré par ce «régime» . Tiraillé entre sa santé et sa frustration, je lui permettais de plus en plus de produits attirants, mais dénaturés: jambon cru, noix de cajou grillées, olives macérées et huile d'olive (entre autre sur le riz germé), etc. Quelques mois plus tard, il s'est remis à toussoter, à se moucher et à craindre la poussière au point de, finalement, refaire une crise d'asthme.
Cette fois, je me suis décidée a faire les choses comme il faut, a supprimer les produits douteux et élargir considérablement notre plage alimentaire afin d'être sûre qu'à chaque repas, Hugo puisse trouver des aliments qui lui donnent son content de plaisir. Alors tout est rentré dans l'ordre, la frus tration a totalement disparu, il n'est plus tenté par le cuit, ne tousse plus du tout et a enfin trouvé un sommeil parfaitement paisible.
En ce qui me concerne, ce n'est qu'après quelques semaines d'alimentation originelle que je me suis rendu compte a quel point mon corps avait été, jusque-là une enveloppe pesante. Sans jamais être vraiment malade, j'étais en fait sans arrêt gênée par des affections d'importance variable.
Une sinusite chronique, de nature allergique, me provoquait de terribles maux de tête qui m'empochaient de dormir et m'épuisaient totalement. Pour un oui ou pour un non, une colite apparaissait et disparaissait sans que je comprenne pourquoi. Mes jambes étaient lourdes et des douleurs permanentes me rappelaient à chaque instant le présence de varices disgracieuses. Des boutons d'acné venaient de temps à autre me fleurir le menton et le dos. Un léger torticolis, à peine perceptible, accompagnait tous mes mouvements et me rappelait àl'ordre à chaque fois que je devais faire un créneau avec ma voiture. Depuis ma plus tendre enfance, je ne me souviens pas d'avoir dormi plus de quelques heures d'affilées; j'ai toujours déambulé sans bruit pour ne réveiller personne, écouté doucement de la musique, lu, corrigé des copies, préparé des cours ou ruminé dans le noir sans trouver le sommeil. Et je terminerai cette longue liste de «petites affections» par les infections urinaires qui, depuis ma première grossesse, venaient si souvent m'empoisonner l'existence.
Aucune raison extérieure ne pouvait expliquer tous ces troubles: j'avais une vie de famille harmonieuse, deux enfants adorables, un métier agréable, et bien peu de soucis matériels. Aussi, bien décidée à ne pas me laisser démonter par des détails, j'avais appris à accepter ces incontournables tracas avec humour et bonne humeur, à les ignorer totalement et vivre comme une personne en excellente santé, en gardant le sourire et en serrant les dents. J'y réussissais assez bien mais je garde le souvenir d'une immense fatigue non avouée qui rendait chaque matin le saut du lit si difficile que je le retardais jusqu'à l'extrême limite. C'est ainsi que me trouvant enceinte pour la troisième fois, je n'ai pas pu me résoudre à garder ce béhé. L'idée de ma fatigue à venir était si obsédante que j'en sanglotais sans arrêt. J'avais pourtant eu des grossesses, des accouchements, et des maternités heureuses et faciles, mais à 35 ans, je me sentais incapable d'entreprendre cette expérience à nouveau.
C'est à peu près à cette période que, pour ma fille Lisa, j'ai changé ma façon de me nourrir. Faire la cuisine n'avait jamais été un plaisir pour moi, mes casseroles étaient toutes brûlées, car j'avais la fâcheuse habitude d'oublier ce qui était sur le feu au profit d'une discussion au téléphone, d'un livre ou d'une quelconque activité. En règle générale, ce que nous mangions alors n'avait pas grande importance du moment que ce n'était pas trop gras, pas trop lourd a digérer et facile a préparer. Aussi, l'idée de manger cru et d'oublier fourneaux et appareils ménagers m'est d'abord apparue comme un gain de temps et une libération considérable.
Puis, au fil des semaines, une sensation d'insouciance et de légèreté délicieuse s'est installée en moi et ne m'a plus quittée. Mais cette sensation n'avait rien a voir avec l'aban-don de mes casseroles qui, maintenant, faisaient partie d'une autre vie. Petit a petit, mon nez s'était débouché, mes jambes étaient devenues plus légères, mon ventre était devenu plat et sans douleur, ma peau lisse et douce, mon cou complètement mobile et mes nuits normales suivies d'un réveil vif et léger. J'étais devenue calme, détendue et, curieusement, j'envisageais l'avenir avec confiance.
Légère, je l'étais dans tous les sens du terme, j'avais probablement énormément de toxines a éliminer, car je n'arrêtais pas de maigrir. Et comme j'étais déjà mince, il ne me restait plus que la peau, les os, et un air cadavérique qui me vieillissait terriblement. J'étais donc bien peu crédible pour mon entourage. De plus, comme par le passé je m'étais rarement plainte de mon état de santé, le changement ne pouvait pas être perçu de l'extérieur. Alors que ma maigreur, elle, était criante. Aussi, mes proches avaient toutes les raisons de penser que je me mettais en danger plus que je n'améliorais mon état de santé.
Aujourd'hui, bien que toujours très mince, style mannequin de revue féminine, j'ai repris suffisamment de poids pour ne plus inquiéter personne et mon tonus et ma vitalité sont méme devenus convaincants.
Enceinte à nouveau, je n'ai pas cette fois eu à résister àl'appel de la vie et cette grossesse s'est déroulée sans plus de difficulté que de lourdeur: cinq kilos en tout et pour tout. Un peu plus de trois pour le bébé et deux qui se sont envolés quelques jours après la naissance. Peu de fatigue et pas de déprime. «Comment tu as fait, m'a demandé ma mère, pour avoir eu un si beau bébé et n'être méme pas fatiguée ?»
Le deuxième témoignage que j'ai choisi de vous pré-senter vient d'un grand gaillard, Olivier, que j'ai côtoyé de loin en loin, et sur un plan strictement professionnel, jusqu'à ce qu'il découvre le récit de mes aventures et .... je vous laisse découvrir la suite:
«En 1986, alors que j'allais avoir 24 ans, que j'étais un fervent pratiquant de planche à voile et qu'une belle carrière d'informaticien s'offrait à moi, apparut soudain une violente douleur dans ma cuisse droite. Une sciatique aiguë a été diagnostiquée et, persuadé qu'il ne s'agissait là que de symptômes passagers comme cela m'arrivait une ou deux fois l'an, j'ai séance tenante arrêté toute activité sportive et ne me suis pas inquiété outre mesure. Mais après avoir consulté, et consulté encore, longuement côtoyé spécialistes reconnus et médecines douces et variées, je me suis retrouvé dans une impasse. Les antalgiques étaient inopérants, le mutisme et l'incompréhension de tous ceux qui, successivement, se sont occupés de mon cas n'arrangeait pas les choses. Ma santé se fanait et je ne pouvais rien y faire. Si ce n'est de le cacher du mieux que je pouvais. Trois années moralement difficiles passèrent ainsi et c'est finalement un diagnostic de spondylarthrite ankylosante qui a été posé.
Me lever de mon lit représentait chaque jour un plus grand exploit. J'avais de plus en plus de mal à me mouvoir, ne pouvais marcher sans souffrir ni boiter, et, lors des plus fortes crises, je ne pouvais me déplacer autrement qu'en rampant. Je ne m'étendrai pas sur les difficultés relationnelles, toutes catégories confondues, que cette situation entraînait mais je soulignerai simplement qu'il n'était alors pas évident d'entre-voir l'avenir avec optimisme.
Au mois de juin 1995, le hasard (s'il existe) entamait la «gestation» de ma seconde vie. C'est dans une librairie du port d'Hyères que tout a commencé, lorsque mon amie m'a demandé si Dominique Guyaux n'était pas ce confrère dont je lui avais parlé et qui devait écrire un ouvrage autobiographique. C'était bien le cas.
A l'époque, je ne savais rien de ses déboires de santé passés et ignorais jusqu'à l'existence de l'alimentation originelle. De plus, nos relations professionnelles ne s'étaient pas particulièrement enrichies de relations amicales. Après lecture de la 4e de couverture de son livre, j'ai découvert que je n'étais pas seul à vivre dans une telle galère. L'achat du livre fut immédiat. Chaque chapitre provoquait une montée d'adrénaline et le livre a été très vite achevé: un espoir était né, on pouvait s'en sortir. J'ai pris contact avec Dominique qui s'est empressé de me conseiller de suivre la méthode de l'alimentation originelle et de faire un stage d'une semaine pour me familiariser avec la méthode.
Les résultats ne se sont pas fait attendre, très rapidement j'ai pu faire quelques courts footings (activité abandonnée depuis neuf ans). Les 4 premiers mois, j'ai perdu beaucoup de poids (période de détoxination). J'ai ensuite repris quelques kilos pour finalement me stabiliser à 78 kg pour 184 cm. Plus aucune douleur.
Le bilan dépassait toutes mes espérances. Bien que je sois sorti de l'impasse dés la deuxième semaine d'alimentation originelle, je n'y croyais pas, car cela aurait été digne d'un miracle, et qui croit encore aux miracles ?
Quelques semaines plus tard, mon esprit cartésien réclamait une preuve pour attribuer les louanges à cette méthode alimentaire. L'expérience n'était pas compliquée; je n'avais qu'à retourner au restaurant et partager le repas de quelques amis. Les premiers symptômes de surcharge alimentaire (propre à chaque individu) sont apparus dès la première heure de digestion passée: sinus bouchés et barre de pression au bas du front. Ces signes sont aujourd'hui parfaitement significatifs pour moi et apparaissent systématiquement quand je fais des écarts alimentaires.
Dans le cas où je persiste dans cette voie, c'est au bout de deux jours que les premiers symptômes de spondylarthrite ankylosante refont surface. Il faudrait que je sois un peu masochiste pour ne pas revenir «d'instinct» à ma petite méthode instinctive, mais pour retrouver la forme il me faut quand méme patienter 4 ou 5 jours. Avec l'expérience, je me suis rendu compte que si je persistais trop longtemps avec des mauvais choix alimentaires, les effets «alarme» ne fonctionnaient plus ! Comme si effectivement j'entrais dans une phase de tolérance.
Il ne faut pas minimiser l'importance des frustrations qu'entraînent la publicité, les alléchantes vitrines de pâtisseries, et les odeurs parfumées des plats provençaux (je vis dans le midi). Même l'entourage, celui qui n'a de cesse de vous avoir fait craquer, peut contribuer à vous décourager.
A chacun de trouver son chemin. Après quelques mois d'alimentation originelle, je me suis rendu compte que j'étais devenu le gérant de ma propre santé. Une simple hygiène de vie élémentaire. Plus de dorsalgie, de courbature après une activité physique intense, de digestion lourde. La S.A. n'est plus qu'un souvenir que je traite comme un simple rhume, en quelques jours. Face à ces améliorations surprenantes, j'ai pris du recul et me suis mis à analyser les actes les plus élémentaires de ma vie, ceux qui jusqu'alors étaient occultés par des activités jugées plus «importantes» ou «valorisantes»; n'est-il pas vrai que les aliments traversent quotidiennement notre organisme, qu'ils en sont la plus grande source d'énergie et d'apport calorique ? Il nous faut donc porter une attention particulière à leur qualité, leur quantité et leur assimilation. Après avoir compris quelques règles élémentaires et logiques, cela n'entraine aucune contrainte. Quelle facilité pour s'alimenter ! Le réfrigérateur ressemble enfin à un vrai garde-manger, garni de fruits et légumes délicatement parfumés, au lieu de singer les rayonnages d'un super-marché débordant d'aliments conditionnés et brillants. Plus de cuisson à surveiller, plus d'odeur de poisson, de viande cuite et de friture, et plus de recherche savante, d'assaisonnement destiné à agrémenter un plat que l'on n'aurait pas pu apprécier sans artifices.
La saveur des aliments prend alors toute son ampleur et j'ai découvert alors un autre plaisir à m'alimenter. Un plaisir qui ne nécessite que quelques couverts, et un Opinel bien affûté, pour être apprécié à sa juste valeur.
Et surtout, j'ai vaincu la maladie et cette expérience se double d'une grande leçon d'humilité. La guérison atteinte, et avec un peu de recul, j'ai réalisé qu'il s'agissait plus d'un retour à une vie saine et autogérée que d'une réelle guérison.
Quelque chose qui dépend de moi, qui m'appartient en propre, quelque chose de «normal».
Inutile de dire comme je regrette, à posteriori, d'avoir si longtemps fermé les yeux sur l'importance de l'aliment et quelle délivrance lorsqu'un beau matin j'ai découvert que je pouvais vivre comme tout le monde. C'est comme une nouvelle naissance qui me donne terriblement envie de partager toute cette force de vie qui ne pouvait s'exprimer jusqu'alors.
Aujourd'hui, je me sens redevable de quelque chose. Mais pas du tout envers un gourou, incarnant une quelconque méthode, redevable d'essayer d'en faire profiter tous les êtres en difficulté.
Neuf années de souffrance, deux ans de vie nouvelle et voila que je prend mes distances par rapport à la société de consommation dans laquelle je m'étais enfermé et où je vivais si superficiellement. Aujourd'hui, j'essaye de vivre pleinement les instants les plus simples de la vie, d'écouter, de comprendre.
Les végétariens parlent d'ouverture et de perception de nouvelles énergies. Que devraient dire les «originels» ?
Bien sûr, je me heurte à des réactions curieuses de l'entourage: «tu manges bizarre», «on ne peut jamais aller au restaurant avec toi», «tu ne manges pas assez», «bois un peu de vin pour nous accompagner, c'est naturel le vin ! . . .»
A croire qu'ils préfèrent un ami souffrant mais partageant leur repas, plutôt que bien portant, souriant, en leur compagnie mais avec ses mangues et ses légumes crus.
«On ne vit que deux fois». Je viens d'entamer ma deuxième vie et je compte bien en profiter en laissant mes erreurs passées sur les bas-côtés de ma nouvelle route.
Puisse l'expérience de l'alimentation originelle être vécue par de nombreuses personnes et puissent les souffrants se souvenir que les échecs et les moments difficiles de la vie peuvent réellement se transformer en tremplins. Ça ne dépend que de chacun ».
(...)
Extrait du même livre : Introduction (p. 15 à 23) Alimentation, instinct, son cheminement, ses expériences cru-cuit.
Image de la couverture (68 K) ; Page de l'auteur sur ce livre
Autre livre du même auteur :"Quand je serai seul avec la mer", 336 p., éditions TF1.